La poignée de main de la semaine dernière entre Omar el-Béchir et Salva Kiir n'a pas réussi à appaiser les tensions. Photo AFP/Jenny Vaughan
Une poignée de main ne fait pas la paix. Une semaine jour pour jour après la rencontre entre les présidents Salva Kiir et Omar el-Béchir à Addis-Abéba le, torchon brûle à nouveau entre les deux Soudans.
Les deux parties doivent pourtant reprendre, ce dimanche, leurs difficiles et fragiles négociations sur la démarcation de la frontière et le partage de la manne pétrolière du Soudan d'avant la partition.
Juba a déjà fait savoir qu'il ne serait plus question de pourparlers directs, mais seulement par l'entremise des médiateurs. Le nouveau Soudan indépendant soupçonne Khartoum de vouloir faire dérailler le processus de négociations. « Il y a des gens au sein du régime de Khartoum qui ne veulent pas des pourparlers. C'est pour cela qu'ils nous bombardent », a affirmé le ministre sud-soudanais de la Communication.
L'escalade des violences à la fin du mois de mars dernier avait abouti à la rupture des négociations. Elles ont laborieusement repris fin mai. L'Union africaine et l'ONU ont imposé un ultimatum aux deux Soudans pour qu'ils règlent leurs différends d'ici le 2 août prochain, faute de quoi ils subiront des sanctions.
La menace sera-t-elle suffisante pour ramener les deux frères ennemis à la raison ? Rien n'est moins sûr. Les tensions n'ont cessé de s'exacerber entre les deux pays depuis que le Soudan du Sud a déclaré son indépendance en juillet 2011.
Source: RFI
Les deux parties doivent pourtant reprendre, ce dimanche, leurs difficiles et fragiles négociations sur la démarcation de la frontière et le partage de la manne pétrolière du Soudan d'avant la partition.
Juba a déjà fait savoir qu'il ne serait plus question de pourparlers directs, mais seulement par l'entremise des médiateurs. Le nouveau Soudan indépendant soupçonne Khartoum de vouloir faire dérailler le processus de négociations. « Il y a des gens au sein du régime de Khartoum qui ne veulent pas des pourparlers. C'est pour cela qu'ils nous bombardent », a affirmé le ministre sud-soudanais de la Communication.
L'escalade des violences à la fin du mois de mars dernier avait abouti à la rupture des négociations. Elles ont laborieusement repris fin mai. L'Union africaine et l'ONU ont imposé un ultimatum aux deux Soudans pour qu'ils règlent leurs différends d'ici le 2 août prochain, faute de quoi ils subiront des sanctions.
La menace sera-t-elle suffisante pour ramener les deux frères ennemis à la raison ? Rien n'est moins sûr. Les tensions n'ont cessé de s'exacerber entre les deux pays depuis que le Soudan du Sud a déclaré son indépendance en juillet 2011.
Source: RFI
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