"Les autorités militaires ont décidé d'auditer tous les contrats d'uranium et d'or", a déclaré à l'agence d'informations américaine Bloomberg un conseiller du nouveau ministre des Mines et de l'Energie, Mahaman Abda, installé par la junte le 1er mars.
"En jeu, le partage de la rente minière entre le pays et les entreprises étrangères", affirment les Echos.
Le Niger veut revoir les permis miniers d'Areva, qui y extrait la moitié de son uranium, a-t-on appris vendredi auprès du groupe nucléaire français, confirmant des informations de presse.
"On a été mis au courant. On le savait", a déclaré un porte-parole du groupe français, refusant toutefois d'indiquer la date à laquelle les autorités nigeriennes avaient notifié à Areva leur décision.
Areva, qui produit au Niger près de la moitié de son uranium, ne se sent pas immédiatement visé par une remise en cause de ses permis.
"Areva a toujours travaillé en toute transparence et en toute franchise au Niger et à ce titre tient à disposition des autorités nigériennes toute information sur les contrats commerciaux passés avec le pays", a souligné le porte-parole.
Présent depuis 40 ans au Niger, où il extrait près de la moitié de son uranium, le groupe français y exploite deux gisements, situés à 1.200 km au nord de Niamey, la capitale. Le premier à ciel ouvert à Arlit et l'autre souterrain à Akokan.
Areva devrait en outre commencer l'exploitation de la mine géante d'Imouraren (nord), présentée comme "la deuxième du monde", en 2013-2014.
Le Niger est le sixième producteur mondial d'uranium. Premier produit d'exportation, le minerai représente 5% de son produit intérieur brut (PIB) et génère plus de 5% des recettes fiscales.
Une junte militaire, le "Conseil suprême pour la restauration de la démocratie" (CSRD), a renversé le 18 février le président Mamadou Tandja, au pouvoir depuis dix ans.
"En jeu, le partage de la rente minière entre le pays et les entreprises étrangères", affirment les Echos.
Le Niger veut revoir les permis miniers d'Areva, qui y extrait la moitié de son uranium, a-t-on appris vendredi auprès du groupe nucléaire français, confirmant des informations de presse.
"On a été mis au courant. On le savait", a déclaré un porte-parole du groupe français, refusant toutefois d'indiquer la date à laquelle les autorités nigeriennes avaient notifié à Areva leur décision.
Areva, qui produit au Niger près de la moitié de son uranium, ne se sent pas immédiatement visé par une remise en cause de ses permis.
"Areva a toujours travaillé en toute transparence et en toute franchise au Niger et à ce titre tient à disposition des autorités nigériennes toute information sur les contrats commerciaux passés avec le pays", a souligné le porte-parole.
Présent depuis 40 ans au Niger, où il extrait près de la moitié de son uranium, le groupe français y exploite deux gisements, situés à 1.200 km au nord de Niamey, la capitale. Le premier à ciel ouvert à Arlit et l'autre souterrain à Akokan.
Areva devrait en outre commencer l'exploitation de la mine géante d'Imouraren (nord), présentée comme "la deuxième du monde", en 2013-2014.
Le Niger est le sixième producteur mondial d'uranium. Premier produit d'exportation, le minerai représente 5% de son produit intérieur brut (PIB) et génère plus de 5% des recettes fiscales.
Une junte militaire, le "Conseil suprême pour la restauration de la démocratie" (CSRD), a renversé le 18 février le président Mamadou Tandja, au pouvoir depuis dix ans.
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