Pendant mes 38 années d’enseignement à l’université, je me suis évertuée a faire de mes étudiants, des milliers chaque année, des citoyens responsables, engagés et utiles pour la société.
LA NATION
Ma première impression est que la nation dont la consolidation s’est faite avec beaucoup d’efforts, est aujourd’hui entrain de voler en éclats. La commune volonté de vivre ensemble dans la joie et la paix est à peine observable. Les intérêts particuliers priment sur l’intérêt général. La liberté de conscience et de culte qui a toujours été le charme du Sénégal est aujourd’hui remise en cause. Veiller à la consolidation de la nation est une mission individuelle et collective.
TROP DE FRUSTRATIONS
Les populations se sentent abandonnées. Les frustrations sont profondes. Le Président de la République et les corps constitués sont redevables à cet égard. L’actualité médiatique est rythmée par des scandales financiers, sous le regard impuissant d’une jeunesse désœuvrée et désespérée, exposée aux vices de tout genre ou à l’émigration clandestine avec son lot de morts. Les familles sont impactées économiquement et socialement. Le panier de la ménagère se remplit difficilement. Les prix des denrées de première nécessité : le lait, l’huile, la viande, le poisson, etc. sont élevés à tel point que certains jours, les repas quotidiens sont difficiles à assurer. Les familles sont déstructurées avec la fréquence des divorces. Toutes les couches de la société sont touchées. L’incertitude face à l’avenir est une réalité. La précarité, l’insécurité alimentaire, la cherté du logement l’accès très compliqué aux soins de santé, la rareté de l’emploi, énervent les sénégalais.
NI OUI NI NON
Bien entendu, tout ceci est exacerbé par une constitution sujette à manipulation et à mauvaise interprétation. En 2016, l’un des objectifs du référendum était de rappeler la règle de la limitation du mandat du Président de la République à deux. Le contexte de l’époque était la sortie de crise née de la question du troisième mandat. Il y avait eu mort d’Homme. Feu Mamadou Diop, un martyr, avait perdu la vie au lieu symbolique de la Place de l’Obélisque.
Il est de la responsabilité du Chef de l’Etat de ne ménager aucun effort pour garantir la paix et la stabilité du pays par le respect de ses engagements et par une bonne interprétation de la constitution dont il est le premier gardien.
RENOUVEAU DÉMOCRATIQUE
Nous devons nous engager à renforcer notre démocratie en encourageant une participation politique active et en protégeant les droits fondamentaux des citoyens, y compris le droit de manifester pacifiquement.
Engageons-nous à créer donc une démocratie dans laquelle les libertés dans l’éthique et les droits fondamentaux de nos concitoyens seront respectés.
LA JEUNESSE
Elle joue un rôle crucial dans la construction d’une société meilleure. Vous êtes les acteurs clés de la transformation de notre société, et nous avons besoin de votre énergie, de votre créativité et de votre engagement pour relever les défis auxquels nous sommes confrontés.
Je vous encourage à prendre davantage conscience des enjeux et à rester vigilants face aux promesses illusoires.
L’ÉLITE
Je lance un appel à l’élite intellectuelle qui a la responsabilité de contribuer activement à la construction d’un Sénégal meilleur, plus prospère et plus équitable. Son expertise, son expérience et sa sagesse sont des atouts précieux pour encadrer la jeunesse dans sa volonté de relever les défis.
Nous avons besoin de vous pour aider à élaborer des politiques publiques efficaces et équitables, et pour fournir des conseils avisés à nos dirigeants. Nous avons besoin de vous pour encourager l’entrepreneuriat, l’innovation et la création d’emplois dans notre Sénégal. Nous avons besoin de votre soutien pour renforcer les capacités de nos institutions, pour améliorer la qualité de notre éducation et pour investir dans la recherche et le développement.
JUSTICE
Une justice forte et indépendante est l’un des piliers essentiels d’un État qui prône la démocratie, le respect des droits humains, le développement et la paix. Elle garantit que les citoyens sont traités équitablement devant la loi et que les droits fondamentaux et libertés sont protégés. Elle assure également la responsabilité des institutions, des entreprises et des individus. Le Conseil Constitutionnel ou mieux, la Cour Constitutionnelle doit jouer son rôle d’interprétation saine de la constitution.
RENOUVEAU POLITIQUE
J’ai du mal à concevoir et à accepter la façon de faire la politique au Sénégal. Elle est aujourd’hui dévoyée et éloignée de son vrai sens. La politique n’est plus l’art de gérer la cité mais plutôt de promouvoir des intérêts particuliers au détriment des préoccupations essentielles des populations.
LE PEUPLE EST SACRIFIÉ
Quelle violation grave des droits les plus élémentaires des personnes ! Il urge que nous nous ressaisissions pour redonner à la politique son sens humain et noble en remettant la personne humaine au centre des préoccupations.
L’espace politique est marqué par une bipolarisation qui est loin d’aller dans l’intérêt des populations. Le pouvoir et l’opposition se font dangereusement face, en oubliant les priorités des populations.
Voilà pourquoi nous proposons une Troisième Voie politique qui se concentre sur les préoccupations essentielles des populations et qui constitue une alternative favorable à la demande sociale et aux aspirations des citoyens. Cette voie est fondée sur le respect des droits fondamentaux de la personne humaine, ainsi que sur l’obligation de les garantir tant à l’échelle nationale qu’internationale. Cette politique se veut constructive et citoyenne, avec pour objectif de placer les droits fondamentaux de la personne humaine, la démocratie, le développement et la paix au cœur de toutes les décisions et politiques.
Il est donc nécessaire de travailler ensemble pour restaurer la confiance et l’espoir dans le pays, en s’appuyant sur le riche patrimoine culturel et l’engagement à restaurer les valeurs universelles de justice et de dignité humaine chères au peuple sénégalais.
