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Les nouvelles autorités libyennes proclament la «libération» du pays



Les nouvelles autorités libyennes proclament la «libération» du pays
Le Conseil national de transition (CNT) libyen a proclamé dimanche 23 octobre la « libération » de l'ensemble du pays. Plusieurs dizaines de milliers de personnes étaient rassemblées à Benghazi, la ville du soulèvement qui a permis la chute de l'ancien régime. Paris et Londres ont aussitôt salué le courage de la population durant ces sept mois de guerre. Par ailleurs, le rapport de l'autopsie pratiquée sur le corps de Mouammar Kadhafi, tué jeudi 20 octobre, n'a pas permis de certifier la provenance du tir fatal à l'ancien dictateur.

Le vice-président du CNT , Abdel Hafez Ghoga.
Libération. « Levez haut vos têtes. Vous êtes des Libyens libres », a déclaré le vice-président du CNT, Abdel Hafez Ghoga. Des dizaines de milliers de personnes étaient rassemblées dimanche sur la grand-place de Benghazi, capitale de la Libye libre, pour assister à la cérémonie officielle de proclamation de la libération totale du pays.

Ils sont des milliers, des jeunes, des vieux, des mères de filles, des hommes armés.

Le chef de la diplomatie française Alain Juppé a aussitôt salué « le courage, l'unité et la dignité du peuple libyen ». « La période de la dictature, des violences et des divisions est terminée », a affirmé le ministre des Affaires étrangères. La France « fait confiance aux nouvelles autorités libyennes pour appliquer leur feuille de route politique et mettre en place aussi vite que possible un gouvernement de transition représentatif », a-t-il ajouté.

De son côté, Londres a qualifié cette libération de « victoire historique du peuple libyen », et a exhorté ce dernier à œuvrer pour une « société pluraliste et ouverte, respectueuse du droit ».

Le président américain Barack Obama s'est quant à lui félicité de l'entrée de la Libye dans une « nouvelle ère de promesses » et encourage à la « réconciliation nationale ». Il a promis que les Etats-Unis allaient « aider à faire avancer une transition stable et démocratique ».

Moustapha Abdeljalil
président du Conseil national de transition
Charia. La loi coranique, sera la principale source du droit libyen, a annoncé le président du CNT, Moustapha Abdeljalil, dans son discours prononcé à Benghazi.

Echange de tirs. Blessé lors de son arrestation, Mouammar Kadhafi est mort lors de tirs croisés sur le chemin de l'hôpital. Ce sont les conclusions du rapport d'autopsie rédigé après l'examen, sous surveillance juridique, de la dépouille du Guide, dimanche matin à Misrata. « Le médecin légiste affirme dans son rapport qu'il (Kadhafi) était déjà blessé, a été sorti, mis dans un camion, et sur le chemin vers l'hôpital de campagne, il y a eu un feu croisé des deux côtés », a annoncé Mahmoud Jibril, numéro deux du CNT, lors d'une conférence de presse en marge du Forum économique mondial, en Jordanie.

Impossible de déterminer la provenance du tir mortel, conclut le rapport. « Je ne sais pas si la balle qui l'a frappé à la tête provenait de sa propre sécurité ou des brigades des révolutionnaires », a précisé Mahmoud Jibril, ajoutant qu'il n'y avait « aucune raison de douter de la crédibilité [de cet examen]. Ils ont pris des échantillons de son ADN, de son sang, de ses cheveux, des poils du visage... Tout échantillon nécessaire. »

Le corps de Mouammar Kadhafi a été rendu à sa famille peu après l'examen.

Source: Rfi


Lundi 24 Octobre 2011 - 11:03


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1.Posté par mamadou balde: temento samba/kolda le 24/10/2011 15:30
Il y a plusieurs manières de réagir à la mort de Mouammar Kadhafi et toutes ne sont pas forcément exclusives les unes vis-à-vis des autres. On peut d’abord utiliser une expression très usitée dans le monde arabe qui dit qu’il «va rencontrer son Maître», ce qui signifie que l’on espère qu’il va payer ses crimes dans l’au-delà et qu’il n’y plus rien à dire en ce bas-monde. On peut aussi se réjouir, bruyamment ou non, de la mort d’un dictateur qui a terrorisé son peuple et conduit son pays dans l’impasse. Comme Saddam Hussein, le «Guide» a finalement été le pire ennemi de la souveraineté de son pays. Par sa faute et celle de son clan, la Libye est aujourd’hui sous tutelle internationale n’en déplaise à celles et ceux qui pensent que le Conseil national de transition (CNT) est libre de ses choix et décisions. «Nous serons attentifs à ce que le CNT applique correctement sa feuille de route», a déclaré Alain Juppé, le ministre français des Affaires étrangères, en commentant la mort de Kadhafi. On ne peut être plus clair même si, ici et là, on annonce que l’Otan va mettre fin à ses opérations militaires en Libye.

Il ne s'est pas sauvé comme un lâche c´est dommage pour l afrique


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