Les États-Unis se déclarent « déterminés à maintenir une dissuasion crédible, robuste, prête à l'emploi dans l'Indo-Pacifique, y compris à travers le détroit de Taïwan », a dit le ministre américain de la Défense, Pete Hegseth, dimanche 30 mars, après des entretiens à Tokyo avec son homologue japonais Gen Nakatani. « Le Japon serait en première ligne face à toute éventualité dans le Pacifique occidental, et nous sommes solidaires (...) Les États-Unis et le Japon sont fermement unis face aux actions agressives et coercitives des communistes chinois », a ajouté le chef du Pentagone.
« Force extraordinaire de l'alliance américano-japonaise »
« C'est pourquoi le ministre Nakatani et moi-même avons évoqué aujourd'hui la situation sécuritaire critique et urgente autour du Japon, et discuté des mesures à prendre pour y remédier », a encore indiqué Pete Hegseth à la presse. Avec des incursions aériennes quasi quotidiennes, Pékin a intensifié sa pression militaire ces dernières années autour de Taïwan, une île gouvernée de facto de façon autonome mais dont la Chine populaire revendique la souveraineté et n'exclut pas d'en prendre le contrôle par la force.
« Les réunions d'aujourd'hui ont confirmé la force extraordinaire de l'alliance américano-japonaise (...) il est clair pour moi que notre alliance est la pierre angulaire de la paix et de la sécurité » dans la région Asie-Pacifique, a insisté M. Hegseth. Le Japon reste très dépendant des États-Unis pour sa sécurité : 54 000 militaires américains sont stationnés dans l'archipel, principalement à Okinawa, à l'est de Taïwan.
Alors que Washington pousse Tokyo à accroître ses dépenses militaires, « nous n'avons pas communiqué de chiffres précis » sur le sujet, a également déclaré le secrétaire américain à la Défense. Abandonnant son strict positionnement pacifiste, Tokyo s'efforce de se doter de capacités de « contre-attaque » et de doubler ses dépenses militaires pour atteindre 2% du PIB, mais son allié américain pourrait lui demander d'aller au-delà.
« Bonnes décisions »
« Nous sommes convaincus que le Japon prendra les bonnes décisions sur ses capacités nécessaires au sein de notre alliance pour garantir notre solidarité. Le Japon a été un allié modèle, nous n'avons aucun doute que cela continuera, mais nous reconnaissons ensemble qu'il faut que chacun en fasse davantage » a enfin déclaré M. Hegseth. Plus tôt cette semaine, le ministre américain a entamé sa tournée en Asie par une visite à Manille, où il a estimé, vendredi 28 mars, qu'États-Unis et Philippines devaient se « serrer les coudes » face aux « menaces que font peser les Chinois communistes ».
Les garde-côtes chinois ont fréquemment des altercations avec leurs homologues philippins, Pékin revendiquant une grande partie des îles et récifs de la mer de Chine méridionale.
« Force extraordinaire de l'alliance américano-japonaise »
« C'est pourquoi le ministre Nakatani et moi-même avons évoqué aujourd'hui la situation sécuritaire critique et urgente autour du Japon, et discuté des mesures à prendre pour y remédier », a encore indiqué Pete Hegseth à la presse. Avec des incursions aériennes quasi quotidiennes, Pékin a intensifié sa pression militaire ces dernières années autour de Taïwan, une île gouvernée de facto de façon autonome mais dont la Chine populaire revendique la souveraineté et n'exclut pas d'en prendre le contrôle par la force.
« Les réunions d'aujourd'hui ont confirmé la force extraordinaire de l'alliance américano-japonaise (...) il est clair pour moi que notre alliance est la pierre angulaire de la paix et de la sécurité » dans la région Asie-Pacifique, a insisté M. Hegseth. Le Japon reste très dépendant des États-Unis pour sa sécurité : 54 000 militaires américains sont stationnés dans l'archipel, principalement à Okinawa, à l'est de Taïwan.
Alors que Washington pousse Tokyo à accroître ses dépenses militaires, « nous n'avons pas communiqué de chiffres précis » sur le sujet, a également déclaré le secrétaire américain à la Défense. Abandonnant son strict positionnement pacifiste, Tokyo s'efforce de se doter de capacités de « contre-attaque » et de doubler ses dépenses militaires pour atteindre 2% du PIB, mais son allié américain pourrait lui demander d'aller au-delà.
« Bonnes décisions »
« Nous sommes convaincus que le Japon prendra les bonnes décisions sur ses capacités nécessaires au sein de notre alliance pour garantir notre solidarité. Le Japon a été un allié modèle, nous n'avons aucun doute que cela continuera, mais nous reconnaissons ensemble qu'il faut que chacun en fasse davantage » a enfin déclaré M. Hegseth. Plus tôt cette semaine, le ministre américain a entamé sa tournée en Asie par une visite à Manille, où il a estimé, vendredi 28 mars, qu'États-Unis et Philippines devaient se « serrer les coudes » face aux « menaces que font peser les Chinois communistes ».
Les garde-côtes chinois ont fréquemment des altercations avec leurs homologues philippins, Pékin revendiquant une grande partie des îles et récifs de la mer de Chine méridionale.
Autres articles
-
Gaza: 322 enfants tués depuis la reprise des bombardements israéliens, déplore l'Unicef
-
États-Unis: le Wisconsin élit une juge progressiste à sa Cour suprême et inflige un revers à Elon Musk
-
Ukraine: 45 000 personnes sans électricité après une frappe russe sur Kherson
-
Algérie: Paris et Alger annoncent la reprise de leur coopération sécuritaire et migratoire (communiqué conjoint)
-
Elon Musk réagit à la condamnation de Marine Le Pen : "Il y aura un retour de bâton"