Une manifestation va démarrer au rond-point de la Rts pour s’achever à la Place de l’Indépendance. Et une autre partira du Rond point poste Médine pour rallier la Place de l’Indépendance, en passant par l’avenue Blaise Diagne. Ces marches ont pour objectif d’amener les Sénégalais à s’exprimer, à exprimer leur sentiment, pour que Me Wade renonce à sa candidature, vu son âge.
Le M23 en a informé le Ministre de l’Intérieur Ousmane Ngom, dans une lettre, avec ampliation faite aux différentes institutions nationales comme la présidence de la République, mais aussi et surtout le Chef d’Etat Major Général des armées. Une lettre a été aussi envoyée à la Cour suprême ainsi qu’à la CENA. Les institutions internationales et les organisations de défenses des droits de l’homme ont, également, reçu cette lettre qui porte la signature d’Amath Dansoko et d’Alioune Tine. Il s’agit d’Amnesty International, de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme du Rapporteur spécial des Nations-Unies sur la liberté d’expression, d’association et de manifestation, de la fédération Internationale de défense des droits de l’homme (FIDH) et de la Cour Pénale Internationale (CPI).
«J’ai l’honneur de vous informer que votre arrêté, interdisant les manifestations au centre ville, viole la constitution et les dispositions du code électoral qui n’interdisent aucun espace du territoire national à un candidat engagé dans la campagne électorale. Aussi, vous informons-nous qu’une organisation, membre du M23, organise une manifestation à la place de l’indépendance, le mercredi 15 février 2012, à partir de 10 heures», écrit le M23, dans sa lettre adressée à Ousmane Ngom.
Pour arriver à cette place, ajoute-t-il, «les manifestants prendront deux itinéraires : Itinéraire 1 : Départ du rond point de la RTS et marche sur les Allées Pape Gueye Fall, Faidherbe, Lamine Gueye, place de l’indépendance. Et Itinéraire 2 : Départ du Rond point de la poste de Médina et marche sur blaise Diagne et Pompidou, place de l’indépendance».
«Et ne renoncera plus à aucun de ses droits constitutionnels »
Le M23 a rappelé au Ministre de l’Intérieur : « à plusieurs reprises, nous avons renoncé à l’exercice de notre droit de tenir des manifestations, au centre ville, pour ne pas occasionner des affrontements entre les jeunes et les forces de sécurité. Nous avons donc clairement montré notre attachement à la paix, ainsi que notre sens de la responsabilité. Mais, nous vous prions de bien vouloir noter que nous ne comptons plus renoncer à aucun de nos droits constitutionnels. Nous exercerons notre droit à la manifestation libre, sur l’ensemble de territoire national, conformément à la loi électorale et la constitution. Nous nous adossons aussi à la jurisprudence de la Cour suprême du Sénégal, relative à l’interdiction, par arrêté du préfet de Dakar, d’une marche de la RADDHO, perçu comme violant la constitution ».
Le Préfet de Dakar n'a pas autorisé la manifestation de Y'en a marre, prévue mardi dernier soir et qui devait se prolonger jusqu'à aujourd’hui (mercredi). Fadel Barro et cie ont dit avoir pris acte, afin de préserver la paix et ne pas répondre aux provocations. Mais aussi, afin de préparer la marche du M23, prévue aujourd’hui (mercredi). La manifestation du M-23 est prévue à 11 heures (heure locale).
Le M23 en a informé le Ministre de l’Intérieur Ousmane Ngom, dans une lettre, avec ampliation faite aux différentes institutions nationales comme la présidence de la République, mais aussi et surtout le Chef d’Etat Major Général des armées. Une lettre a été aussi envoyée à la Cour suprême ainsi qu’à la CENA. Les institutions internationales et les organisations de défenses des droits de l’homme ont, également, reçu cette lettre qui porte la signature d’Amath Dansoko et d’Alioune Tine. Il s’agit d’Amnesty International, de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme du Rapporteur spécial des Nations-Unies sur la liberté d’expression, d’association et de manifestation, de la fédération Internationale de défense des droits de l’homme (FIDH) et de la Cour Pénale Internationale (CPI).
«J’ai l’honneur de vous informer que votre arrêté, interdisant les manifestations au centre ville, viole la constitution et les dispositions du code électoral qui n’interdisent aucun espace du territoire national à un candidat engagé dans la campagne électorale. Aussi, vous informons-nous qu’une organisation, membre du M23, organise une manifestation à la place de l’indépendance, le mercredi 15 février 2012, à partir de 10 heures», écrit le M23, dans sa lettre adressée à Ousmane Ngom.
Pour arriver à cette place, ajoute-t-il, «les manifestants prendront deux itinéraires : Itinéraire 1 : Départ du rond point de la RTS et marche sur les Allées Pape Gueye Fall, Faidherbe, Lamine Gueye, place de l’indépendance. Et Itinéraire 2 : Départ du Rond point de la poste de Médina et marche sur blaise Diagne et Pompidou, place de l’indépendance».
«Et ne renoncera plus à aucun de ses droits constitutionnels »
Le M23 a rappelé au Ministre de l’Intérieur : « à plusieurs reprises, nous avons renoncé à l’exercice de notre droit de tenir des manifestations, au centre ville, pour ne pas occasionner des affrontements entre les jeunes et les forces de sécurité. Nous avons donc clairement montré notre attachement à la paix, ainsi que notre sens de la responsabilité. Mais, nous vous prions de bien vouloir noter que nous ne comptons plus renoncer à aucun de nos droits constitutionnels. Nous exercerons notre droit à la manifestation libre, sur l’ensemble de territoire national, conformément à la loi électorale et la constitution. Nous nous adossons aussi à la jurisprudence de la Cour suprême du Sénégal, relative à l’interdiction, par arrêté du préfet de Dakar, d’une marche de la RADDHO, perçu comme violant la constitution ».
Le Préfet de Dakar n'a pas autorisé la manifestation de Y'en a marre, prévue mardi dernier soir et qui devait se prolonger jusqu'à aujourd’hui (mercredi). Fadel Barro et cie ont dit avoir pris acte, afin de préserver la paix et ne pas répondre aux provocations. Mais aussi, afin de préparer la marche du M23, prévue aujourd’hui (mercredi). La manifestation du M-23 est prévue à 11 heures (heure locale).
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