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Loi interprétative de l’Article 27 : «C’est un faut débat. C’est de la magouille»



Loi interprétative de l’Article 27 : «C’est un faut débat. C’est de la magouille»
L’économiste Sanou Mbaye, qui était un des invités de l’émission Remue-ménage de la Rfm ce dimanche, ne veut pas entendre parler de l’idée agitée par la majorité présidentielle sur la probable saisine de l’Assemblée nationale pour le vote d’une loi interprétative sur l’article 27 aux fins de valider la candidature de son candidat, Me Abdoulaye Wade.
«Je regrette que tu aies posé la question. C’est lui donner déjà un début de crédibilité car ton émission est beaucoup écoutée», a d'emblée fait savoir M. Sanou Mbaye au journaliste qui lui a posé la question. «Cette question est un faux débat», assène-t-il.
«Non, non ! Non, c’est un faut débat. C’est de la magouille», a soutenu Sanou Mbaye qui rappelle une leçon laissé par le conquérant Almamy Samory Touré. «Quand un homme refuse, il dit non», remémore-t-il en indiquant que «ça ne tient pas debout!».

Pour traduire ce non, l’économiste déclare qu’il n’appellera pas à la révolte mais s’emploiera, personnellement, à le vivre dans son quotidien.
«Je ne vais pas inciter des gens à la révolte ou à faire comme la Tunisie ou n’importe où. On verra ! En tout cas moi, je dis non. Et tout dans mon attitude comme au dialogue, comme dans mon comportement seront en conformité avec ce non», prédit M. Sanou Mbaye.

Appelant à l’apaisement, le Professeur Moustapha Kassé qui était le co-invité de l’émission Remue-ménage, a demandé d’accorder de la crédibilité aux hommes qui ont été désignés pour tranché la question, à savoir les constitutionnalistes, tout en notant qu’il «n’est complaisant à l’endroit de personne».

C’est peut-être la raison pour laquelle il indique que «si les choses se bloquent au niveau des juges, à partir de ce moment, probablement, il y aura une autre force qui va débloquer». «Car une situation ne peut pas être bloquée advitam eternam, surtout quand elle est politique», conclut le Professeur Kassé.

Charles Thialice SENGHOR

Dimanche 6 Février 2011 - 11:40


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