Samedi soir, des milliers de soldats israéliens appuyés par des colonnes de chars et des hélicoptères de combat ont lancé l'offensive terrestre dans la Bande de Gaza, où les autorités israéliennes s'attendent à de longs combats après huit jours de frapppes aériennes qui n'ont pas permis à Tsahal de mettre un terme aux tirs de roquettes sur l'Etat hébreu.
Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert a déclaré dimanche que l'offensive terrestre de Tsahal était "inévitable". En ouverture du Conseil des ministres, il a souligné qu'Israël ne pouvait pas permettre que les habitants du sud de son territoire continuent d'être la cible de tirs de roquettes. Il s'agissait de son premier commentaire public depuis l'entrée de l'offensive de Tsahal dans sa seconde phase.
L'incursion a déclenché de violents affrontements et un porte-parole du Hamas, Ismaïl Radouan, a averti que Gaza deviendrait un "cimetière" pour les forces de l'Etat hébreu. Le Mouvement de la Résistance islamique a menacé de commettre de nouveaux attentats-suicides en Israël, et promis de tuer et d'enlever les soldats de Tsahal.
Des ambulances militaires ont commencé à transporter des blessés vers un hôpital de Beersheba, dans le sud d'Israël. Trente soldats israéliens ont été blessés, dont deux grièvement, aux premières heures de l'offensive ainsi que des "dizaines" de militants palestiniens, selon les chiffres communiqués par l'armée.
Le Hamas a affirmé que quatre de ses combattants avaient été tués. Des responsables des services de santé de Gaza ont pour leur part fait état de la mort d'une vingtaine de civils dans des raids aériens et des bombardements, dont une fillette de 12 ans, cinq membres d'une même famille et huit autres civils tués dans l'explosion d'un obus de char à Beit Lahiya, dans le nord de la Bande de Gaza.
L'opération "ne sera pas facile" et prendra du temps, avait prédit samedi le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak à la télévision deux heures après l'entrée de Tsahal dans la Bande de Gaza qui compte 1,4 million d'habitants. La télévision a montré des soldats en tenue de camouflage, le visage peint, avançant en file. Alors que les troupes progressaient, des raids aériens étaient menés par Israël sur Gaza. Des F-16 ont frappé trois cibles en l'espace de quelques minutes, dont une installation de sécurité du Hamas qui contrôle l'étroite bande côtière depuis son coup de force en juin 2007.
Des nuages de fumée noire obscurcissaient le ciel aux premières lueurs dimanche alors que les forces israéliennes progressaient dans la Bande de Gaza depuis différents points le long de la frontière entre le territoire palestinien et l'Etat hébreu.
Les militaires de Tsahal opéraient autour de Gaza, coupant la ville du reste du territoire. Des forces blindées au sud de la localité ont progressé jusqu'à la colonie de Netzarim, qu'Israël avaiit quittée comme d'autres implantations lors de son retrait du territoire en 2005, selon des responsables militaires et des témoins palestiniens.
L'offensive se concentrait sur le nord de la Bande de Gaza, d'où sont tirées la plupart des roquettes sur Israël, mais au moins une incursion était signalée dans le sud.
L'aviation israélienne a frappé une quarantaine de cibles au cours de la nuit, dont des tunnels, des entrepôts d'armes et des zones utilisées pour lancer des obus de mortier, selon l'armée. Des canonnières soutenaient les forces terrestres, attaquant le QG des renseignements du Hamas dans la ville de Gaza ainsi que des secteurs d'où sont lancées des roquettes et des positions des forces maritimes du Hamas.
Les troupes de Tsahal n'étaient cependant pas entrées dimanche matin dans les grandes localités de la Bande de Gaza. Des affrontements étaient signalés dans des zones rurales. "Nous avons beaucoup, beaucoup de cibles", expliquait le commandant Avital Leibovich, porte-parole de l'armée israélienne. "D'après mes estimations, ce sera une longue opération".
Tsahal a lancé son offensive le 27 décembre après que le Hamas eut décrété la fin d'une trêve de six mois le 19 décembre et multiplié les tirs de roquettes. Le Premier ministre Ehoud Olmert, cité par un responsable gouvernemental ayant requis l'anonymat, a affirmé que renverser le Hamas et réoccuper la Bande de Gaza n'étaient pas son objectif.
D'après des responsables des services de santé de Gaza, plus de 480 Palestiniens ont été tués dans les frappes aériennes israéliennes, destinées à mettre fin aux tirs de roquettes palestiniens, qui ont coûté la vie à quatre Israéliens depuis le 27 décembre. Les tirs se sont cependant poursuivis, la police israélienne faisant état du tir de 13 roquettes dimanche. Une personne a été légèrement blessée.
