L’Ivoirien Alassane Ouattara, qui présidait les débats, a annoncé la mise sur pied d’une enquête internationale pour déterminer les responsabilités, notamment à la suite de l’agression du président par intérim Dioncounda Traoré. Mais le président ivoirien a toutefois souligné que depuis le mois de mai, les interférences des militaires avaient diminué en intensité.
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Sans surprise, le communiqué final insiste sur l’intégrité territoriale du Mali, sur le respect de sa souveraineté et sur son inquiétude face à la présence de groupes terroristes non maliens dans le nord du pays, une allusion à peine voilée à Aqmi et à Boko Haram.
Les sept chefs d’Etat, dont le Sud-Soudannais Salva Kiir, ont également examiné les autres points chauds du continent. Ils pressent les deux Soudans de reprendre les négociations pour mettre un terme à l’escalade de la violence, notamment au Kordofan et dans l’Etat du Nil bleu. Enfin, sur la République démocratique du Congo, ils renouvellent leur condamnation des attaques du M23 dans le Kivu et lancent un appel au dialogue entre Congolais et Rwandais.
Source: RFI