Comme on pouvait l’imaginer, pour son premier bureau politique de l’année 2010, le Parti socialiste n’a pas manqué de revenir sur le discours à la Nation du chef de l’Etat. Et c’est pour s’attaquer à sa « longueur » qui a été selon les socialistes une tribune pour Wade de se lancer dans « une démagogie » qui n’a rien à voir avec les réalités du pays ; « Une fois de plus, face à la réalité des faits qui indexent sa gouvernance toxique, Abdoulaye Wade s’est abîmé, lors de son discours fleuve du nouvel an, dans une démagogie inutile où l’autosatisfaction le disputait au laconisme, si ce n’est à l’esquive sur des questions vitales pour la Nation » laisse entendre le PS dans son communiqué du mercredi 6 janvier 2010 qui poursuit que « Abdoulaye Wade a choisi d’ignorer les difficultés croissantes des populations confrontées à l’érosion continue du pouvoir d’achat, à la crise chronique de l’école sénégalaise, aux difficultés des entreprises du secteur privé, etc. ».
Par ailleurs, les camarades de Ousmane Tanor Dieng sont aussi revenus sur les propos « blasphématoires » qui s’attaquent au pilier de la foi chrétienne et agressent par la même occasion la Nation sans toutefois se résoudre malgré l’indignation générale à retirer ses propos « consternants » et à présenter ses sincères excuses aux Chrétiens pour les avoir blessés dans leur foi et pour le « sacrilège de la profanation » de la Cathédrale, lit-on dans le communiqué.
Sur le plan du processus, le PS qui accuse Me Wade d’avoir été clair obscur au cours de son adresse de fin d’année estime que pour un dialogue serein et apaisé, l’initiative appartient à Wade qui « doit permettre la poursuite des discussions dans un cadre qui assure un vrai consensus capable de prémunir notre pays contre des compétitions électorales tumultueuses et grosses de danger pour la sauvegarde de notre démocratie, voire la survie même de notre Nation ». Pour se faire, le PS « l’invite à mettre en place une Commission cellulaire présidée par une personnalité indépendante de la société civile qui, à l’image des Commissions cellulaire dirigées par le Président Kéba MBAYE, les Professeurs Ibou DIAÏTE et Babacar GUEYE, serait chargée de conduire les concertations et de mettre à équidistance le Ministère de l’Intérieur, la Coalition Sopi pour Demain et l’opposition ».
Par ailleurs, les camarades de Ousmane Tanor Dieng sont aussi revenus sur les propos « blasphématoires » qui s’attaquent au pilier de la foi chrétienne et agressent par la même occasion la Nation sans toutefois se résoudre malgré l’indignation générale à retirer ses propos « consternants » et à présenter ses sincères excuses aux Chrétiens pour les avoir blessés dans leur foi et pour le « sacrilège de la profanation » de la Cathédrale, lit-on dans le communiqué.
Sur le plan du processus, le PS qui accuse Me Wade d’avoir été clair obscur au cours de son adresse de fin d’année estime que pour un dialogue serein et apaisé, l’initiative appartient à Wade qui « doit permettre la poursuite des discussions dans un cadre qui assure un vrai consensus capable de prémunir notre pays contre des compétitions électorales tumultueuses et grosses de danger pour la sauvegarde de notre démocratie, voire la survie même de notre Nation ». Pour se faire, le PS « l’invite à mettre en place une Commission cellulaire présidée par une personnalité indépendante de la société civile qui, à l’image des Commissions cellulaire dirigées par le Président Kéba MBAYE, les Professeurs Ibou DIAÏTE et Babacar GUEYE, serait chargée de conduire les concertations et de mettre à équidistance le Ministère de l’Intérieur, la Coalition Sopi pour Demain et l’opposition ».
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