Cette commission, née de la volonté des deux présidents, avait été annoncée lors de la visite d'Emmanuel Macron il y a deux ans au Cameroun. Elle devait dépoussiérer des archives jusqu'ici gardées secrètes sur la période allant de 1945 à 1971, pendant laquelle la France a mené une guerre sanglante contre des nationalistes opposés à la présence de cette ancienne puissance colonisatrice au Cameroun.
En deux ans de travaux, la commission dit avoir dépouillé 1 100 cartons d'archives, avoir eu accès à 2 300 documents déclassifiés et réalisé une centaine d'entretiens, entre autres. Un travail que les membres qualifient de « titanesque » et qui n'a pas été sans défis, l'équipe étant pluridisciplinaire, constituée de quatorze experts équitablement répartis entre français et camerounais.
Alvine Ndi Assembe, historienne camerounaise, est une membre de la commission : « En tant qu'individus ayant des trajectoires différentes, nous avions chacun ses sensibilités. J'en veux pour exemple mes divergences avec le professeur Koufan sur le rôle du président Ahmadou Ahidjo, ça a été très tendu. Et Dieu seul sait combien de fois nous avons dû écrire des parties du rapport ensemble ».
Répandre les nouvelles connaissances
Si les présidents Emmanuel Macron et Paul Biya ont eu la primeur de ce volumineux travail consigné dans un rapport de mille pages, l'historienne française Karine Ramondy, qui co-présidait avec le chanteur camerounais Blick Bassy cette commission, a assuré que le rapport serait disponible en libre accès sur Internet.
Cette volonté de partage ne s'arrête pas là : des recommandations ont ainsi été faites pour que cette période trouble et méconnue de l'histoire du Cameroun soit enseignée. « L'une des demandes qui a été faite aux deux présidents de la République, c'est de faire entrer cette guerre du Cameroun comme une autre guerre de décolonisation dans les programmes scolaires. Nous avons fait des recommandations, et nous les avons faites tout notre sérieux, notre objectivité, mais là suite politique ne nous appartient pas », rappelle Alvine Ndi Assembe.
Une préoccupation à laquelle le président Paul Biya a fait lui aussi mention au palais de l'unité lors de la réception du rapport. Il a évoqué la construction de lieux de mémoire à travers le pays et l'adoption de nouveaux programmes d'enseignement.
En deux ans de travaux, la commission dit avoir dépouillé 1 100 cartons d'archives, avoir eu accès à 2 300 documents déclassifiés et réalisé une centaine d'entretiens, entre autres. Un travail que les membres qualifient de « titanesque » et qui n'a pas été sans défis, l'équipe étant pluridisciplinaire, constituée de quatorze experts équitablement répartis entre français et camerounais.
Alvine Ndi Assembe, historienne camerounaise, est une membre de la commission : « En tant qu'individus ayant des trajectoires différentes, nous avions chacun ses sensibilités. J'en veux pour exemple mes divergences avec le professeur Koufan sur le rôle du président Ahmadou Ahidjo, ça a été très tendu. Et Dieu seul sait combien de fois nous avons dû écrire des parties du rapport ensemble ».
Répandre les nouvelles connaissances
Si les présidents Emmanuel Macron et Paul Biya ont eu la primeur de ce volumineux travail consigné dans un rapport de mille pages, l'historienne française Karine Ramondy, qui co-présidait avec le chanteur camerounais Blick Bassy cette commission, a assuré que le rapport serait disponible en libre accès sur Internet.
Cette volonté de partage ne s'arrête pas là : des recommandations ont ainsi été faites pour que cette période trouble et méconnue de l'histoire du Cameroun soit enseignée. « L'une des demandes qui a été faite aux deux présidents de la République, c'est de faire entrer cette guerre du Cameroun comme une autre guerre de décolonisation dans les programmes scolaires. Nous avons fait des recommandations, et nous les avons faites tout notre sérieux, notre objectivité, mais là suite politique ne nous appartient pas », rappelle Alvine Ndi Assembe.
Une préoccupation à laquelle le président Paul Biya a fait lui aussi mention au palais de l'unité lors de la réception du rapport. Il a évoqué la construction de lieux de mémoire à travers le pays et l'adoption de nouveaux programmes d'enseignement.
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