La situation est particulièrement complexe, car au-delà des composantes libyennes qui ne s’entendent pas, il y a les pays étrangers qui sont fortement impliqués dans le dossier libyen. Eux non plus ne s'accordent pas sur le nom d'un successeur susceptible de jouer le rôle de Khalifa Haftar en prenant la tête du commandement militaire et politique à l'est du pays. Les Emirats arabes unis, l'Egypte, l'Arabie saoudite et la France sont les soutiens de Khalifa Haftar et cherchent à peser sur la scène libyenne. Mais d'autres pays influents en Libye, comme le Qatar, la Turquie et l'Italie, essaient de faire leur retour dans l'Est libyen via les islamistes qu'ils soutiennent et qui avaient été chassés par Khalifa Haftar.
L'absence de Khalifa Haftar impose une nouvelle équation à la scène militaire et politique de l'Est libyen. Le combat pour sa succession n'est pas déclaré, mais existe bel et bien et risque de s'intensifier. Khalifa Haftar n'a pas réussi à souder et les risques de divisions au sein de cette institution restée fragile sont grands. En effet, Khalifa Haftar a réussi à composer une armée fidèle uniquement autour de sa personne.
Division des tribus
Les tribus ont une forte influence et leur volonté ne correspond pas forcément à celles des puissances étrangères. Par exemple, Abdelrazak al-Nadhouri représente la tribu al-Awaguir qui existe en force dans l'ANL et elle a déjà fait savoir qu'elle n'accepterait pas un autre chef pour l'Est. L'attentat ce mercredi montre à quel point ce combat pourrait donc être violent et déstabilisant, avec ce nouveau spectre de lutte pour le pouvoir qui se profile à grands pas dans l'est du pays.
Abdelrazak al-Nadhouri, le militaire le plus ancien et le plus haut gradé après le maréchal Khalifa Haftar, a pris automatiquement les commandes en l'absence du maréchal, mais il n'est pas désiré par les enfants du maréchal, officiers de l'ANL, ni par les pays étrangers qui comptent en Libye.
Alors que la France a reconnu, hier, pour la première fois, la présence de Khalifa Haftar dans un hôpital militaire parisien, Abderrazak al-Nadhouri a annoncé de son côté que le maréchal l'avait personnellement appelé pour prendre de ses nouvelles après l'attentat. Comme tous les proches de Khalifa Haftar, ce général de l'ANL fait croire que le maréchal est en bonne santé. Mais Khalifa Haftar n'est jamais apparu en public depuis la fin mars, même pas pour mettre fin aux rumeurs et informations contradictoires sur son état de santé.
L'absence de Khalifa Haftar impose une nouvelle équation à la scène militaire et politique de l'Est libyen. Le combat pour sa succession n'est pas déclaré, mais existe bel et bien et risque de s'intensifier. Khalifa Haftar n'a pas réussi à souder et les risques de divisions au sein de cette institution restée fragile sont grands. En effet, Khalifa Haftar a réussi à composer une armée fidèle uniquement autour de sa personne.
Division des tribus
Les tribus ont une forte influence et leur volonté ne correspond pas forcément à celles des puissances étrangères. Par exemple, Abdelrazak al-Nadhouri représente la tribu al-Awaguir qui existe en force dans l'ANL et elle a déjà fait savoir qu'elle n'accepterait pas un autre chef pour l'Est. L'attentat ce mercredi montre à quel point ce combat pourrait donc être violent et déstabilisant, avec ce nouveau spectre de lutte pour le pouvoir qui se profile à grands pas dans l'est du pays.
Abdelrazak al-Nadhouri, le militaire le plus ancien et le plus haut gradé après le maréchal Khalifa Haftar, a pris automatiquement les commandes en l'absence du maréchal, mais il n'est pas désiré par les enfants du maréchal, officiers de l'ANL, ni par les pays étrangers qui comptent en Libye.
Alors que la France a reconnu, hier, pour la première fois, la présence de Khalifa Haftar dans un hôpital militaire parisien, Abderrazak al-Nadhouri a annoncé de son côté que le maréchal l'avait personnellement appelé pour prendre de ses nouvelles après l'attentat. Comme tous les proches de Khalifa Haftar, ce général de l'ANL fait croire que le maréchal est en bonne santé. Mais Khalifa Haftar n'est jamais apparu en public depuis la fin mars, même pas pour mettre fin aux rumeurs et informations contradictoires sur son état de santé.
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