Une barrière bloque l'accès à la colonie de Beit El, située en face de Ramallah. Après négociation, les portes s'ouvrent sur une petite ville installée au beau milieu de la Cisjordanie. Six mille juifs israéliens habitent là.
Dans un petit restaurant à l'entrée de l'implantation, Yorana Anchelovich, un colon israélo-américain, n'hésite pas à clamer son soutien à l'opération israélienne : « Tout le monde ici est d'accord pour dire que cette opération est très importante. Il faut l'effectuer jusqu'au bout. Je n'ai entendu personne ici dire le contraire. Et même si la perte de soldats est quelque chose de terrible. Mais chaque soldat tué maintenant sauve en fait la vie de dizaines plus tard. Parce que la situation ne pouvait qu'empirer ».
La dénonciation du Hamas est totale. Tout le monde ici en parle comme des terroristes à éliminer. Plusieurs enfants jouent devant une maison. Une jeune femme s'approche. Elle est inquiète pour sa sécurité et celle de sa famille : « Je pense que l'armée doit frapper aussi fort que possible. Parce que nous ne pouvons pas vivre dans la peur sans cesse. Nous prions beaucoup et nous essayons de rester forts. Nous regrettons les morts de leur côté. Mais nous pensons qu'il est essentiel pour nous de nous protéger. Nous n'attaquons personne, nous nous défendons seulement ».
Les habitants disent aussi craindre les roquettes lancées depuis la bande de Gaza. Par trois fois depuis le début du conflit, ils ont dû se mettre à l'abri.
Source : Rfi.fr
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