"Nous avons reçu l'information la plus éprouvante et la plus tragique que nous puissions annoncer à notre peuple. À 16h25 (20h55 GMT) aujourd'hui 5 mars, est mort notre commandant président Hugo Chavez Frias", a déclaré M. Maduro.
Lors d'une intervention télévisée, les principaux chefs militaires vénézuéliens ont réagi à la mort du "Comandante" en promettant d'être loyaux au vice-président, que Hugo Chavez avait choisi comme son successeur.
"Nous sommes unis pour respecter et faire respecter la Constitution et la volonté de notre dirigeant commandant en chef Hugo Rafael Chavez Frias", a déclaré le ministre de la Défense, Diego Molero.
Les autorités ont décrété sept jours de deuil et des funérailles nationales sont prévues vendredi pour Hugo Chavez qui était aussi le chef de file de la gauche latino-américaine.
Peu après l'annonce du décès de Hugo Chavez, la capitale a plongé dans un silence pesant. De nombreux commerces et l'ensemble des transports publics ont immédiatement cessé de fonctionner alors que des centaines de partisans du "comandante", visiblement incrédules, sont spontanément sortis dans la rue.
Plusieurs appels au calme ont été lancés par Nicolas Maduro qui a également annoncé que l'armée et la police avaient été déployées dans le pays "pour accompagner et protéger notre peuple et garantir la paix".
Réactions internationales
Sur le plan international, la première réaction est venue de la présidente du Brésil Dilma Rousseff, qui a évoqué une "perte irréparable". "Nous n'avons pas toujours été intégralement d'accord avec le président Chavez mais sa disparition représente une perte irréparable. Il était un ami du Brésil et du peuple brésilien", a-t-elle déclaré lors d'une réunion publique.
Le président Barack Obama a, quant à lui, affirmé que les États-Unis soutenaient les Vénézuéliens après la mort du leader, réputé fer de lance de l’anti-impérialisme. Il a par ailleurs souhaité des "relations constructives" avec le futur gouvernement du Venezuela dans un "nouveau chapitre" de son histoire.
Les "ennemis" du Venezuela responsables de la mort de Chavez
Avant l’annonce de la mort du chef d’État, le vice-président avait, lors d’une allocution, accusé les "ennemis" du Venezuela d’avoir provoqué la maladie de Chavez et avait déclaré l’expulsion de deux membres de l’ambassade américaine de Caracas, soupçonnés de conspiration contre le régime vénézuélien.
Aux prises avec un cancer de la zone pelvienne depuis juin 2011, le leader bolivarien avait subi sa quatrième et dernière opération à Cuba le 11 décembre 2012. Depuis, Hugo Chavez n’était plus réapparu en public et, après deux mois d’hospitalisation à La Havane, il était rentré à Caracas le 18 février. Son état de santé s’était fortement aggravé durant les dernière heures, avait annoncé le gouvernement.
Élu pour la première fois à la tête du pays en décembre 1998, le dirigeant avait remporté son quatrième mandat présidentiel en octobre 2012. Devant son incapacité à se déplacer en raison de son hospitalisation, la justice vénézuélienne avait autorisé Hugo Chavez à effectuer sa prestation de serment après le 10 janvier, date initialement fixée. Une décision alors dénoncée par l’opposition.
Selon la Constitution vénézuélienne, son décès implique la tenue d’une nouvelle élection présidentielle d’ici 30 jours. Nicolas Maduro, en tant que nouveau chef de file du parti socialiste au pouvoir, devrait être opposé au gouverneur Enrique Capriles, candidat malheureux contre Hugo Chavez en octobre.
Source: France24.comb[
Lors d'une intervention télévisée, les principaux chefs militaires vénézuéliens ont réagi à la mort du "Comandante" en promettant d'être loyaux au vice-président, que Hugo Chavez avait choisi comme son successeur.
"Nous sommes unis pour respecter et faire respecter la Constitution et la volonté de notre dirigeant commandant en chef Hugo Rafael Chavez Frias", a déclaré le ministre de la Défense, Diego Molero.
Les autorités ont décrété sept jours de deuil et des funérailles nationales sont prévues vendredi pour Hugo Chavez qui était aussi le chef de file de la gauche latino-américaine.
Peu après l'annonce du décès de Hugo Chavez, la capitale a plongé dans un silence pesant. De nombreux commerces et l'ensemble des transports publics ont immédiatement cessé de fonctionner alors que des centaines de partisans du "comandante", visiblement incrédules, sont spontanément sortis dans la rue.
Plusieurs appels au calme ont été lancés par Nicolas Maduro qui a également annoncé que l'armée et la police avaient été déployées dans le pays "pour accompagner et protéger notre peuple et garantir la paix".
Réactions internationales
Sur le plan international, la première réaction est venue de la présidente du Brésil Dilma Rousseff, qui a évoqué une "perte irréparable". "Nous n'avons pas toujours été intégralement d'accord avec le président Chavez mais sa disparition représente une perte irréparable. Il était un ami du Brésil et du peuple brésilien", a-t-elle déclaré lors d'une réunion publique.
Le président Barack Obama a, quant à lui, affirmé que les États-Unis soutenaient les Vénézuéliens après la mort du leader, réputé fer de lance de l’anti-impérialisme. Il a par ailleurs souhaité des "relations constructives" avec le futur gouvernement du Venezuela dans un "nouveau chapitre" de son histoire.
Les "ennemis" du Venezuela responsables de la mort de Chavez
Avant l’annonce de la mort du chef d’État, le vice-président avait, lors d’une allocution, accusé les "ennemis" du Venezuela d’avoir provoqué la maladie de Chavez et avait déclaré l’expulsion de deux membres de l’ambassade américaine de Caracas, soupçonnés de conspiration contre le régime vénézuélien.
Aux prises avec un cancer de la zone pelvienne depuis juin 2011, le leader bolivarien avait subi sa quatrième et dernière opération à Cuba le 11 décembre 2012. Depuis, Hugo Chavez n’était plus réapparu en public et, après deux mois d’hospitalisation à La Havane, il était rentré à Caracas le 18 février. Son état de santé s’était fortement aggravé durant les dernière heures, avait annoncé le gouvernement.
Élu pour la première fois à la tête du pays en décembre 1998, le dirigeant avait remporté son quatrième mandat présidentiel en octobre 2012. Devant son incapacité à se déplacer en raison de son hospitalisation, la justice vénézuélienne avait autorisé Hugo Chavez à effectuer sa prestation de serment après le 10 janvier, date initialement fixée. Une décision alors dénoncée par l’opposition.
Selon la Constitution vénézuélienne, son décès implique la tenue d’une nouvelle élection présidentielle d’ici 30 jours. Nicolas Maduro, en tant que nouveau chef de file du parti socialiste au pouvoir, devrait être opposé au gouverneur Enrique Capriles, candidat malheureux contre Hugo Chavez en octobre.
Source: France24.comb[