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Le bras de fer se pousuit au Togo entre le pouvoir et l'opposition

L'opposition togolaise a appelé ses partisans à contester ce mardi 9 mars, à Lomé, les résultats de la présidentielle mais le rassemblement n’est pas autorisé. Raison invoquée : « les manifestations sur la voie publique ne peuvent être organisées les jours ouvrables parce qu'elles perturbent l'activité ». Samedi 6 mars, la Commission électorale a publié des chiffres donnant le président sortant Faure Gnassingbé vainqueur de ce scrutin à un tour avec près de 61% des voix contre 34% pour le candidat de l’UFC, le principal parti d'opposition qui dénonce des résultats frauduleux.



Le président togolais Faure Gnassingbé, le 4 mars 2010. (Photo: Noel Kokou Tadegnon/Reuters)
Le président togolais Faure Gnassingbé, le 4 mars 2010. (Photo: Noel Kokou Tadegnon/Reuters)
Conscient qu’il est de son devoir de garantir la liberté de manifester comme la Constitution le prévoit, le gouvernement togolais n’a pas toutefois jugé bon de laisser la marche de l’opposition se tenir.

Pascal Bodjona, le ministre de l’Administration territoriale, évoque l’impérieuse nécessité d’assurer la sécurité nationale. Il explique que depuis 2007, tous les partis politiques ont en main une lettre du gouvernement qui stipule que les manifestations doivent se dérouler le week-end, avec une information préalable de 72 heures.

Aucune lettre d’un ministre ne peut-être assimilée à une loi de la République, répond le député UFC Patrick Lawson, directeur de la campagne électorale du Frac. Le Front pour l’alternance et le changement, qui soutient Jean-Pierre Fabre, maintient donc son appel à la marche.
Source: RFI

RFI

Mardi 9 Mars 2010 - 10:20


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