Au moment où le Président de la République, Me Aboulaye Wade annonce qu’il n’y aura ni élections couplées ni élections anticipées, des membres de la mouvance présidentielle continuent d’animer le débat sur ce couplage. C’est le cas de Mame Mactar Guyèye, tête de file du Rassemblement démocratique sénégalais (RDS) qui justifie ce schéma par une rationalisation de nos « maigres » économies et par le fait que ce sont des exigences démocratiques. «L’organisation séparée de ces deux scrutins implique nécessairement une double gestion des ressources humaines. Plus prosaïquement, la formule en vigueur implique qu’à deux reprises, pour la présidentielle comme pour les législatives, il faille déployer au niveau des 12.000 bureaux de votes du pays autant de superviseurs de la Commission électorale nationale autonome (CENA) et prépositionner presque autant d’éléments de forces de sécurité, qu’il incombe naturellement à l’Etat de transporter et de nourrir. Sans compter le matériel électoral qu’il faut à deux reprises, à quatre mois d’intervalle seulement, dispatcher sur l’étendue du territoire national. Incontestablement », a-t-il estimé en pensant que «le retour à l’orthodoxie des années ’70 et ‘80 aurait l’avantage de rationaliser les charges financières induites, en sus d’épargner aux Sénégalais cette assommante atmosphère de campagne électorale permanente, à laquelle la classe politique sénégalaise soumet presque despotiquement l’électorat, depuis quatre décennies déjà».
Le successeur de Abdou Latif Guèye à la tête du RDS ne s’est pas arrêté à ces suggestions. Il s’est aussi intéressé au cautionnement des partis politiques pour la participation aux élections présidentielles.
En effet, le Bureau politique du RDS considère qu’il ne serait donc pas exagéré, pour la prochaine présidentielle sénégalaise, de requérir de chaque candidat, au titre du cautionnement, le versement d’au moins du tiers de la manne financière référentielle des 303.210.000 fcfa, que le contribuable avait casqué, par candidat, en 2007. A savoir, fixer officiellement la caution à 100 millions de francs, pour tout candidat à la présidentielle de 2012.
Le successeur de Abdou Latif Guèye à la tête du RDS ne s’est pas arrêté à ces suggestions. Il s’est aussi intéressé au cautionnement des partis politiques pour la participation aux élections présidentielles.
En effet, le Bureau politique du RDS considère qu’il ne serait donc pas exagéré, pour la prochaine présidentielle sénégalaise, de requérir de chaque candidat, au titre du cautionnement, le versement d’au moins du tiers de la manne financière référentielle des 303.210.000 fcfa, que le contribuable avait casqué, par candidat, en 2007. A savoir, fixer officiellement la caution à 100 millions de francs, pour tout candidat à la présidentielle de 2012.
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