Et de faire remarquer : « les 5000 pensionnaires de l’université de Thiès vivent déjà dans des conditions précaires, et de ce point de vue, leur envoyer 3000 autres nouveaux étudiants, sans faire suivre le dispositif pédagogique et social, ne fera qu’empirer la situation ». Le coordonnateur de l’amicale des étudiants de l’université de Thiès se veut catégorique : « tant que la situation des infrastructures concernant aussi bien le volet social que le coté pédagogique n’est pas réglée aucun étudiant du Sénégal orienté à l’université de Thiès ne pourra valablement venir, ici, suivre les enseignements. Nous avons des problèmes de salles de cours, de laboratoires, d’encadreurs et d’enseignants chercheurs ».
UNE UNIVERSITE SOUS LE FEU DES PROJECTEURS
« Depuis quelques temps l’Université de Thiès est sous le feu des projecteurs à cause des actes de gestion souvent décriés. A cette gestion conflictuelle sont venues malheureusement s’ajouter plusieurs autres difficultés ». Le constat émane des véritables acteurs pédagogiques qui se disent « très en colère contre Madame le Recteur et son staff » parce que « déroulant leur plan sans concertation avec les véritables acteurs pédagogiques ». Les membres de la section Sudes/Esr-Section Thiès constatent que « depuis que le gouvernement a pris la décision unilatérale d’orienter 3000 bacheliers à l’Université de Thiès; toutes les combinaisons sont en train d’être mises en œuvre par Madame le Recteur et son staff sans concertation avec les véritables acteurs pédagogiques ».
Ainsi, ont-ils poursuivi, « tout en sachant qu’à l’état actuel l’Université ne peut pas normalement accueillir ce nombre à cause des chantiers non livrés et dont les travaux ont démarré depuis des années, d’un déficit criard d’enseignants chercheurs, d’un manque de Personnel administratif technique et de service, d’un manque de logements et des restaurants pour les étudiants. Une liste non exhaustive ».
Face à cette situation, « Madame le Recteur semble donner des assurances au Ministère de tutelle que l’Université de Thiès est prête à accueillir ces nouveaux bacheliers », ont décrié les plaignants, qui constatent : « pire encore, pour donner corps à cette vision précipitée et dangereuse pour les universités sénégalaises ; Madame le Recteur et son staff ont envoyé au Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) des filières non encore validées par les instances et dont les maquettes ne sont pas finalisées. Cette situation inédite à l’Université de Thiès va entraîner inévitablement un retard dans le démarrage des cours ».
Aussi, font-ils savoir, « des vacataires de l’Université de Thiès courent depuis deux ans derrière des sommes dues. Les heures complémentaires des enseignants permanents n’étant pas encore payées ». Dr Demba Bocar Ba, secrétaire général de la section Sudes/Esr-Section Thiès, et ses camarades de noter, par ailleurs, que « jusqu’à présent les cours n’ont pas encore effectivement démarrés à cause d’un manque de coordination réel entre Madame le Recteur et le Directeur du Crous. Ce dernier ayant fait plusieurs semaines avant de répondre à un courrier qui lui est adressé par Madame le Recteur pour l’ouverture du campus social ».
Une « gestion solitaire, conflictuelle qui ne respecte pas les traditions et les normes universitaires », et « ne pourrait être passée sous silence » par la section Sudes de Thiès. Qui en appelle d’ailleurs au « sens de responsabilité ». La section Sudes/Esr-Section Thiès exige en toute urgence « l’achèvement immédiat des chantiers et la construction de nouveaux amphis et des salles de classes suffisantes pour accueillir les bacheliers », « le recrutement conséquent d’enseignants- chercheurs et des personnels administratifs techniques et de services », « le respect des instances de validation des programmes de formation en vigueur dans les universités », « la prise en charge réelle de la recherche par des mécanismes appropriés», « le paie- ment des heures de vacations et des heures complémentaires à temps », « l’achèvement de la construction de la cité universitaire des enseignants qui depuis quatre ans tarde à prendre forme » et « la construction de nou- veaux pavillons et des restaurants destinés aux étudiants pour accompagner la montée en puissance de l’Université de Thiès ».
Le Témoin
UNE UNIVERSITE SOUS LE FEU DES PROJECTEURS
« Depuis quelques temps l’Université de Thiès est sous le feu des projecteurs à cause des actes de gestion souvent décriés. A cette gestion conflictuelle sont venues malheureusement s’ajouter plusieurs autres difficultés ». Le constat émane des véritables acteurs pédagogiques qui se disent « très en colère contre Madame le Recteur et son staff » parce que « déroulant leur plan sans concertation avec les véritables acteurs pédagogiques ». Les membres de la section Sudes/Esr-Section Thiès constatent que « depuis que le gouvernement a pris la décision unilatérale d’orienter 3000 bacheliers à l’Université de Thiès; toutes les combinaisons sont en train d’être mises en œuvre par Madame le Recteur et son staff sans concertation avec les véritables acteurs pédagogiques ».
Ainsi, ont-ils poursuivi, « tout en sachant qu’à l’état actuel l’Université ne peut pas normalement accueillir ce nombre à cause des chantiers non livrés et dont les travaux ont démarré depuis des années, d’un déficit criard d’enseignants chercheurs, d’un manque de Personnel administratif technique et de service, d’un manque de logements et des restaurants pour les étudiants. Une liste non exhaustive ».
Face à cette situation, « Madame le Recteur semble donner des assurances au Ministère de tutelle que l’Université de Thiès est prête à accueillir ces nouveaux bacheliers », ont décrié les plaignants, qui constatent : « pire encore, pour donner corps à cette vision précipitée et dangereuse pour les universités sénégalaises ; Madame le Recteur et son staff ont envoyé au Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) des filières non encore validées par les instances et dont les maquettes ne sont pas finalisées. Cette situation inédite à l’Université de Thiès va entraîner inévitablement un retard dans le démarrage des cours ».
Aussi, font-ils savoir, « des vacataires de l’Université de Thiès courent depuis deux ans derrière des sommes dues. Les heures complémentaires des enseignants permanents n’étant pas encore payées ». Dr Demba Bocar Ba, secrétaire général de la section Sudes/Esr-Section Thiès, et ses camarades de noter, par ailleurs, que « jusqu’à présent les cours n’ont pas encore effectivement démarrés à cause d’un manque de coordination réel entre Madame le Recteur et le Directeur du Crous. Ce dernier ayant fait plusieurs semaines avant de répondre à un courrier qui lui est adressé par Madame le Recteur pour l’ouverture du campus social ».
Une « gestion solitaire, conflictuelle qui ne respecte pas les traditions et les normes universitaires », et « ne pourrait être passée sous silence » par la section Sudes de Thiès. Qui en appelle d’ailleurs au « sens de responsabilité ». La section Sudes/Esr-Section Thiès exige en toute urgence « l’achèvement immédiat des chantiers et la construction de nouveaux amphis et des salles de classes suffisantes pour accueillir les bacheliers », « le recrutement conséquent d’enseignants- chercheurs et des personnels administratifs techniques et de services », « le respect des instances de validation des programmes de formation en vigueur dans les universités », « la prise en charge réelle de la recherche par des mécanismes appropriés», « le paie- ment des heures de vacations et des heures complémentaires à temps », « l’achèvement de la construction de la cité universitaire des enseignants qui depuis quatre ans tarde à prendre forme » et « la construction de nou- veaux pavillons et des restaurants destinés aux étudiants pour accompagner la montée en puissance de l’Université de Thiès ».
Le Témoin
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