Lutte contre le Sida : Roselyne Bachelot plaide le renforcement de la coopération internationale

‘’Ce combat (contre le VIH) est celui de l’humanité toute entière, celui de la vie de la santé, de la solidarité. C’est pourquoi la coopération renforcée au niveau international est plus qu’importante, c’est une nécessité’’, a indiqué Roselyne Bachelot lors d’une conférence de presse organisée dans le cadre de la 15-ème conférence internationale sur le sida et les infections sexuellement transmissibles (ICASA)

Roselyne Bachelot a salué le ‘’volontarisme’’ des associations et de tous ceux qui ont su passer outre le ‘’défaitisme’’ pour développer l’accès aux antirétroviraux en Afrique, en particulier en mettant en place un cadre permettant la distribution des médicaments et le suivi des malades.

‘’Le respect des droits et des libertés des malades, y compris de la liberté si essentielle de se déplacer, doit ainsi être un axe fort de notre mobilisation’’, a dit le ministre français de la Santé.

Roselyne Bachelot a soutenu ‘’qu’il n’est pas tolérable que les personnes déjà touchées par la maladie soient exposées à l’exclusion, parce que le combat contre le VIH, n’est pas une question de nationalité, ni de couleur de peau ou encore d’origine géographique’’.

‘’Les personnes les moins informées sont les plus exposées à la pandémie du Sida’’, a soutenu, le ministre français de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative.

Elle a ajouté que ‘’le VIH ne connaît pas de frontières et par l’organisation de la Conférence ICASA, nous n’affirmons pas seulement notre détermination, mais nous combattons en même temps le manque d’information, la honte et la peur, qui son autant de freins à cette éradication’’.

‘’Telle est la priorité affirmée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans son programme 2006 et par l’Union européenne, dans la résolution du Parlement européen’’, a rappelé Roselyne Bachelot.

En cela, elle a souligné que l’accès universel à la prévention, au diagnostic précoce et au traitement doit être ’’l’objectif de tous’’, parce que ’méconnaitre sa séropositivité, c’est courir le risque d’un diagnostic tardif, rendant plus difficile les traitements et c’est exposer ses partenaires sexuels au risque de la maladie’’, a encore soutenu Roselyne Bachelot.