Cela semble être à ses yeux une priorité car, « le Sénégal réussit d’année en année, sa politique macro-économique avec des taux de croissance positif. Ce que le Sénégal n’a pas suffisamment réussi parce que n’ayant pas pris le taureau par les cornes, c’est sa politique micro-économique, qui est en quelque sorte, une redistribution des fruits de la croissance à l’échelle des couches vulnérables et les plus marginalisées du Système ».
Mieux encore Mouhamadou Sy croit q’au « Sénégal, ce sont les PME-PMI (si elles accèdent au crédit) mais surtout les Micro-entreprises-donc les Femmes- et le secteur informel qui créent de la valeur ajoutée, qui (ré) investissent dans l’économie et qui promeuvent l’emploi et l’auto-emploi. L’Etat du Sénégal, après avoir considérablement relevé le pouvoir d’achat dans le secteur public et parapublic, après avoir attaqué la pauvreté par le bas par la mise sur pied de ce FNCF, devra penser à instituer un Fonds spécial pour le secteur informel, le maillon le plus important de la chaine (Etat- Femmes-Secteur informel). Ce ne sera que justice économique et sociale ».
« Ainsi, l’économie du Sénégal n’est pas confrontée à un problème de croissance économique (attendue entre 3 et 4% en 2010), mais à un problème de progrès économique, à un problème de développement économique, ou bien pour parler simple, à un problème de répartition des fruits de cette croissance », argumente-t-il.
Autrement dit, « une forme de redistribution des fruits de la croissance par le bas. Et c’est ce que le Sénégal a le plus besoin. Un progrès et un développement économique, plus que de « stratégies de la croissance accélérée», dans le contexte de lutte contre la pauvreté dans lequel notre pays est inscrit ».
Mieux encore Mouhamadou Sy croit q’au « Sénégal, ce sont les PME-PMI (si elles accèdent au crédit) mais surtout les Micro-entreprises-donc les Femmes- et le secteur informel qui créent de la valeur ajoutée, qui (ré) investissent dans l’économie et qui promeuvent l’emploi et l’auto-emploi. L’Etat du Sénégal, après avoir considérablement relevé le pouvoir d’achat dans le secteur public et parapublic, après avoir attaqué la pauvreté par le bas par la mise sur pied de ce FNCF, devra penser à instituer un Fonds spécial pour le secteur informel, le maillon le plus important de la chaine (Etat- Femmes-Secteur informel). Ce ne sera que justice économique et sociale ».
« Ainsi, l’économie du Sénégal n’est pas confrontée à un problème de croissance économique (attendue entre 3 et 4% en 2010), mais à un problème de progrès économique, à un problème de développement économique, ou bien pour parler simple, à un problème de répartition des fruits de cette croissance », argumente-t-il.
Autrement dit, « une forme de redistribution des fruits de la croissance par le bas. Et c’est ce que le Sénégal a le plus besoin. Un progrès et un développement économique, plus que de « stratégies de la croissance accélérée», dans le contexte de lutte contre la pauvreté dans lequel notre pays est inscrit ».
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