La Société civile s'est réunie mercredi pour échanger sur les opportunités et défis à relever du partenariat de gouvernement ouvert (PGO). L'ONG Article 19, point focal de la Société civile sur le mécanisme du PGO, après évaluation classe le pays sur le rang des mauvais élèves. En effet, sur les douze (12) engagements prises dans le Plan d'actions national, seuls deux (2) ont été respectées.
« D'après l'évaluation actuelle, le score est faible. Le Sénégal avait pris douze engagements et malheureusement deux ont été mises en œuvre », a regretté le directeur Fondateur du bureau régional de l'Article 19, Alfred Coffi Koussemou.
Des inquiétudes, il y en a. Parce que pour pouvoir rester au sein du PGO il faut atteindre un certain niveau. « Il est donc normal de craindre que si les engagements prises par l'Etat du Sénégal ne sont pas mis en œuvre nous risquons notre place », craint M. Koussemou.
L’un des points qui préoccupe plus la société civile, « c’est l'accès à l'information qui n'est pas respecté. Et ce premier engagement peut conduire à la réalisation du reste des autres engagements ». Ce qui justifie ce retard, n’est autre que « l’institutionnel » .
Le chef de la Direction de la promotion de la bonne gouvernance, Abdoul Diao admet que cet accès à l’information est l’une des principes du PGO pour adhérer. Pour rassurer la société civile il a fait croire « le projet de loi est dans le circuit. »
Pour Abdoul Malickou Bousso du Forum civil, la question des données ouvertes est importante pour accéder aux informations pour une bonne gouvernance. Il donne l’exemple de Me Moussa Diop qui a révèle un supposé contrat d’exploitation de diamant au Sénégal. M. Bousso en déduit que cette affaire devait susciter un débat public et non la « juridisation ». Parce que s’il y avait de la transparence dans les contrats, la population serait au même niveau d’information que les pouvoirs publics.
A noter que le Sénégal a adhéré le PGO en 2018 et avait pris l’engament de faire voter la loi d’accès à l’information lors de 13e législature.
« D'après l'évaluation actuelle, le score est faible. Le Sénégal avait pris douze engagements et malheureusement deux ont été mises en œuvre », a regretté le directeur Fondateur du bureau régional de l'Article 19, Alfred Coffi Koussemou.
Des inquiétudes, il y en a. Parce que pour pouvoir rester au sein du PGO il faut atteindre un certain niveau. « Il est donc normal de craindre que si les engagements prises par l'Etat du Sénégal ne sont pas mis en œuvre nous risquons notre place », craint M. Koussemou.
L’un des points qui préoccupe plus la société civile, « c’est l'accès à l'information qui n'est pas respecté. Et ce premier engagement peut conduire à la réalisation du reste des autres engagements ». Ce qui justifie ce retard, n’est autre que « l’institutionnel » .
Le chef de la Direction de la promotion de la bonne gouvernance, Abdoul Diao admet que cet accès à l’information est l’une des principes du PGO pour adhérer. Pour rassurer la société civile il a fait croire « le projet de loi est dans le circuit. »
Pour Abdoul Malickou Bousso du Forum civil, la question des données ouvertes est importante pour accéder aux informations pour une bonne gouvernance. Il donne l’exemple de Me Moussa Diop qui a révèle un supposé contrat d’exploitation de diamant au Sénégal. M. Bousso en déduit que cette affaire devait susciter un débat public et non la « juridisation ». Parce que s’il y avait de la transparence dans les contrats, la population serait au même niveau d’information que les pouvoirs publics.
A noter que le Sénégal a adhéré le PGO en 2018 et avait pris l’engament de faire voter la loi d’accès à l’information lors de 13e législature.
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