Le chef de l'Etat Macky Sall continue de se mettre à dos les organisations civiles et politiques suite au report acté de la Présidentielle par l'Assemblée nationale lundi-soir. Le Forum civil, à travers différentes déclarations de son Bureau Exécutif ou adresses de son Coordonnateur Général informe qu'il « ne participera pas » au dialogue annoncé par le chef de l’Etat dans son adresse à la Nation, le samedi 3 janvier.
« (…) Cette décision du chef de l'Etat demeure une véritable agression contre la Constitution et un manque considérable de respect et de considération vis-à-vis du peuple souverain. Dans la foulée, le chef de l'Etat a annoncé la tenue prochaine d'un dialogue. Le Forum Civil tient à rappeler au peuple sénégalais qu'il a toujours répondu présent à chaque fois que le chef de l'Etat a eu à appeler à des concertations », peut-on lire dans le communiqué signé par Abdoul Maliky Bousso, chargé des Programmes au Bureau Exécutif du Forum civil.
Face à la destructrice des fondements de la démocratie sénégalaise et de l'Etat de droit, le Forum civil demande à l'Union Africaine, à la CEDEAO, aux Etats Unis, à l'Union Européenne, au Canada, à la Grande Bretagne et aux autres partenaires Techniques et Financiers de prendre des « sanctions appropriées, en pareilles circonstances, à l'encontre de tous les acteurs et partisans de ce coup de force constitutionnel, le Président de la République, les députés ayant voté la proposition de loi qui porte gravement atteinte à la démocratie, les Ministres et Haut fonctionnaires chargés de l'exécution dudit coup de force, si toutefois la date prévue pour l'élection présidentielle du 25 février 2024 n'est pas respectée. »
Du côté de la Gauche on exige le respect du calendrier républicain
Depuis le 20 janvier 2024, date de la publication de la décision. Du Conseil Constitutionnel fixant la liste définitive des candidats à l'élection présidentielle du 25 février 2024, un bouillonnement politique sans précédent est observé au Sénégal. Des acteurs politiques, non seulement contestent la décision du Conseil constitutionnel, mais même vont jusqu'à porter de graves accusations contre certains de ses membres et demander et obtenir une commission d'enquête parlementaire. C'est le moment choisi par d'autres pour demander, voire exiger le report de l'élection présidentielle.
Pour les partis membres de la Confédération pour la démocratique et de socialisme, regroupant les partis de gauche « un report des élections non seulement est juridiquement impossible mais aussi politiquement inopportun »
Pour eux : « Il n'existe dans le pays aucune crise institutionnelle, aucune interruption du fonctionnement régulier des institutions pouvant justifier un tel report. C'est pourquoi, fidèle à ses convictions et à ses positions constantes, fondées sur le respect des principes républicains dont le respect du calendrier électoral, la défense de la démocratie et de l'Etat de droit et des intérêts des populations, la CDS rejette catégoriquement toute tentative de banaliser et de décrédibiliser les institutions républicaines, quelles qu'elles soient le Président de la République, l'Assemblée nationale, le Conseil constitutionnel, les Cours et tribunaux, le Gouvernement. »
La CDS rappelle qu'aucun intérêt privé ne peut « primer sur l'intérêt national ». Elle rejette également « toute tentative ou velléité de tenir l'élection à une date autre que celle fixée en conformité avec les règles qui régissent les consultations électorales »
La CDS exige de tous les acteurs : « le respect des prérogatives de toutes les institutions, gage de la stabilité et de la paix civile. Le respect scrupuleux du calendrier républicain et la tenue de l'élection présidentielle le 25 février 2024. ».
« (…) Cette décision du chef de l'Etat demeure une véritable agression contre la Constitution et un manque considérable de respect et de considération vis-à-vis du peuple souverain. Dans la foulée, le chef de l'Etat a annoncé la tenue prochaine d'un dialogue. Le Forum Civil tient à rappeler au peuple sénégalais qu'il a toujours répondu présent à chaque fois que le chef de l'Etat a eu à appeler à des concertations », peut-on lire dans le communiqué signé par Abdoul Maliky Bousso, chargé des Programmes au Bureau Exécutif du Forum civil.
Face à la destructrice des fondements de la démocratie sénégalaise et de l'Etat de droit, le Forum civil demande à l'Union Africaine, à la CEDEAO, aux Etats Unis, à l'Union Européenne, au Canada, à la Grande Bretagne et aux autres partenaires Techniques et Financiers de prendre des « sanctions appropriées, en pareilles circonstances, à l'encontre de tous les acteurs et partisans de ce coup de force constitutionnel, le Président de la République, les députés ayant voté la proposition de loi qui porte gravement atteinte à la démocratie, les Ministres et Haut fonctionnaires chargés de l'exécution dudit coup de force, si toutefois la date prévue pour l'élection présidentielle du 25 février 2024 n'est pas respectée. »
Du côté de la Gauche on exige le respect du calendrier républicain
Depuis le 20 janvier 2024, date de la publication de la décision. Du Conseil Constitutionnel fixant la liste définitive des candidats à l'élection présidentielle du 25 février 2024, un bouillonnement politique sans précédent est observé au Sénégal. Des acteurs politiques, non seulement contestent la décision du Conseil constitutionnel, mais même vont jusqu'à porter de graves accusations contre certains de ses membres et demander et obtenir une commission d'enquête parlementaire. C'est le moment choisi par d'autres pour demander, voire exiger le report de l'élection présidentielle.
Pour les partis membres de la Confédération pour la démocratique et de socialisme, regroupant les partis de gauche « un report des élections non seulement est juridiquement impossible mais aussi politiquement inopportun »
Pour eux : « Il n'existe dans le pays aucune crise institutionnelle, aucune interruption du fonctionnement régulier des institutions pouvant justifier un tel report. C'est pourquoi, fidèle à ses convictions et à ses positions constantes, fondées sur le respect des principes républicains dont le respect du calendrier électoral, la défense de la démocratie et de l'Etat de droit et des intérêts des populations, la CDS rejette catégoriquement toute tentative de banaliser et de décrédibiliser les institutions républicaines, quelles qu'elles soient le Président de la République, l'Assemblée nationale, le Conseil constitutionnel, les Cours et tribunaux, le Gouvernement. »
La CDS rappelle qu'aucun intérêt privé ne peut « primer sur l'intérêt national ». Elle rejette également « toute tentative ou velléité de tenir l'élection à une date autre que celle fixée en conformité avec les règles qui régissent les consultations électorales »
La CDS exige de tous les acteurs : « le respect des prérogatives de toutes les institutions, gage de la stabilité et de la paix civile. Le respect scrupuleux du calendrier républicain et la tenue de l'élection présidentielle le 25 février 2024. ».
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