Trois mois après avoir concrétisé la deuxième alternance politique à la tête de l’Etat, les électeurs se rendent aux urnes pour renouveler les 150 sièges de députés devant consacrer la douzième législature du Sénégal. Au total, 24 listes de partis ou coalitions participent à ces élections législatives du 1er juillet, soit 10 listes de plus que lors du scrutin de 2007, boycotté par les ténors de l’opposition qui remettaient en cause la fiabilité du fichier électoral. Large vainqueur de ces élections, la coalition « Sopi 2007 » avait obtenu 131 sièges de députés sur les 150 devant être pourvus. Les partisans de Me Abdoulaye Wade avaient remporté les 90 sièges en jeu sur la liste majoritaire départementale et 41 autres sur les 60 en compétition sur la liste nationale proportionnelle.
Macky Sall, l’actuel président de la République, va-t-il bénéficier de la même majorité absolue à l’Assemblée nationale que celle du Pds? La question semble turlupiner tous les observateurs de la scène politique. Et pour cause, l’émiettement du champ politique, au lendemain de la défaite d’Abdoulaye Wade, avec la naissance de Bokk Guiss Guiss, comme l’effritement de la coalition Bennoo Bokk Yakaar qui a porté la candidature de Macky au second tour de la présidentielle, avec des leaders comme Moussa Tine, Imam Mbaye Niang, Serigne Mansour Sy Djamil, Me El Hadji Diouf et autre Talla Sylla qui candidatent sous leurs propres listes, augurent de chaudes empoignades pour ces joutes de demain.
Qui plus est, la morosité d’une campagne électorale qui a eu du mal à mobiliser les foules durant 21 jours, à Dakar comme à l’intérieur du pays, semble manifester une désaffection notable des électeurs par rapport aux joutes législatives. Confirmant par là une vérité qui se précise dans le champ politique, d’une élection à une autre. Les Sénégalais se mobilisent davantage pour la présidentielle, « rencontre d’un homme et de son peuple », que pour toute autre élection. Conséquence de cet état de fait : la menace d’une abstention massive des électeurs guette les joutes de ce dimanche, selon bien d’observateurs de la scène politique. Les militaires et paramilitaires ont déjà annoncé la couleur. Samedi et dimanche derniers, ils se sont peu déplacés pour exprimer leurs suffrages.
Des taux de participation extrêmement faibles ont été ainsi enregistrés à travers le pays, lors du vote militaire et paramilitaire. Dans le département de Saint-Louis par exemple, le taux de participation a été de 7%, encore plus faible que lors des premier et second tours de la présidentielle (13,66% et 14,85%). Seuls 98 militaires et paramilitaires sur 1385 électeurs inscrits ont sacrifié à leur devoir citoyen.
La tendance sera-t-elle renversée, ce dimanche, au cours de ces élections législatives placées sous le régime de la parité intégrale homme-femme dans les fonctions électives. Les Sénégalais vont-ils parachever la victoire de Macky Sall à la présidentielle et donner au niveau de l’hémicycle les moyens nécessaires au nouveau chef de l’Etat pour appliquer sa « gouvernance de rupture » annoncée ? La réponse est attendue des électeurs demain.
Dépêche – Sud Quotidien
Macky Sall, l’actuel président de la République, va-t-il bénéficier de la même majorité absolue à l’Assemblée nationale que celle du Pds? La question semble turlupiner tous les observateurs de la scène politique. Et pour cause, l’émiettement du champ politique, au lendemain de la défaite d’Abdoulaye Wade, avec la naissance de Bokk Guiss Guiss, comme l’effritement de la coalition Bennoo Bokk Yakaar qui a porté la candidature de Macky au second tour de la présidentielle, avec des leaders comme Moussa Tine, Imam Mbaye Niang, Serigne Mansour Sy Djamil, Me El Hadji Diouf et autre Talla Sylla qui candidatent sous leurs propres listes, augurent de chaudes empoignades pour ces joutes de demain.
Qui plus est, la morosité d’une campagne électorale qui a eu du mal à mobiliser les foules durant 21 jours, à Dakar comme à l’intérieur du pays, semble manifester une désaffection notable des électeurs par rapport aux joutes législatives. Confirmant par là une vérité qui se précise dans le champ politique, d’une élection à une autre. Les Sénégalais se mobilisent davantage pour la présidentielle, « rencontre d’un homme et de son peuple », que pour toute autre élection. Conséquence de cet état de fait : la menace d’une abstention massive des électeurs guette les joutes de ce dimanche, selon bien d’observateurs de la scène politique. Les militaires et paramilitaires ont déjà annoncé la couleur. Samedi et dimanche derniers, ils se sont peu déplacés pour exprimer leurs suffrages.
Des taux de participation extrêmement faibles ont été ainsi enregistrés à travers le pays, lors du vote militaire et paramilitaire. Dans le département de Saint-Louis par exemple, le taux de participation a été de 7%, encore plus faible que lors des premier et second tours de la présidentielle (13,66% et 14,85%). Seuls 98 militaires et paramilitaires sur 1385 électeurs inscrits ont sacrifié à leur devoir citoyen.
La tendance sera-t-elle renversée, ce dimanche, au cours de ces élections législatives placées sous le régime de la parité intégrale homme-femme dans les fonctions électives. Les Sénégalais vont-ils parachever la victoire de Macky Sall à la présidentielle et donner au niveau de l’hémicycle les moyens nécessaires au nouveau chef de l’Etat pour appliquer sa « gouvernance de rupture » annoncée ? La réponse est attendue des électeurs demain.
Dépêche – Sud Quotidien
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