Beaucoup de rumeurs circulent sur d'anciens dignitaires du régime Kadhafi, dont son fils Seif al-Islam et l'ancien chef des services de renseignements du régime déchu, Abdallah al-Senoussi. Selon un haut responsable militaire du Conseil national de transition libyen (CNT), les deux hommes proposent de se rendre à la Cour pénale internationale, qui a lancé des mandats d'arrêt contre eux. Une information que le porte-parole militaire du CNT ne confirme pas. Abdallah al-Senoussi aurait réussi à quitter la Libye sain et sauf pour se réfugier au Mali.
Depuis quelques jours, l'ancien chef des renseignements libyens était signalé en fuite dans la zone sahélienne, côté extrême-nord du Niger, pays frontalier du Mali. C'est cette frontière qu'Abdallah al-Senoussi a franchi sans autorisation le 26 octobre 2011. D'après nos informations, il a pénétré dans ce périmètre dans un petit convoi de trois véhicules. Il se fait très discret pour le moment. Le gouvernement malien qui a été mis devant le fait accompli ne s'est pas encore officiellement exprimé sur l'affaire.
Abdallah al-Senoussi est à la fois le beau-frère et l'ancien bras droit du colonel Kadhafi. Il est visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes contre l'humanité. Lors de la crise libyenne, il s'était rangé dans les rangs des forces pro-Kadhafi.
En France, le casier judiciaire d'al-Senoussi n'est pas vierge. En mars 1999, la cour d'assise de Paris l'avait condamné par contumace à la réclusion criminelle à perpétuité. A cette époque, al-Senoussi et cinq membres présumés des services secrets libyens venaient d'être jugés pour leur implication dans l'attentat contre le DC-10 d'UTA en 1989, qui avait fait 170 morts.
Source: Rfi
Depuis quelques jours, l'ancien chef des renseignements libyens était signalé en fuite dans la zone sahélienne, côté extrême-nord du Niger, pays frontalier du Mali. C'est cette frontière qu'Abdallah al-Senoussi a franchi sans autorisation le 26 octobre 2011. D'après nos informations, il a pénétré dans ce périmètre dans un petit convoi de trois véhicules. Il se fait très discret pour le moment. Le gouvernement malien qui a été mis devant le fait accompli ne s'est pas encore officiellement exprimé sur l'affaire.
Abdallah al-Senoussi est à la fois le beau-frère et l'ancien bras droit du colonel Kadhafi. Il est visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes contre l'humanité. Lors de la crise libyenne, il s'était rangé dans les rangs des forces pro-Kadhafi.
En France, le casier judiciaire d'al-Senoussi n'est pas vierge. En mars 1999, la cour d'assise de Paris l'avait condamné par contumace à la réclusion criminelle à perpétuité. A cette époque, al-Senoussi et cinq membres présumés des services secrets libyens venaient d'être jugés pour leur implication dans l'attentat contre le DC-10 d'UTA en 1989, qui avait fait 170 morts.
Source: Rfi
Autres articles
-
Rupture entre le F24 et le Pastef : trahison ou ingratitude ?
-
Gestion fonds Covid-19 : « Je ne suis pas concerné par une quelconque information judiciaire » (Abdoulaye Diouf Sarr)
-
Radiation de Barthelemy Dias : « il y a un parfum de revanche politique dans cette affaire », Me Moussa Diop
-
Révocation de Barthelemy Dias : le préfet aurait agi sous l’Article, L 237 du code électoral, selon Me Moussa Diop,
-
"Les Sénégalais n'accepteront pas la dictature", avertit Mamadou Mbodji, Coordonnateur de F24