Les éleveurs sont sous la hantise d'une sécheresse, surtout qu’ils se souviennent des tristes réalités des années 74, 84 et 83. Ils ont soutenu que "depuis cette date, des éleveurs avaient tous perdu. Et c'est ce que nous n'accepterons pas de revivre". Vue la rareté des pluies cette année, la zone silvo-pastorale est dévastée par le bétail mauritanien. Et de fait, le spectre de la sécheresse de 1974 plane sur les animaux. Les éleveurs du foirail de Diamagueune Sicap Mbao, sous la bannière de "Syndicat des éleveurs de la nouvelle génération" ont averti l'Etat sur une possible confrontation entre eux et les éleveurs mauritaniens.
Selon le porte-parole, une convention avait été signée entre le Sénégal et la Mauritanie dans les années 80. "Le bétail mauritanien pouvait pénétrer dans la zone silvo-pastorale afin d'y trouver de quoi vivre. Mais cette convention nous porte préjudice de nos jours. Vue la rareté des pluies cette année le spectre de la sécheresse de 1974 plane sur nos bêtes", fait-il remarquer Abdou Dia.
Pour ce dernier, la superficie des pâturages se rétrécit et le troupeau devient de plus en plus nombreux. Donc, l'espace devient trop minime pour les animaux. Ce qui lui fait dire que "les mauritaniens n'ont plus le droit de laisser leur troupeau traverser le fleuve Sénégal pour venir brouter tout ce qui se trouve dans notre pays". Et d'ajouter que "nous allons nous défendre avant de mourir". Dans un autre chapitre, Salla Kâ est revenu sur le fait que l'Etat doit réagir et vite. "Si les autorités ne font rien nous irons voir les familles religieuses avant tout. Et si l'Etat reste muet, nous interdirons les troupeaux venant d'autres pays de boire de l’eau au forage. Il n'existe plus rien dans le Walo et le Diery. Tout est dévasté par les troupeaux mauritaniens".
La tension ainsi risque d’imploser, d'ici à un mois, date de l'ultimatum.
Selon le porte-parole, une convention avait été signée entre le Sénégal et la Mauritanie dans les années 80. "Le bétail mauritanien pouvait pénétrer dans la zone silvo-pastorale afin d'y trouver de quoi vivre. Mais cette convention nous porte préjudice de nos jours. Vue la rareté des pluies cette année le spectre de la sécheresse de 1974 plane sur nos bêtes", fait-il remarquer Abdou Dia.
Pour ce dernier, la superficie des pâturages se rétrécit et le troupeau devient de plus en plus nombreux. Donc, l'espace devient trop minime pour les animaux. Ce qui lui fait dire que "les mauritaniens n'ont plus le droit de laisser leur troupeau traverser le fleuve Sénégal pour venir brouter tout ce qui se trouve dans notre pays". Et d'ajouter que "nous allons nous défendre avant de mourir". Dans un autre chapitre, Salla Kâ est revenu sur le fait que l'Etat doit réagir et vite. "Si les autorités ne font rien nous irons voir les familles religieuses avant tout. Et si l'Etat reste muet, nous interdirons les troupeaux venant d'autres pays de boire de l’eau au forage. Il n'existe plus rien dans le Walo et le Diery. Tout est dévasté par les troupeaux mauritaniens".
La tension ainsi risque d’imploser, d'ici à un mois, date de l'ultimatum.
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