Abdoulaye Wade est réputé être l’une des bêtes politiques féroces et tenaces au Sénégal et en Afrique de manière générale. Ce qui l’affabule de ce sobriquet ou de celui de «lièvre» ne se sont peut être pas trompés. En effet, il profite de sa maitrise parfaite de la sociologie sénégalaise pour les posséder, les amener à adhérer à sa cause. Il est de notoriété publique que les femmes et les jeunes constituent les maillons les importants de la population en termes démographiques et d’électorat. Ainsi depuis plus de trois ans, il y en a que pour la parité. Abdoulaye Wade adoube les femmes à travers ce concept et arrive à fédérer la gent féminine aussi bien celles du pouvoir que de l’opposition. Après avoir fait voter à l’Assemblée nationale une loi sur la parité pour les postes électifs qui du reste n’a pas été respectée lors du renouvellement du bureau de l’Hémicycle, le chef de l’Etat a promis hier lors de l’installation de l’Observatoire National de la Parité, toujours dans le sillage de son offensive de charme aux femmes, un fonds pour la parité en 2012.
A côté des femmes, le président Abdoulaye Wade est en train d’activer un autre levier. C’est celui de la jeunesse. A l’occasion de la 10e session du Conseil Présidentiel sur l’investissement (CPI), il a jeté encore jeté un pavé dans la marre en avouant son échec dans sa politique d’emploi des jeunes. Cette déclaration qui jette l’opprobre sur les structures en charge de cette question est juste pour épater la jeunesse et s’attirer leur sympathie quand on sait que les budgets réunis de l’Agence Nationale pour l’Emploi des Jeunes (ANEJ), du Fonds National pour la Promotion de la Jeunesse (FNPJ) et de l’Office pour l’Emploi des Jeunes de la Banlieue (OFEJBAN) ne font même pas 1% du budget national soit deux milliards de nos francs.
Cette déclaration du président de la République a été faite dans un contexte où la problématique de la jeunesse est à l’ordre du jour après les violentes manifestations des 23 et 27 juin dernier sur tout le territoire national. Lors de son discours du 14 juillet également à l’hôtel des Almadies, il avait promis des mesures urgentes pour l’emploi des jeunes. Dans ces directives, ce sont la tenue d’un Conseil présidentielle sur l’Emploi des jeunes et l’installation d’un Haut Conseil pour l’Emploi et la Formation qui permet une synergie des actions et une concertation des acteurs du secteur de l’emploi. Le conseil ne s’est toujours pas tenu alors que le Haut conseil n’a pas un réel pouvoir d’action. Si Abdoulaye Wade n’a pas fait grand-chose pour la jeunesse actuellement, c’est qu’il n’a pas tellement confiance en elle à cause de ses instants cavaliers et de révoltes.
Les zones urbaines étant généralement assez réfractaires au régime libéral, le chef de l’Etat est en train de dérouler une opération de charme en direction du milieu rural. Il ne cesse de draguer depuis que années les chefs de village. Après avoir promis de leur doter d’armes et de salaires, il et ses ministres les reçoivent souvent. Pour l’exercice budgétaire 2012, la mouvance présidentielle a pris le soin d’inscrire dans le budget 8 milliards destinés aux chefs de village. Le ministre de l’Intérieur a fait une tournée dans le cadre de cette opération de charme et les autorités administratives sont sensibilisées dans ce sens.
Les manifestations violentes des 23 et 27 juin dernier contre le ticket présidentiel au quart de tour et les longs et récurrents délestages ont fait redoubler d’efforts le régime sur le traitement et l’équipement des forces de l’ordre. Le nouveau statut voté depuis longtemps et qui était en hibernation serait mis sur la table ou en train d’être appliqué depuis quelques mois. En plus de cette revalorisation de leur situation sociale et professionnelle, le ministère de l’Intérieur a pris l’option de mettre les policiers surtout ceux qui sont chargés de veiller à l’ordre dans de bonnes conditions de travail.
Toute la stratégie électorale du leader de la Coalition sopi a comme soubassement l’argent. Il a compris que les sénégalais de manière générale sont très sensibles à l’argent. Ainsi, il propose des salaires, des fonds, de l’emploi et autres gratifications pour amener les sénégalais à adhérer à sa cause, à voter pour lui. Si cette stratégie marche, Abdoulaye Wade devrait gagner compte tenu de la taille démographique des femmes qui pourrait cependant être contre balancer par les jeunes. Mais de l’autre côté, le régime pourrait aussi amener les chefs de village à persuader leurs sujets à voter pour un troisième mandat du président de la République. En cas de refus ou de manifestation des populations, sans aucun doute, les forces de l’ordre seront appelés à réprimer, à étouffer toutes velléités de révolte.
A côté des femmes, le président Abdoulaye Wade est en train d’activer un autre levier. C’est celui de la jeunesse. A l’occasion de la 10e session du Conseil Présidentiel sur l’investissement (CPI), il a jeté encore jeté un pavé dans la marre en avouant son échec dans sa politique d’emploi des jeunes. Cette déclaration qui jette l’opprobre sur les structures en charge de cette question est juste pour épater la jeunesse et s’attirer leur sympathie quand on sait que les budgets réunis de l’Agence Nationale pour l’Emploi des Jeunes (ANEJ), du Fonds National pour la Promotion de la Jeunesse (FNPJ) et de l’Office pour l’Emploi des Jeunes de la Banlieue (OFEJBAN) ne font même pas 1% du budget national soit deux milliards de nos francs.
Cette déclaration du président de la République a été faite dans un contexte où la problématique de la jeunesse est à l’ordre du jour après les violentes manifestations des 23 et 27 juin dernier sur tout le territoire national. Lors de son discours du 14 juillet également à l’hôtel des Almadies, il avait promis des mesures urgentes pour l’emploi des jeunes. Dans ces directives, ce sont la tenue d’un Conseil présidentielle sur l’Emploi des jeunes et l’installation d’un Haut Conseil pour l’Emploi et la Formation qui permet une synergie des actions et une concertation des acteurs du secteur de l’emploi. Le conseil ne s’est toujours pas tenu alors que le Haut conseil n’a pas un réel pouvoir d’action. Si Abdoulaye Wade n’a pas fait grand-chose pour la jeunesse actuellement, c’est qu’il n’a pas tellement confiance en elle à cause de ses instants cavaliers et de révoltes.
Les zones urbaines étant généralement assez réfractaires au régime libéral, le chef de l’Etat est en train de dérouler une opération de charme en direction du milieu rural. Il ne cesse de draguer depuis que années les chefs de village. Après avoir promis de leur doter d’armes et de salaires, il et ses ministres les reçoivent souvent. Pour l’exercice budgétaire 2012, la mouvance présidentielle a pris le soin d’inscrire dans le budget 8 milliards destinés aux chefs de village. Le ministre de l’Intérieur a fait une tournée dans le cadre de cette opération de charme et les autorités administratives sont sensibilisées dans ce sens.
Les manifestations violentes des 23 et 27 juin dernier contre le ticket présidentiel au quart de tour et les longs et récurrents délestages ont fait redoubler d’efforts le régime sur le traitement et l’équipement des forces de l’ordre. Le nouveau statut voté depuis longtemps et qui était en hibernation serait mis sur la table ou en train d’être appliqué depuis quelques mois. En plus de cette revalorisation de leur situation sociale et professionnelle, le ministère de l’Intérieur a pris l’option de mettre les policiers surtout ceux qui sont chargés de veiller à l’ordre dans de bonnes conditions de travail.
Toute la stratégie électorale du leader de la Coalition sopi a comme soubassement l’argent. Il a compris que les sénégalais de manière générale sont très sensibles à l’argent. Ainsi, il propose des salaires, des fonds, de l’emploi et autres gratifications pour amener les sénégalais à adhérer à sa cause, à voter pour lui. Si cette stratégie marche, Abdoulaye Wade devrait gagner compte tenu de la taille démographique des femmes qui pourrait cependant être contre balancer par les jeunes. Mais de l’autre côté, le régime pourrait aussi amener les chefs de village à persuader leurs sujets à voter pour un troisième mandat du président de la République. En cas de refus ou de manifestation des populations, sans aucun doute, les forces de l’ordre seront appelés à réprimer, à étouffer toutes velléités de révolte.
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