Au Kenya, le vote très attendu d'une loi visant à augmenter le nombre de femmes au Parlement a été reporté à l'année prochaine ce mercredi 28 novembre à cause de l'absence de quorum à l'Assemblée nationale. Le texte devait pourtant rendre les chambres conformes à la Constitution kényane de 2010, qui stipule qu'un genre ne doit pas monopoliser plus de deux tiers des sièges, mais une fois de plus, la tentative a échoué.
C'est la troisième fois depuis 2010 qu'une loi de ce type est soumise aux parlementaires. Et mercredi encore, beaucoup d'entre eux ont choisi de s'abstenir. Les médias kényans rapportent que certains députés se trouvaient dans d'autres salles du Parlement au moment du vote, mais qu'ils ont refusé de rentrer dans l'hémicycle lorsque leurs collègues sont venus les chercher.
Résultat seuls 207 parlementaires étaient présents, or ce type d'amendement ne peut pas passer sans le soutien d'au moins 233 d'entre eux.
La politique kényane est connue pour être particulièrement violente à l'égard des femmes et les députés sont réputés pour leur conservatisme sur la question. Aujourd'hui, beaucoup critiquent le contenu du texte, qui prévoit de nommer des femmes pour arriver au quota requis. Ce serait la porte ouverte au favoritisme disent certains tandis que d'autres demandent à ce que les femmes se fassent élire comme les hommes et pointent les coûts additionnels liés à ces nominations.
De son côté, Esther Passaris, une élue de Nairobi, a appelé le gouvernement à sensibiliser le public sur l'importance de la place des femmes en politique mais aussi sur l'urgence du passage de cette loi, sans laquelle le Parlement peut en théorie être dissous.
C'est la troisième fois depuis 2010 qu'une loi de ce type est soumise aux parlementaires. Et mercredi encore, beaucoup d'entre eux ont choisi de s'abstenir. Les médias kényans rapportent que certains députés se trouvaient dans d'autres salles du Parlement au moment du vote, mais qu'ils ont refusé de rentrer dans l'hémicycle lorsque leurs collègues sont venus les chercher.
Résultat seuls 207 parlementaires étaient présents, or ce type d'amendement ne peut pas passer sans le soutien d'au moins 233 d'entre eux.
La politique kényane est connue pour être particulièrement violente à l'égard des femmes et les députés sont réputés pour leur conservatisme sur la question. Aujourd'hui, beaucoup critiquent le contenu du texte, qui prévoit de nommer des femmes pour arriver au quota requis. Ce serait la porte ouverte au favoritisme disent certains tandis que d'autres demandent à ce que les femmes se fassent élire comme les hommes et pointent les coûts additionnels liés à ces nominations.
De son côté, Esther Passaris, une élue de Nairobi, a appelé le gouvernement à sensibiliser le public sur l'importance de la place des femmes en politique mais aussi sur l'urgence du passage de cette loi, sans laquelle le Parlement peut en théorie être dissous.
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