Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Les avocats de Khalifa Sall engagent "la bataille de l’Etat de droit" et...

Après leur retrait à l’audience, suite à la décision de la cour d’Appel de Dakar de rejeter toutes leurs exceptions, les avocats de Khalifa Sall ont fait face, ce vendredi, à la presse pour revenir sur les raisons de cette mesure. Selon Mes Ousseynou Fall, Kouraîchi Ba, El Mamadou Ndiaye, Amadou Aly Kane, entre autres, au vu de la tournure de la procédure, il n’était plus question de participer aux débats.



Selon Me Amadou Aly Kane, « nous nous parlons de retrait, et non de boycott. Même quelqu’un qui n’a pas d’avocats, le rôle du juge c’est d’appliquer la loi. Avec notre présence, sans notre présence, il doit appliquer la loi. Aujourd’hui, la bataille de droit est terminée. C’est la bataille de l’Etat de droit qui reste, c’est ça le vrai débat ».
 
Suffisant pour Me El Mamadou Ndiaye de soutenir : « Nous avions soulevé 9 demandes mais la Cour d’Appel de Dakar les a, toutes, rejetées. La dernière qui nous restait, c’est le débat sur le fond. Nous avions décidé de ne pas y participer dans la mesure où, le procès n’est plus équitable ».
 
Me Ousseynou Fall pour sa part, parle de « mépris total et d’hostilité manifeste du juge  Demba Kandji vis-à-vis des avocats et des prévenus ». Pour lui, avec l’arrêt de la Cedeao, tous les avocats du maire de Dakar s’attendaient à une « libération du maire de Dakar ».
 
Mieux dit-il, « Demba Kandji a commis une turpitude. Lorsqu’on vous appelle pour répondre à une convocation il faut qu’on sache ce dont on vous reproche. Ce dossier est tacheté. Demba Kandji a déjà son arrêt rédigé par Macky Sall ».
 
En rappel, cet arrêt de la Cour de justice de la Cedeao a condamné l’Etat du Sénégal pour « violation des droits de l’hommes des prévenus » dans l’affaire de la Caisse d’avance de la ville de Dakar.
 
Cependant, quel que soit le verdict défavorable à leurs clients, les avocats de Khalifa Sall et Cie, ont promis de saisir la Cour suprême et le Conseil constitutionnel.
 
« Nous allons saisir et la Cour suprême et le Conseil constitutionnel où va continuer le combat », a annoncé Me Amadou Aly Kane. A sa suite, Me Alioune Cissé indique que toutes les autres voies de recours jusqu'à épuisement, seront du coup, exploitées.
 
« Après les juridictions nationales, nous allons saisir les juridictions internationales », a annoncé, à son tour, l'avocat.
 
Le gros problème, c'est, est-ce que toutes ces voies de recours en cas de condamnation, vont être épuisées avant le dépôt des candidatures à la présidentielle de 2019.


Vendredi 27 Juillet 2018 - 21:14


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter