Mouhamadou Lamine Signaté, étudiant en deuxième année de marketing, a nié catégoriquement les faits en jurant que les bijoux volés ont été retrouvés chez sa fiancée à Ouakam alors que lui habite à Liberté 6 Extension. Il avait pourtant déclaré à l’enquête préliminaire que les bijoux en question ont été retrouvés chez lui, après avoir reconnu le cambriolage de la bijouterie des Maristes. « C’est Ibrahima Thiam qui m’a vendu ces bijoux à 955.000 frs » avait-il juré. Quant au plaignant, Casimir Ibrahima Faye, il avait déclaré à la police que des personnes s’étaient présentées à lui comme étant des policiers et lui ont pris des montres de valeur et des numéraires.
Pour sa défense, Signaté a prétendu à la barre que c’est à la police qu’il a vu pour la première fois la victime. « J’ai acheté cette montre à Genève, mais j’ai oublié le prix. Il y a des choses qui ont été écrites dans cette procédure et que je n’ai pas dites » soutient-il. Une déclaration aux antipodes de celle qu’il avait tenue à la po- lice où il avait soutenu que c’est l’une de ses copines qui venait de Paris qui lui avait offert la montre. Malmené par le juge, Signaté change de version « C’est Amina Ndiaye à qui j’avais envoyé de l’argent qui m’a acheté cette montre à Genève. Et j’avais remis la facture au juge ». A l’enquête préliminaire, Signaté avait révélé avoir commis le cambriolage avec Ngagne Bitèye, de retour d’une discothèque. Ayant senti le besoin de vider sa vessie, ils ont marqué un arrêt et c’est à cet instant, selon lui, que les vigiles les auraient attaqués.
Le juge de lui rappeler que les vigiles ont trouvé sur place du maté- riel de cambriolage tout en lui rappelant qu’aux Hlm5, c’est eux qui avaient cambriolé la boutique de Seydou Demba Dia où des bonbonnes de gaz avaient été emportées. Selon toujours le juge, c’est un témoin, ayant remarqué la voiture de Signaté, qui a donné le numéro d’immatriculation à la police.
Des dénégations à n’en plus finir
Quant à Mamadou Lamine Sané, il a lui aussi nié les faits soutenant qu’il n’a jamais commis de cambriolage avec Signaté. « Je n’ai pas participé au cambriolage de Ouest Foire », a-t-il contesté vigoureusement. Ce- pendant à l’enquête préliminaire, il avait soutenu qu’à Mermoz, dans l’appartement de la dame Aminata Mbor, c’est lui qui l’avait étranglée au moment où les autres subtilisaient ses affaires. Pape Saër Ndiaye, qui était devant la barre en même temps que ses acolytes, lui, jure n’avoir jamais détenu de pistolet factice. « Je me suis rendu à la gendarmerie de Ouakam, mais personne ne m’a interpellé. Pour le vol des ordinateurs de la boutique de la Médina, je n’y suis pour rien » a-t-il tenté de se défendre alors que l’un de ses co-accusés soutenait que c’est lui qui avait cassé la porte. Tout en niant sa participation, il soutient n’avoir vu Signaté qu’à deux reprises. Lors de son anniversaire et lorsque qu’il est venu louer une Pick Up dans son parking.
Le maître des poursuites a rappelé les faits et expliqué que les accusés sont attraits à la barre pour répondre des faits d’association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit et tentative de vol. « Ils ont été surpris par le vigile Yérim Sow, qui, devant leur nombre, est allé chercher du renfort. Avant son retour, les accusés ont pris la fuite. Cependant, le vigile a pu relever la plaque d’immatriculation de la voiture et a donné le numéro à la police. Les recherches effectuées au Service des mines ont permis de savoir que Signaté est le propriétaire de la voiture incriminée. Interpellé, il avait reconnu les faits expliquant avoir commis d’autres cambriolages à Hann dans une cafétéria, à Ouest Foire et Bijouterie ».
Extrait de prison pour interrogatoire, c’est à l’arrivée du père de Signaté que la victime, Casimir Faye, a pu reconnaître la montre que portait le père de l’accusé et qui faisait partie de celles qui lui ont été volées. Tout en dénonçant les méfaits de la bande, le procureur a demandé au juge de les condamner chacun à 20 ans de travaux forcés tout en décernant un mandat d’arrêt contre leurs complices qui sont en liberté. Pour l’avocat de la défense, Me André Thiakane, le passé pénal de son client, Mouhamadou Lamine Signaté, risque de jouer contre lui. « Et je refuse que ce passé pénal soit un boulet », a martelé Me André Thiakhane tout en estimant que, s’agissant du cas de Saer Ndiaye, il est outré par l’enquête. « Je demande de l’acquitter purement et simplement », a plaidé l’avocat. Me Diabel Samb, avocat de Mamadou Lamine Sané, a lui aussi demandé l’acquittement pure- ment et simple de son client. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré pour le 24 décembre.
Le Témoin
Pour sa défense, Signaté a prétendu à la barre que c’est à la police qu’il a vu pour la première fois la victime. « J’ai acheté cette montre à Genève, mais j’ai oublié le prix. Il y a des choses qui ont été écrites dans cette procédure et que je n’ai pas dites » soutient-il. Une déclaration aux antipodes de celle qu’il avait tenue à la po- lice où il avait soutenu que c’est l’une de ses copines qui venait de Paris qui lui avait offert la montre. Malmené par le juge, Signaté change de version « C’est Amina Ndiaye à qui j’avais envoyé de l’argent qui m’a acheté cette montre à Genève. Et j’avais remis la facture au juge ». A l’enquête préliminaire, Signaté avait révélé avoir commis le cambriolage avec Ngagne Bitèye, de retour d’une discothèque. Ayant senti le besoin de vider sa vessie, ils ont marqué un arrêt et c’est à cet instant, selon lui, que les vigiles les auraient attaqués.
Le juge de lui rappeler que les vigiles ont trouvé sur place du maté- riel de cambriolage tout en lui rappelant qu’aux Hlm5, c’est eux qui avaient cambriolé la boutique de Seydou Demba Dia où des bonbonnes de gaz avaient été emportées. Selon toujours le juge, c’est un témoin, ayant remarqué la voiture de Signaté, qui a donné le numéro d’immatriculation à la police.
Des dénégations à n’en plus finir
Quant à Mamadou Lamine Sané, il a lui aussi nié les faits soutenant qu’il n’a jamais commis de cambriolage avec Signaté. « Je n’ai pas participé au cambriolage de Ouest Foire », a-t-il contesté vigoureusement. Ce- pendant à l’enquête préliminaire, il avait soutenu qu’à Mermoz, dans l’appartement de la dame Aminata Mbor, c’est lui qui l’avait étranglée au moment où les autres subtilisaient ses affaires. Pape Saër Ndiaye, qui était devant la barre en même temps que ses acolytes, lui, jure n’avoir jamais détenu de pistolet factice. « Je me suis rendu à la gendarmerie de Ouakam, mais personne ne m’a interpellé. Pour le vol des ordinateurs de la boutique de la Médina, je n’y suis pour rien » a-t-il tenté de se défendre alors que l’un de ses co-accusés soutenait que c’est lui qui avait cassé la porte. Tout en niant sa participation, il soutient n’avoir vu Signaté qu’à deux reprises. Lors de son anniversaire et lorsque qu’il est venu louer une Pick Up dans son parking.
Le maître des poursuites a rappelé les faits et expliqué que les accusés sont attraits à la barre pour répondre des faits d’association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit et tentative de vol. « Ils ont été surpris par le vigile Yérim Sow, qui, devant leur nombre, est allé chercher du renfort. Avant son retour, les accusés ont pris la fuite. Cependant, le vigile a pu relever la plaque d’immatriculation de la voiture et a donné le numéro à la police. Les recherches effectuées au Service des mines ont permis de savoir que Signaté est le propriétaire de la voiture incriminée. Interpellé, il avait reconnu les faits expliquant avoir commis d’autres cambriolages à Hann dans une cafétéria, à Ouest Foire et Bijouterie ».
Extrait de prison pour interrogatoire, c’est à l’arrivée du père de Signaté que la victime, Casimir Faye, a pu reconnaître la montre que portait le père de l’accusé et qui faisait partie de celles qui lui ont été volées. Tout en dénonçant les méfaits de la bande, le procureur a demandé au juge de les condamner chacun à 20 ans de travaux forcés tout en décernant un mandat d’arrêt contre leurs complices qui sont en liberté. Pour l’avocat de la défense, Me André Thiakane, le passé pénal de son client, Mouhamadou Lamine Signaté, risque de jouer contre lui. « Et je refuse que ce passé pénal soit un boulet », a martelé Me André Thiakhane tout en estimant que, s’agissant du cas de Saer Ndiaye, il est outré par l’enquête. « Je demande de l’acquitter purement et simplement », a plaidé l’avocat. Me Diabel Samb, avocat de Mamadou Lamine Sané, a lui aussi demandé l’acquittement pure- ment et simple de son client. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré pour le 24 décembre.
Le Témoin
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