
La députée Anta Babacar Ngom promet de saisir le Conseil constitutionnel pour contester la loi interprétative de l’amnistie. Dans une déclaration publiée mardi 1ᵉʳ avril 2025, elle expose les raisons de sa démarche.
«Il est encore temps de se lever, non pour un parti, mais pour la Justice. Aussi, non pour une revanche, mais pour la République », a-t-elle déclaré.
La présidente du parti Alternative pour la relève citoyenne (Arc) n'est pas prête à accepter l'adoption de cette loi. Elle annonce, à cet effet, une bataille judiciaire contre la proposition de loi du député de Pastef, Amadou Ba, en collaboration avec ses collègues de l'opposition.
« En cas d'adoption de cette loi, les députés de l'opposition useront, avec détermination et dans le respect des institutions républicaines, de tous les recours constitutionnels disponibles, notamment en saisissant le Conseil constitutionnel pour dénoncer une atteinte manifeste aux principes fondamentaux de sécurité juridique, d'égalité devant la loi et du respect de l'intention originelle du législateur», a-t-elle fait savoir.
La députée Anta Babacar Ngom qualifie cette proposition de loi initiée par son collègue Amadou Ba de Pastef de « bricolage législatif » visant à dissimuler une vendetta politique derrière une façade juridique. « C’est une manœuvre désespérée pour sortir par la petite porte, ce que la grande porte de la République avait déjà refermé. Ce n'est pas ce que les Sénégalais attendaient, ni ce pour quoi ils se sont levés, battus et sacrifiés », a-t-elle dit.
Elle plaide pour « l'abrogation pure et simple de la loi d'amnistie et l'ouverture de vastes consultations pour sortir de l'impasse morale et politique actuelle ».
«Il est encore temps de se lever, non pour un parti, mais pour la Justice. Aussi, non pour une revanche, mais pour la République », a-t-elle déclaré.
La présidente du parti Alternative pour la relève citoyenne (Arc) n'est pas prête à accepter l'adoption de cette loi. Elle annonce, à cet effet, une bataille judiciaire contre la proposition de loi du député de Pastef, Amadou Ba, en collaboration avec ses collègues de l'opposition.
« En cas d'adoption de cette loi, les députés de l'opposition useront, avec détermination et dans le respect des institutions républicaines, de tous les recours constitutionnels disponibles, notamment en saisissant le Conseil constitutionnel pour dénoncer une atteinte manifeste aux principes fondamentaux de sécurité juridique, d'égalité devant la loi et du respect de l'intention originelle du législateur», a-t-elle fait savoir.
La députée Anta Babacar Ngom qualifie cette proposition de loi initiée par son collègue Amadou Ba de Pastef de « bricolage législatif » visant à dissimuler une vendetta politique derrière une façade juridique. « C’est une manœuvre désespérée pour sortir par la petite porte, ce que la grande porte de la République avait déjà refermé. Ce n'est pas ce que les Sénégalais attendaient, ni ce pour quoi ils se sont levés, battus et sacrifiés », a-t-elle dit.
Elle plaide pour « l'abrogation pure et simple de la loi d'amnistie et l'ouverture de vastes consultations pour sortir de l'impasse morale et politique actuelle ».
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