Les habitants de Benghazi en ont déjà beaucoup vu depuis 2011, mais ce qui s'est passé dans la nuit de dimanche à lundi restera dans leurs mémoires comme l'un des épisodes les plus terrifiants.
Un homme d'affaires nous expliquait qu'il n'avait pas dormi de la nuit, en raison des violents tirs d'artillerie. Des obus sont tombés sur des maisons tuant au moins cinq civils.
Les combats ont éclaté après une attaque de groupes islamistes - dont Ansar al-Charia - contre un camp de l'armée libyenne à Benghazi, celui d'une unité de soldats d'élite récemment ralliée au général dissident Haftar. Cette attaque est clairement une réponse des radicaux à la campagne anti-islamistes lancée par le général, le 16 mai dernier.
Les forces aériennes du général Haftar ont alors répliqué à l'attaque de dimanche à lundi en menant des raids à l'aide d'hélicoptères de combat.
En fin de journée, le général Haftar affirmait contrôler 80 % de la ville et être en mesure d'en chasser son principal ennemi, la brigade d'Ansar al-Charia.
Le bilan provisoire de ces affrontements - qui se sont achevés dans la matinée de ce lundi - est d'au moins seize morts et d'une quarantaine de blessés. Benghazi est paralysée et ce matin encore les habitants restaient terrés chez eux, tandis qu'une collecte de sang était organisée pour alimenter les hôpitaux de la ville.
Sources : Rfi.fr
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