Le célèbre avocat américain a répondu à la sollicitation du collectif des victimes du Régime de Macky Sall. Reed Brody a d'emblée fait remarquer le caractère « honteux » de l'amnistie dont parle les victimes. Il a aussi laissé son impression sur l'importance d'une amnistie avant de décliner sa ligne de démarcation. « Les amnisties peuvent être très importantes pour promouvoir la réconciliation nationale, ou pour guérir les blessures », a-t-il tenu à faire savoir, avant de poser ses réserves.
« Aucun cas, l'État ne peut amnistier ses agents publics qui commettent de graves violations des droits humains, que ce soient les fonctionnaires gouvernementaux ou les membres des forces de sécurité », précise-t-il.
Avant de rappeler au Sénégal ses obligations conventionnelles au niveau international. « C’est contraire aux obligations conventionnelles du Sénégal qui disent que les personnes présumées responsables de graves crimes doivent faire l’objet, de manière équitable, de poursuites judiciaires », fait-il savoir aux autorités sénégalaises.
Pour lui, cette mesure est « une trahison des victimes qui ont été tuées par les forces de sécurité et entrave leur accès à la justice ».
Il considère aussi que « Cette loi d’amnistie doit être abrogée par l'Assemblée ou révoquée par la Cour de justice de la Cedeao et il faut des enquêtes indépendantes sur les actions commises par l’État pendant ces périodes troubles ».
Enfin, il promet de prendre contact avec le collectif des victimes en mode virtuel. « Je serais heureux de m'entretenir avec vous. Cette semaine, je suis en mission, mais je serai disponible pour parler (virtuellement depuis Paris) la semaine du 16 septembre », a-t-il promis au collectif.
L'avocat a également informé être mis au courant de cette sollicitation par le Haut Représentant du chef de l'Etat, Aminata Touré.
« Aucun cas, l'État ne peut amnistier ses agents publics qui commettent de graves violations des droits humains, que ce soient les fonctionnaires gouvernementaux ou les membres des forces de sécurité », précise-t-il.
Avant de rappeler au Sénégal ses obligations conventionnelles au niveau international. « C’est contraire aux obligations conventionnelles du Sénégal qui disent que les personnes présumées responsables de graves crimes doivent faire l’objet, de manière équitable, de poursuites judiciaires », fait-il savoir aux autorités sénégalaises.
Pour lui, cette mesure est « une trahison des victimes qui ont été tuées par les forces de sécurité et entrave leur accès à la justice ».
Il considère aussi que « Cette loi d’amnistie doit être abrogée par l'Assemblée ou révoquée par la Cour de justice de la Cedeao et il faut des enquêtes indépendantes sur les actions commises par l’État pendant ces périodes troubles ».
Enfin, il promet de prendre contact avec le collectif des victimes en mode virtuel. « Je serais heureux de m'entretenir avec vous. Cette semaine, je suis en mission, mais je serai disponible pour parler (virtuellement depuis Paris) la semaine du 16 septembre », a-t-il promis au collectif.
L'avocat a également informé être mis au courant de cette sollicitation par le Haut Représentant du chef de l'Etat, Aminata Touré.
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