Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Les agents de l’hôpital Grand Yoff près à durcir le ton

Les travailleurs de l’Hôpital Général de Grand Yoff (HOGGY), ex-CTO ont encore battu le macadam. Ils ont lors de leur marche qui a démarré de l’hôpital à la route de Front de Terre vers le rond point, réclamé la satisfaction de leurs revendications et le départ du directeur. Les agents de HOGGY décrient les conditions de travail et s’insurgent contre 18 mois d’arriérés de salaires. Ils ont, par ailleurs, dénoncé le mutisme du ministre de la santé qui ne souhaite pas, selon eux les recevoir.



marche des travailleurs de HOGGY
marche des travailleurs de HOGGY
Les agents de l’Hôpital Général de Grand Yoff (HOGGY) ont entamé leur troisième plan d’actions par une marche. Les membres de la section du Syndicat Unique des Travailleurs de la Santé et de l’Action Sociale (SUTSAS) de l’ex-CTO ont marché ce jeudi 4 juin avec leur blouse blanche de leur lieu de travail au rond point Liberté 6. Après cette étape, ils vont aller en grève générale les 8 et 9 juin prochain au cas où, ils n’obtiennent pas gain de cause.

Les travailleurs, par la voix du secrétaire général adjoint de la SUTSAS hôpital Grand Yoff, Cheikh Seck exigent le départ du directeur de l’hôpital qui, selon eux, est responsable des problèmes. Ces agents qui avaient laissé les 18 mois de salaires et 6 mois de primes comptent désormais mettre ce point dans leurs revendications, cela après que le directeur ait, selon eux, déclaré dans une radio de la place que «la structure n’a pas de problème d’argent car elle détient 4 milliards de capital». Cheikh Seck a estimé que: «si ce que dit le directeur est vrai, il n’a qu’a remboursé les salaires des travailleurs». Il a indiqué qu’ils ne veulent pas «être complice de la situation nébuleuse de l’hôpital. Ils demandent ainsi le paiement des 1milliards 300mille francs CFA».

Les blouses blanches ont, en outre, dénoncé le mutisme du ministère de la santé. «Ils (les responsables du ministère) refusent de les recevoir pour discuter du problème alors qu’ils ne sont pas aussi gradés que nous» a martelé Cheikh Seck. Il a dans le même sillage, indiqué que: «même le Premier ministre, dés sa nomination, a pris son bâton de pèlerin afin de régler les foyers de tension a fortiori, le ministre de la santé».


Ndeye Maty Diagne

Jeudi 4 Juin 2009 - 17:40


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter