Les conditions pour une visite du président Tebboune en France ne sont pas remplies, estime l'Algérie
La visite d'État du président algérien Abdelmajid Tebboune en France a déjà été décalée à deux reprises en 2023.
Elle devait avoir lieu début 2024, mais elle « fait toujours l'objet de préparatifs », a affirmé le ministre des Affaires étrangères algérien, Ahmed Attaf, le 27 décembre. Alger trouve toujours que les conditions pour effectuer cette visite ne sont pas réunies. Celle-ci dépend du règlement de cinq grands dossiers qui sont toujours objets de débats.
Cette visite devait consacrer l'embellie entre les deux pays, après de nombreuses crises diplomatiques. Mais les conditions ne sont toujours pas réunies, et Alger le dit cette fois-ci clairement par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf.
Ce dernier l'a affirmé dans un entretien accordé mercredi 27 décembre dans la soirée à la plate-forme de podcasts Atheer, propriété de la chaine qatarie Al-Jazeera. « Nous ne sommes pas parvenus à des accords sur cinq grands et lourds dossiers » a déclaré le chef de la diplomatie algérienne, qui précise toutefois que le travail continu et que les visites entre les responsables des deux pays se poursuivent.
Parmi ces dossiers en souffrance, il y a celui sur les essais nucléaires français dans le Sahara algérien. La France en a effectué 17 entre 1960 et 1966 sur le site de Reggane, puis à In Ekker. Des documents déclassifiés en 2013 ont évoqué des effets radioactifs importants qui se sont étendus de l'Afrique de l'Ouest jusqu'au sud de l'Europe. L'Algérie demande « de reconnaître les dommages qu'elle a subis suite à ses essais », ainsi que des dédommagements.
Également, la France refuse toujours, selon Alger, de lui remettre l'épée et le burnous de l'émir Abdelkader, arguant de la nécessité d'une loi, affirme le diplomate algérien. Or, selon le programme de la visite, le président Tebboune devait se rendre au château d'Amboise, où Abdelkader a été emprisonné. Les deux autres dossiers concernent la mobilité et la question des visas entre les deux pays, ainsi que la coopération économique.
En mai dernier, alors que sa visite à Paris venait d'être décalée, le président Tebboune avait annoncé son maintien, mais qu'une « visite d'État a des conditions » et « n'est pas une visite touristique ».
La visite d'État du président algérien Abdelmajid Tebboune en France a déjà été décalée à deux reprises en 2023.
Elle devait avoir lieu début 2024, mais elle « fait toujours l'objet de préparatifs », a affirmé le ministre des Affaires étrangères algérien, Ahmed Attaf, le 27 décembre. Alger trouve toujours que les conditions pour effectuer cette visite ne sont pas réunies. Celle-ci dépend du règlement de cinq grands dossiers qui sont toujours objets de débats.
Cette visite devait consacrer l'embellie entre les deux pays, après de nombreuses crises diplomatiques. Mais les conditions ne sont toujours pas réunies, et Alger le dit cette fois-ci clairement par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf.
Ce dernier l'a affirmé dans un entretien accordé mercredi 27 décembre dans la soirée à la plate-forme de podcasts Atheer, propriété de la chaine qatarie Al-Jazeera. « Nous ne sommes pas parvenus à des accords sur cinq grands et lourds dossiers » a déclaré le chef de la diplomatie algérienne, qui précise toutefois que le travail continu et que les visites entre les responsables des deux pays se poursuivent.
Parmi ces dossiers en souffrance, il y a celui sur les essais nucléaires français dans le Sahara algérien. La France en a effectué 17 entre 1960 et 1966 sur le site de Reggane, puis à In Ekker. Des documents déclassifiés en 2013 ont évoqué des effets radioactifs importants qui se sont étendus de l'Afrique de l'Ouest jusqu'au sud de l'Europe. L'Algérie demande « de reconnaître les dommages qu'elle a subis suite à ses essais », ainsi que des dédommagements.
Également, la France refuse toujours, selon Alger, de lui remettre l'épée et le burnous de l'émir Abdelkader, arguant de la nécessité d'une loi, affirme le diplomate algérien. Or, selon le programme de la visite, le président Tebboune devait se rendre au château d'Amboise, où Abdelkader a été emprisonné. Les deux autres dossiers concernent la mobilité et la question des visas entre les deux pays, ainsi que la coopération économique.
En mai dernier, alors que sa visite à Paris venait d'être décalée, le président Tebboune avait annoncé son maintien, mais qu'une « visite d'État a des conditions » et « n'est pas une visite touristique ».
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