Leur marche interdite, le CASC accuse Me Wade d’être derrière tout cela et promet de revenir à la charge

Très remontés de l’interdiction de leur marche, des membres du CASC, dont le Secrétaire général de la FGTS, Sidya Ndiaye, ont accusé le Président de la République, Me Abdoulaye Wade d’être derrière cette interdiction. Selon lui, cette marche a été interdite par Abdoulaye Wade, ce n’est pas le Préfet de Dakar. C’est lui qui ne veut pas que les gens marchent. Et pourtant il y a eu des marches qui ont étaient commandités, tout le monde le sait. Il a fait comprendre que «la marche du CASC était bien préparée, ils le savent, les renseignements généraux ont fournis des éléments. Nous étions prêts à mettre des milliers de personnes dans la rue».

Le secrétaire général de la FGTS de faire remarquer: «tout le monde parle de démission du Ministre de l’Energie, de démission du directeur général de la Sénélec mais le Président Wade est le principal responsable». Pour lui, c’est Wade qui est le responsable des coupures intempestives. Tant qu’on ne mettra pas la pression sur l’homme Wade ça ne marchera pas. Il faut que les gens prennent leurs responsabilités dans ce pays, la langue de bois ça ne peut pas prospérer.

«C’est Abdoulaye Wade qui nous empêche d’avoir du courant. Depuis qu’il est là il n’est pas capable. C’est lui qui a mis fin au contrat qu’on avait signé pour privatiser la Sénélec. Il a dit: en quelques mois je trouverai des solutions. Il n’a pas de solutions, il ne trouvera pas de solutions. Un régime qui, depuis 10 ans, n’est pas capable de régler la question de l’électricité doit disparaitre.» a-t-il soutenu.
Sidya Ndiaye est d’avis qu’ «il ne faut pas perdre son temps à parler de démission de Samuel Sarr, c’est la démission de Wade ou son départ qu’il est question. Si on a le courage de poser le problème en ces termes on règlera la question mais tant qu’on ne mettra pas la pression sur Wade on nous enverra des débats comme à l’Assemblée Nationale».

Ne voulant pas s’arrêter en si bon chemin, le CASC promet de revenir à la charge. «Qu’à cela ne tienne, nous reviendront à la charge parce que c’est un droit constitutionnel et nous assumerons nos responsabilités. Nous allons continuer, il n’est pas possible qu’on laisse faire ce qui est en train de se faire aujourd’hui».