La seconde phase de l'opération a commencé à la veille de l'arrivée d'une délégation européenne au Caire. Le président français Nicolas Sarkozy est également attendu dans la région lundi et mardi. AP
Source : AP
Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert a déclaré dimanche que l'offensive terrestre de Tsahal était "inévitable". En ouverture du Conseil des ministres, il a souligné qu'Israël ne pouvait pas permettre que les habitants du sud de son territoire continuent d'être la cible de tirs de roquettes. Il s'agissait de son premier commentaire public depuis l'entrée de l'offensive de Tsahal dans sa seconde phase.
L'incursion a déclenché de violents affrontements et un porte-parole du Hamas, Ismaïl Radouan, a averti que Gaza deviendrait un "cimetière" pour les forces de l'Etat hébreu. Le Mouvement de la Résistance islamique a menacé de commettre de nouveaux attentats-suicides en Israël, et promis de tuer et d'enlever les soldats de Tsahal.
Des ambulances militaires ont commencé à transporter des blessés vers un hôpital de Beersheba, dans le sud d'Israël. Trente soldats israéliens ont été blessés, dont deux grièvement, aux premières heures de l'offensive ainsi que des "dizaines" de militants palestiniens, selon les chiffres communiqués par l'armée.
Le Hamas a affirmé que quatre de ses combattants avaient été tués. Des responsables des services de santé de Gaza ont pour leur part fait état de la mort d'une vingtaine de civils dans des raids aériens et des bombardements, dont une fillette de 12 ans, cinq membres d'une même famille et huit autres civils tués dans l'explosion d'un obus de char à Beit Lahiya, dans le nord de la Bande de Gaza.
L'opération "ne sera pas facile" et prendra du temps, avait prédit samedi le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak à la télévision deux heures après l'entrée de Tsahal dans la Bande de Gaza qui compte 1,4 million d'habitants. La télévision a montré des soldats en tenue de camouflage, le visage peint, avançant en file. Alors que les troupes progressaient, des raids aériens étaient menés par Israël sur Gaza. Des F-16 ont frappé trois cibles en l'espace de quelques minutes, dont une installation de sécurité du Hamas qui contrôle l'étroite bande côtière depuis son coup de force en juin 2007.
Des nuages de fumée noire obscurcissaient le ciel aux premières lueurs dimanche alors que les forces israéliennes progressaient dans la Bande de Gaza depuis différents points le long de la frontière entre le territoire palestinien et l'Etat hébreu.
Les militaires de Tsahal opéraient autour de Gaza, coupant la ville du reste du territoire. Des forces blindées au sud de la localité ont progressé jusqu'à la colonie de Netzarim, qu'Israël avaiit quittée comme d'autres implantations lors de son retrait du territoire en 2005, selon des responsables militaires et des témoins palestiniens.
L'offensive se concentrait sur le nord de la Bande de Gaza, d'où sont tirées la plupart des roquettes sur Israël, mais au moins une incursion était signalée dans le sud.
L'aviation israélienne a frappé une quarantaine de cibles au cours de la nuit, dont des tunnels, des entrepôts d'armes et des zones utilisées pour lancer des obus de mortier, selon l'armée. Des canonnières soutenaient les forces terrestres, attaquant le QG des renseignements du Hamas dans la ville de Gaza ainsi que des secteurs d'où sont lancées des roquettes et des positions des forces maritimes du Hamas.
Les troupes de Tsahal n'étaient cependant pas entrées dimanche matin dans les grandes localités de la Bande de Gaza. Des affrontements étaient signalés dans des zones rurales. "Nous avons beaucoup, beaucoup de cibles", expliquait le commandant Avital Leibovich, porte-parole de l'armée israélienne. "D'après mes estimations, ce sera une longue opération".
Tsahal a lancé son offensive le 27 décembre après que le Hamas eut décrété la fin d'une trêve de six mois le 19 décembre et multiplié les tirs de roquettes. Le Premier ministre Ehoud Olmert, cité par un responsable gouvernemental ayant requis l'anonymat, a affirmé que renverser le Hamas et réoccuper la Bande de Gaza n'étaient pas son objectif.
D'après des responsables des services de santé de Gaza, plus de 480 Palestiniens ont été tués dans les frappes aériennes israéliennes, destinées à mettre fin aux tirs de roquettes palestiniens, qui ont coûté la vie à quatre Israéliens depuis le 27 décembre. Les tirs se sont cependant poursuivis, la police israélienne faisant état du tir de 13 roquettes dimanche. Une personne a été légèrement blessée.
La seconde phase de l'opération a commencé à la veille de l'arrivée d'une délégation européenne au Caire. Le président français Nicolas Sarkozy est également attendu dans la région lundi et mardi. AP
Source : AP
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