planche sur les difficultés des hôpitaux (source: cgt.chgdreux.free.fr)
Les hôpitaux sénégalais sont dans une mauvaise passe. Ils croulent sous le poids de la dette et une certaine négligence ou passivité de l’Etat. Le chef du service radiologie de l’hôpital Aristide Le Dantec et président de l’Union Nationale des Consommateurs du Sénégal (UNCS), El Hadji Niang lève un coin du voile sur les difficultés de ces établissements de santé. «N’eût été la présence des étudiants de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD), l’Hôpital Aristide le Dantec, serait fermé et ne pourrait en aucun cas fonctionner», a-t-il révélé. El Hadji Niang a précisé que «l’ensemble du personnel soignant, du personnel expert est fourni aujourd’hui par l’université UCAD, je suis le seul médecin radiologue de Aristide le Dantec, tous les autres ce sont mes étudiants, qui sont en formation et ce sont eux qui sont payés et qui font marcher l’hôpital».
Le professeur de Radiologie à l’UCAD a estimé que la solution c’est l’audit de la dette. «Il faut que la dette soit auditée. Je suis sûr que dans une certaine mesure, il serait possible de montrer aujourd’hui que ce sont les fournisseurs qui poursuivent les hôpitaux, qui pourraient poursuivre eux l’Etat pour régler les problèmes créés au niveau des hôpitaux», a souligné El Hadji Niang.
Le député Samba Diouldé Thiam a confirmé les allégations du médecin radiologue. Pour lui, «il y a une indigence certaine dans l’ensemble de nos hôpitaux, notre système public de santé et même nos dispensaires, il y a une indigence (…) matérielle, organisationnelle, directionnelle et une indigence au niveau de l’administration».
Le député de la majorité a indiqué qu’il «y a un problème de volonté politique, d’implication des concernées». Il a dénoncé le fait que «l’Etat ne respecte pas toujours les accords qu’il signe avec les syndicalistes. Il n’est pas diligent à respecter ces engagements, il n’est pas obligé de signer des accords. Quant il ne peut pas, il faut qu’il dise, qu’il ne peut pas et qu’il ne signe pas des accords».
El Hadji Niang et Samba Diouldé Thiam ont évoqué ces difficultés des hôpitaux sénégalais sur les ondes de la RFM à travers l’émission «Remue-ménage».
Ils n’ont pas été les seuls à décrier cette situation de la crise hospitalière. Le représentant résident du Fonds Monétaire International (FMI), Alexa Ségura avait eu à dénoncer : «Au lieu d’équiper les hôpitaux en besoins essentiels pour permettre à leurs patients, qui sont des démunis le plus souvent, à se soigner correctement, ils préfèrent s’adonner à des dépenses inutiles avec le budget qui leur est alloué. Le plus souvent, les directeurs des hôpitaux se distinguent à travers des dépenses de prestige en s’équipant d’ordinateurs, de téléviseurs..., alors que les priorités sont ailleurs». Il a précisé que la dette hospitalière est de 15 milliards.
Le professeur de Radiologie à l’UCAD a estimé que la solution c’est l’audit de la dette. «Il faut que la dette soit auditée. Je suis sûr que dans une certaine mesure, il serait possible de montrer aujourd’hui que ce sont les fournisseurs qui poursuivent les hôpitaux, qui pourraient poursuivre eux l’Etat pour régler les problèmes créés au niveau des hôpitaux», a souligné El Hadji Niang.
Le député Samba Diouldé Thiam a confirmé les allégations du médecin radiologue. Pour lui, «il y a une indigence certaine dans l’ensemble de nos hôpitaux, notre système public de santé et même nos dispensaires, il y a une indigence (…) matérielle, organisationnelle, directionnelle et une indigence au niveau de l’administration».
Le député de la majorité a indiqué qu’il «y a un problème de volonté politique, d’implication des concernées». Il a dénoncé le fait que «l’Etat ne respecte pas toujours les accords qu’il signe avec les syndicalistes. Il n’est pas diligent à respecter ces engagements, il n’est pas obligé de signer des accords. Quant il ne peut pas, il faut qu’il dise, qu’il ne peut pas et qu’il ne signe pas des accords».
El Hadji Niang et Samba Diouldé Thiam ont évoqué ces difficultés des hôpitaux sénégalais sur les ondes de la RFM à travers l’émission «Remue-ménage».
Ils n’ont pas été les seuls à décrier cette situation de la crise hospitalière. Le représentant résident du Fonds Monétaire International (FMI), Alexa Ségura avait eu à dénoncer : «Au lieu d’équiper les hôpitaux en besoins essentiels pour permettre à leurs patients, qui sont des démunis le plus souvent, à se soigner correctement, ils préfèrent s’adonner à des dépenses inutiles avec le budget qui leur est alloué. Le plus souvent, les directeurs des hôpitaux se distinguent à travers des dépenses de prestige en s’équipant d’ordinateurs, de téléviseurs..., alors que les priorités sont ailleurs». Il a précisé que la dette hospitalière est de 15 milliards.
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