Leurs mains sont liées, leurs corps calcinés, certains décapités, au milieu des broussailles. Une scène macabre devenue la signature du groupe paramilitaire russe Wagner au Mali. Sur les vidéos reçues par RFI, on entend les pleurs et les commentaires incrédules des villageois revenus filmer les lieux, de nuit.
Mardi 5 novembre, une patrouille de l'armée malienne et de Wagner circule dans la région de Nara. Selon les informations recoupées par RFI auprès d'habitants de la zone et de sources communautaires, humanitaires et sécuritaires maliennes, l'opération était dirigée par les mercenaires.
Dans la localité de Guirdé, vers 11 heures du matin, quatre personnes sont arrêtées. A Nourodji, deux autres. Des bergers, peuls et arabes. Le Jnim, liés à Al-Qaïda, est actif dans la zone. Il y a deux semaines, le 25 octobre, les jihadistes revendiquaient la pose d'une mine artisanale au passage d'un véhicule de l'armée. Le camp militaire de Mourdiah, dans la même région, a été visé à plusieurs reprises. En mai, les soldats maliens avaient victorieusement repoussé une attaque avant de mener des opérations de représailles dans les villages alentours et de se filmer eux-mêmes à côté de corps atrocement mutilés.
Selon les sources jointes par RFI, les six hommes arrêtés, exécutés puis brûlés mardi dernier ne portaient pas d'armes et circulaient avec leurs boeufs. L'armée malienne n'a pas communiqué sur cette opération. Sollicitée par RFI, elle n'a pas donné suite.
Mardi 5 novembre, une patrouille de l'armée malienne et de Wagner circule dans la région de Nara. Selon les informations recoupées par RFI auprès d'habitants de la zone et de sources communautaires, humanitaires et sécuritaires maliennes, l'opération était dirigée par les mercenaires.
Dans la localité de Guirdé, vers 11 heures du matin, quatre personnes sont arrêtées. A Nourodji, deux autres. Des bergers, peuls et arabes. Le Jnim, liés à Al-Qaïda, est actif dans la zone. Il y a deux semaines, le 25 octobre, les jihadistes revendiquaient la pose d'une mine artisanale au passage d'un véhicule de l'armée. Le camp militaire de Mourdiah, dans la même région, a été visé à plusieurs reprises. En mai, les soldats maliens avaient victorieusement repoussé une attaque avant de mener des opérations de représailles dans les villages alentours et de se filmer eux-mêmes à côté de corps atrocement mutilés.
Selon les sources jointes par RFI, les six hommes arrêtés, exécutés puis brûlés mardi dernier ne portaient pas d'armes et circulaient avec leurs boeufs. L'armée malienne n'a pas communiqué sur cette opération. Sollicitée par RFI, elle n'a pas donné suite.
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