La tension ne faiblit pas à Guinaw-rails après l’octroi d’une liberté provisoire à Nabou Lèye, arrêtée dans le cadre de l’enquête sur la mort tragique du danseur Abdou Aziz Ba, plus connu sous le nom d’Aziz Dabala. Hier dimanche, la famille du défunt, soutenue par de nombreux habitants de la banlieue, a exprimé sa vive incompréhension face à cette décision. Dès l’aube, la maison familiale d’Aziz est devenue le point de ralliement des proches et sympathisants, tous arborant des tee-shirts à l’effigie d’Aziz Dabala et de Boubacar Gano, alias Waly, ainsi que des casquettes marquées du slogan «Justice pour Aziz». Avec des visages fermés et des poings levés, ils ont pris tour à tour la parole devant les caméras pour manifester leur colère, rapporte L’Observateur.
Aliou Ba, le frère aîné du défunt, a exprimé la frustration et l’indignation de la famille : «Nous réclamons des explications. Une liberté provisoire dans une affaire si grave, après seulement deux mois de détention, c’est incompréhensible et inacceptable», a-t-il déclaré. Celui-ci a également souligné que la famille s’attendait à un procès prochain après les avancées rapides de l’enquête et l’arrestation des sept suspects impliqués dans le meurtre de son frère. «Nous pensions que la justice suivait son cours et que le procès approchait. Cette liberté provisoire est un choc pour nous tous», a-t-il ajouté.
La mère d’Aziz, Oumy Mbaye, brisée par la disparition de son fils, a également exprimé sa souffrance. Drapée dans un boubou vert et un voile bleu, elle a confié aux journalistes : «J’ai très mal, je n’ai pas dormi la nuit dernière.»
Émue, elle a raconté comment la nouvelle de la libération de Nabou Lèye l’a replongée dans les nuits d’insomnie qui ont suivi le drame. «Depuis la mort de mon fils, je vis seule avec cette douleur. Quand j’ai appris la libération provisoire, c’était comme revivre cette épreuve. Je n’ai pas fermé l’œil, je pleure et je suis seule.»
La famille s’inquiète aussi de la mise sous scellés de l’appartement d’Aziz Dabala, une mesure conservatoire imposée pour préserver la scène de crime. «Nous attendons toujours», a expliqué Aliou Ba. Bien que la mesure puisse légalement durer jusqu’à dix ans en l’absence de jugement définitif, la famille espère que la situation pourra se résoudre plus rapidement.
En attendant, les proches d’Aziz Dabala restent mobilisés, déterminés à obtenir justice pour leur fils et frère, et à comprendre les raisons de cette libération provisoire qui, pour eux, « ajoute de la douleur à leur deuil. »
Aliou Ba, le frère aîné du défunt, a exprimé la frustration et l’indignation de la famille : «Nous réclamons des explications. Une liberté provisoire dans une affaire si grave, après seulement deux mois de détention, c’est incompréhensible et inacceptable», a-t-il déclaré. Celui-ci a également souligné que la famille s’attendait à un procès prochain après les avancées rapides de l’enquête et l’arrestation des sept suspects impliqués dans le meurtre de son frère. «Nous pensions que la justice suivait son cours et que le procès approchait. Cette liberté provisoire est un choc pour nous tous», a-t-il ajouté.
La mère d’Aziz, Oumy Mbaye, brisée par la disparition de son fils, a également exprimé sa souffrance. Drapée dans un boubou vert et un voile bleu, elle a confié aux journalistes : «J’ai très mal, je n’ai pas dormi la nuit dernière.»
Émue, elle a raconté comment la nouvelle de la libération de Nabou Lèye l’a replongée dans les nuits d’insomnie qui ont suivi le drame. «Depuis la mort de mon fils, je vis seule avec cette douleur. Quand j’ai appris la libération provisoire, c’était comme revivre cette épreuve. Je n’ai pas fermé l’œil, je pleure et je suis seule.»
La famille s’inquiète aussi de la mise sous scellés de l’appartement d’Aziz Dabala, une mesure conservatoire imposée pour préserver la scène de crime. «Nous attendons toujours», a expliqué Aliou Ba. Bien que la mesure puisse légalement durer jusqu’à dix ans en l’absence de jugement définitif, la famille espère que la situation pourra se résoudre plus rapidement.
En attendant, les proches d’Aziz Dabala restent mobilisés, déterminés à obtenir justice pour leur fils et frère, et à comprendre les raisons de cette libération provisoire qui, pour eux, « ajoute de la douleur à leur deuil. »
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