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«Le Président» Tanor Dieng décline son plan d’urgence pour l’emploi des jeunes



Interrogé sur ce qu’il ferait au niveau des emplois des jeunes s’il était élu président du Sénégal, Ousmane Tanor Dieng a décliné sa feuille de route qui pourrait aider le Sénégal à contrôler, de plus en plus, la situation.
«Pour l’emploi, je crois que ce qu’il faut faire, c’est d’examiner d’abord toutes les niches qui peuvent créer l’emploi», a-t-il campé. «Parmi ces niches, il y a la terre», a ajouté l’ancien ministre d’Etat au micro de la Rfm au cours de l’émission Grand Jury.

Selon lui, l’un des problèmes, aujourd’hui, est qu’avec l’exode rural, qui se prolonge par l’émigration la question de l’emploi des jeunes est largement posée.
«Si on arrive à fixer les jeunes au niveau de leur terroir, en créant un cadre pour qu’il y ait de l’eau, des intrants, tout ce qu’il faut pour que les jeunes puissent s’adonner au travail de la terre, je crois que c’est déjà quelque chose», indique-t-il.

Dans ce même sillage, le Secrétaire général du parti socialiste, a noté une deuxième piste : la formation professionnelle.
«Je crois qu’il y a quelque chose à faire sur les arts et métiers. Et inverser la tendance d’aujourd’hui où on crée beaucoup plus de littéraires que de scientifiques», a estimé le chef de file des Socialistes. A l’en croire, «on assiste, aujourd’hui, en direct, à la mort de la science». «Ce qui est, extrêmement, dangereux», craint-il.

Pour parer à cela, Ousmane Tanor Dieng pense qu’il faut amener les jeunes à aimer les sciences. «Je crois que le gouvernement doit prendre des mesures vigoureuses, des mesures d’incitation pour pousser les jeunes à aimer les sciences, à aimer les mathématiques», préconise-t-il.

Selon l’ancien ministre d’Etat, ministre des Services et affaires présidentielles, «c’est autour d’idées de ce genre, travaillées de manières plus élaborée, avec des spécialistes, qu’on pourra contrôler, de plus en plus, la situation de l’emploi au Sénégal». «Sinon, prévient-il, ça va être une implosion dont personne ne pourra mesurer les conséquences».



Charles Thialice SENGHOR

Lundi 21 Février 2011 - 04:01


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