LA NATION
Ma première impression est que la nation dont la consolidation s’est faite avec beaucoup d’efforts, est aujourd’hui entrain de voler en éclats. La commune volonté de vivre ensemble dans la joie et la paix est à peine observable. Les intérêts particuliers priment sur l’intérêt général. La liberté de conscience et de culte qui a toujours été le charme du Sénégal est aujourd’hui remise en cause. Veiller à la consolidation de la nation est une mission individuelle et collective.
TROP DE FRUSTRATIONS
Les populations se sentent abandonnées. Les frustrations sont profondes. Le Président de la République et les corps constitués sont redevables à cet égard. L’actualité médiatique est rythmée par des scandales financiers, sous le regard impuissant d’une jeunesse désœuvrée et désespérée, exposée aux vices de tout genre ou à l’émigration clandestine avec son lot de morts. Les familles sont impactées économiquement et socialement. Le panier de la ménagère se remplit difficilement. Les prix des denrées de première nécessité : le lait, l’huile, la viande, le poisson, etc. sont élevés à tel point que certains jours, les repas quotidiens sont difficiles à assurer. Les familles sont déstructurées avec la fréquence des divorces. Toutes les couches de la société sont touchées. L’incertitude face à l’avenir est une réalité. La précarité, l’insécurité alimentaire, la cherté du logement l’accès très compliqué aux soins de santé, la rareté de l’emploi, énervent les sénégalais.
NI OUI NI NON
Bien entendu, tout ceci est exacerbé par une constitution sujette à manipulation et à mauvaise interprétation. En 2016, l’un des objectifs du référendum était de rappeler la règle de la limitation du mandat du Président de la République à deux. Le contexte de l’époque était la sortie de crise née de la question du troisième mandat. Il y avait eu mort d’Homme. Feu Mamadou Diop, un martyr, avait perdu la vie au lieu symbolique de la Place de l’Obélisque.
Il est de la responsabilité du Chef de l’Etat de ne ménager aucun effort pour garantir la paix et la stabilité du pays par le respect de ses engagements et par une bonne interprétation de la constitution dont il est le premier gardien.
RENOUVEAU DÉMOCRATIQUE
Nous devons nous engager à renforcer notre démocratie en encourageant une participation politique active et en protégeant les droits fondamentaux des citoyens, y compris le droit de manifester pacifiquement.
Engageons-nous à créer donc une démocratie dans laquelle les libertés dans l’éthique et les droits fondamentaux de nos concitoyens seront respectés.
LA JEUNESSE
Elle joue un rôle crucial dans la construction d’une société meilleure. Vous êtes les acteurs clés de la transformation de notre société, et nous avons besoin de votre énergie, de votre créativité et de votre engagement pour relever les défis auxquels nous sommes confrontés.
Je vous encourage à prendre davantage conscience des enjeux et à rester vigilants face aux promesses illusoires.
L’ÉLITE
Je lance un appel à l’élite intellectuelle qui a la responsabilité de contribuer activement à la construction d’un Sénégal meilleur, plus prospère et plus équitable. Son expertise, son expérience et sa sagesse sont des atouts précieux pour encadrer la jeunesse dans sa volonté de relever les défis.
Nous avons besoin de vous pour aider à élaborer des politiques publiques efficaces et équitables, et pour fournir des conseils avisés à nos dirigeants. Nous avons besoin de vous pour encourager l’entrepreneuriat, l’innovation et la création d’emplois dans notre Sénégal. Nous avons besoin de votre soutien pour renforcer les capacités de nos institutions, pour améliorer la qualité de notre éducation et pour investir dans la recherche et le développement.
JUSTICE
Une justice forte et indépendante est l’un des piliers essentiels d’un État qui prône la démocratie, le respect des droits humains, le développement et la paix. Elle garantit que les citoyens sont traités équitablement devant la loi et que les droits fondamentaux et libertés sont protégés. Elle assure également la responsabilité des institutions, des entreprises et des individus. Le Conseil Constitutionnel ou mieux, la Cour Constitutionnelle doit jouer son rôle d’interprétation saine de la constitution.
RENOUVEAU POLITIQUE
J’ai du mal à concevoir et à accepter la façon de faire la politique au Sénégal. Elle est aujourd’hui dévoyée et éloignée de son vrai sens. La politique n’est plus l’art de gérer la cité mais plutôt de promouvoir des intérêts particuliers au détriment des préoccupations essentielles des populations.
LE PEUPLE EST SACRIFIÉ
Quelle violation grave des droits les plus élémentaires des personnes ! Il urge que nous nous ressaisissions pour redonner à la politique son sens humain et noble en remettant la personne humaine au centre des préoccupations.
L’espace politique est marqué par une bipolarisation qui est loin d’aller dans l’intérêt des populations. Le pouvoir et l’opposition se font dangereusement face, en oubliant les priorités des populations.
Voilà pourquoi nous proposons une Troisième Voie politique qui se concentre sur les préoccupations essentielles des populations et qui constitue une alternative favorable à la demande sociale et aux aspirations des citoyens. Cette voie est fondée sur le respect des droits fondamentaux de la personne humaine, ainsi que sur l’obligation de les garantir tant à l’échelle nationale qu’internationale. Cette politique se veut constructive et citoyenne, avec pour objectif de placer les droits fondamentaux de la personne humaine, la démocratie, le développement et la paix au cœur de toutes les décisions et politiques.
Il est donc nécessaire de travailler ensemble pour restaurer la confiance et l’espoir dans le pays, en s’appuyant sur le riche patrimoine culturel et l’engagement à restaurer les valeurs universelles de justice et de dignité humaine chères au peuple sénégalais.
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