Les "Y’en a maristes" sont sortis de leur mutisme pour dire non à la "régression" démocratique. Déclarant ouvertement qu’ils sont contre le parrainage, ils demandent à l’Etat du Sénégal d’agir autrement, de retirer cette loi et d’aller vers un consensus avec toutes les parties prenantes. À les en croire, si l’Etat choisit sa date, eux, également, choisiront la leur.
«L’Etat veut faire régresser le Sénégal démocratiquement et ça, nous ne l’accepterons pas. Nous demandons à l’Etat d’agir autrement, de retirer cette loi et d’aller à un consensus avec toutes les parties prenantes. C’est ce qui est normal. Si maintenant, ils ne le font pas, et qu’ils choisissent leur date, nous aussi nous choisirons notre date », assène Thiate.
«La position de "Y'en a marre" est claire, nous sommes contre le parrainage. Qu’ils aillent à un consensus. C’est ça la meilleure proposition. Après s’il faut aller régler les questions de partis politiques, les financements de partis politiques, ça intéresse son parti aussi. On aimerait bien savoir d’où est-ce que l'APR trouve son argent? Les Sénégalais ont besoin de le savoir aussi », a-t-il suggéré.
Thiate d’ajouter : «Nous ne sommes pas d’accord sur la forme et la manière volontaire de vouloir exclure certains et de vouloir décider de ce que nous allons faire de notre pays. Nous sommes en démocratie et tout doit se décider de manière consensuelle. Cette assemblée ne peut pas nous garantir cela. Le Conseil Constitutionnel ne peut pas non plus nous le garantir. Nous ne voulons pas de cette loi, c’est clair ».
Selon Fadel Baro, « les Sénégalais n’ont pas fini de faire le point sur l’échec de la campagne des cartes d’identité et d’électeur, voilà que le régime en place cherche à rajouter un point sur le contentieux électoral non encore vidé ».
Poursuivant, Fadel s’est voulu plus clair : «Le souci de rationaliser des candidatures lors des élections, souci d’amener les candidats aux différentes élections à être représentatifs, l’idée d’introduire un critère démocratique à la place de l’argent dans la validation des candidatures sont des points partagés par l’ensemble des citoyens sénégalais. Mais, une loi électorale non-consensuelle, non ! ».
Pour lui, cette position de « j’ai ma majorité, je déroule », ne passera pas. Car dit-il, « cela risque de jeter le doute sur le processus et annonce des contentieux et des violences pendant et après les élections ».
«L’Etat veut faire régresser le Sénégal démocratiquement et ça, nous ne l’accepterons pas. Nous demandons à l’Etat d’agir autrement, de retirer cette loi et d’aller à un consensus avec toutes les parties prenantes. C’est ce qui est normal. Si maintenant, ils ne le font pas, et qu’ils choisissent leur date, nous aussi nous choisirons notre date », assène Thiate.
«La position de "Y'en a marre" est claire, nous sommes contre le parrainage. Qu’ils aillent à un consensus. C’est ça la meilleure proposition. Après s’il faut aller régler les questions de partis politiques, les financements de partis politiques, ça intéresse son parti aussi. On aimerait bien savoir d’où est-ce que l'APR trouve son argent? Les Sénégalais ont besoin de le savoir aussi », a-t-il suggéré.
Thiate d’ajouter : «Nous ne sommes pas d’accord sur la forme et la manière volontaire de vouloir exclure certains et de vouloir décider de ce que nous allons faire de notre pays. Nous sommes en démocratie et tout doit se décider de manière consensuelle. Cette assemblée ne peut pas nous garantir cela. Le Conseil Constitutionnel ne peut pas non plus nous le garantir. Nous ne voulons pas de cette loi, c’est clair ».
Selon Fadel Baro, « les Sénégalais n’ont pas fini de faire le point sur l’échec de la campagne des cartes d’identité et d’électeur, voilà que le régime en place cherche à rajouter un point sur le contentieux électoral non encore vidé ».
Poursuivant, Fadel s’est voulu plus clair : «Le souci de rationaliser des candidatures lors des élections, souci d’amener les candidats aux différentes élections à être représentatifs, l’idée d’introduire un critère démocratique à la place de l’argent dans la validation des candidatures sont des points partagés par l’ensemble des citoyens sénégalais. Mais, une loi électorale non-consensuelle, non ! ».
Pour lui, cette position de « j’ai ma majorité, je déroule », ne passera pas. Car dit-il, « cela risque de jeter le doute sur le processus et annonce des contentieux et des violences pendant et après les élections ».
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