«J’ai commencé à vivre un calvaire à la tête de cette structure depuis le réaménagement gouvernemental du 23 octobre 2009 qui a marqué la nomination d’Adama Sall ministre de l’Assainissement et de l’hygiène publique», a martelé, Babacar Ndao qui a fait face à la presse ce lundi. Le Directeur Général sortant de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) a déclaré qu’il a été victime d’un complot ordi depuis le ministère de l'assainissement et de l'hygiène publique. Selon lui, «le premier acte a été la nomination de l'ancien directeur général de l'ONAS au poste de directeur de cabinet du ministre de l'assainissement et de l'hygiène publique. Cela est intervenu trois mois seulement après ma nomination. Ce qui a été très suspect». Surtout qu’Amadou Lamine Dieng, a-t-il ajouté, avait bien dit à qui veut l’entendre qu’il a bientôt revenir et qu’à son retour certains verront. «C'est dans ce sens effectivement qu'on m'a mis les bâtons dans les roues, pour m'empêcher d'exécuter normalement mon travail au sein de l'ONAS», a-t-il expliqué.
Il a aussi donné comme élément de preuve le blocage du Conseil d'administration. Cela a été orchestré par le ministère de l’Assainissement et de l’Hygiène publique. «Sous le prétexte d’un pré-conseil d’administration, il a empêché la convocation du Conseil d’administration qui devait se tenir le 6 janvier pour procéder à l'évaluation de l'exécution du budget de 2009 et la préparation du budget 2010. Il s’est appuyé sur une circulaire de la primature qui indiqué en substance : «dans le cadre du fonctionnement d'une société parapublique, il est fait obligation aux membres du gouvernement, membres des CA de ces établissements de faire au préalable une réunion, qu'on peut appeler pré-conseil avant la tenue des conseils pour harmoniser les positions de ses agents au sein de ses CA».
Babacar Ndao de préciser que cette circulaire est bien destinée aux sociétés où l'Etat a une participation majoritaire ou minoritaire. Ce qui n’est pas, selon lui, le cas de l'ONAS. «Nous sommes tous de l'administration excepté le représentant des consommateurs et le représentant des maires des collectivités locales». Il a développé que c'est sous ce prétexte «fallacieux» que le budget n'a pas été adopté, il a fallu 3 mois d'attente pour la tenue du pré-conseil, ce qui, par conséquent a empêché le fonctionnement de l'ONAS. Le budget n’a été débloqué qu’au 1er avril.
Un autre acte posé par le ministre Adama Sall et dénoncé par le directeur général sortant de l’ONAS, c’est une lettre du ministre de l’Assainissement et de l’hygiène publique qui lui a été envoyée par le ministre afin de lui faire comprendre que les crédits votés dans le cadre du budget consolidé d'investissement et qui doivent être exécuté par l'État doivent être transférés dans son cabinet. «J'ai trouvé cela paradoxal et j’ai refusé».
Babacar Ndao a, par ailleurs, estimé que les circuits normaux d'adoption de décret n'ont pas été respectés. J'ai pu mener mes enquêtes et je suis formel, le conseil des ministres du jeudi dernier n'a pas discuté de ce projet de décret. C'est à la suite de ce conseil que, cet élément a été ajouté au dit communiqué du conseil des ministres. C'est le lendemain que le dossier a été soumis au président de la République pour signature, avec tout un dossier sale, toute une organisation d'argumentaire de bailleurs de fonds pour effectivement permettre au président de la République de le signer».
Il a aussi donné comme élément de preuve le blocage du Conseil d'administration. Cela a été orchestré par le ministère de l’Assainissement et de l’Hygiène publique. «Sous le prétexte d’un pré-conseil d’administration, il a empêché la convocation du Conseil d’administration qui devait se tenir le 6 janvier pour procéder à l'évaluation de l'exécution du budget de 2009 et la préparation du budget 2010. Il s’est appuyé sur une circulaire de la primature qui indiqué en substance : «dans le cadre du fonctionnement d'une société parapublique, il est fait obligation aux membres du gouvernement, membres des CA de ces établissements de faire au préalable une réunion, qu'on peut appeler pré-conseil avant la tenue des conseils pour harmoniser les positions de ses agents au sein de ses CA».
Babacar Ndao de préciser que cette circulaire est bien destinée aux sociétés où l'Etat a une participation majoritaire ou minoritaire. Ce qui n’est pas, selon lui, le cas de l'ONAS. «Nous sommes tous de l'administration excepté le représentant des consommateurs et le représentant des maires des collectivités locales». Il a développé que c'est sous ce prétexte «fallacieux» que le budget n'a pas été adopté, il a fallu 3 mois d'attente pour la tenue du pré-conseil, ce qui, par conséquent a empêché le fonctionnement de l'ONAS. Le budget n’a été débloqué qu’au 1er avril.
Un autre acte posé par le ministre Adama Sall et dénoncé par le directeur général sortant de l’ONAS, c’est une lettre du ministre de l’Assainissement et de l’hygiène publique qui lui a été envoyée par le ministre afin de lui faire comprendre que les crédits votés dans le cadre du budget consolidé d'investissement et qui doivent être exécuté par l'État doivent être transférés dans son cabinet. «J'ai trouvé cela paradoxal et j’ai refusé».
Babacar Ndao a, par ailleurs, estimé que les circuits normaux d'adoption de décret n'ont pas été respectés. J'ai pu mener mes enquêtes et je suis formel, le conseil des ministres du jeudi dernier n'a pas discuté de ce projet de décret. C'est à la suite de ce conseil que, cet élément a été ajouté au dit communiqué du conseil des ministres. C'est le lendemain que le dossier a été soumis au président de la République pour signature, avec tout un dossier sale, toute une organisation d'argumentaire de bailleurs de fonds pour effectivement permettre au président de la République de le signer».
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