Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur a représenté le chef de l'Etat au 29ème Sommet de l'Union Africaine (UA), à Addis-Abeba (Ethiopie). À l’occasion du débat sur le thème du sommet: « Tirer pleinement profit du dividende démographique, en investissant dans la Jeunesse », Mankeur Ndiaye a félicité le Président Idriss DEBY ITNO pour son Rapport d’étape.
Se félicitant de la tenue à N’Djamena, du 29 juin au 1er juillet 2017, du premier Forum Panafricain de la Jeunesse, il a relevé que « la jeunesse constitue un atout majeur incontournable et peut, si elle est impliquée, jouer un rôle décisif dans la transformation socio-économique de l’Afrique ».
«C’est tout le sens de la place primordiale que l’Agenda 2063 donne à l’implication de la jeunesse pour porter les efforts de développement de l’Afrique. Toutefois, aujourd’hui, le constat est plutôt alarmant quant à la participation réelle de cette couche sociale à l’émergence de notre continent, si on voit tous ces jeunes qui meurent dans la méditerranée en tentant désespérément de rejoindre les côtes européennes, à bord d’embarcation de fortune, à la recherche d’un eldorado qui n’existe que dans leur imagination», a-t-il soutenu.
Selon lui, «si nous voulons réellement tirer profit du dividende démographique, nous devons lutter contre l’émigration massive de nos jeunes vers d’autres cieux hors du Continent. Et, cela passera nécessairement, en mettant un accent particulier sur la lutte contre le chômage et l’exclusion, par des réformes économiques créatrices d’emplois, l’investissement dans le capital humain et la bonne gouvernance, pour retenir les jeunes, surtout les plus qualifiés, en Afrique et en faire les leviers d’un développement inclusif de nos pays».
Pour ce qui le concerne, le Sénégal, à travers le Plan Sénégal Emergent (PSE), le chef de la diplomatie sénégalaise considère «le potentiel démographique marqué par la jeunesse de la population, comme une opportunité certaine et un atout».
C’est ainsi, dit-il, «qu’au niveau national plusieurs politiques sectorielles et des structures dédiées ont été mises en place pour capter le dividende démographique: de la promotion d’un capital humain de qualité par le renforcement du capital-santé des populations et l’acquisition d’aptitudes et de compétences nécessaires pour entreprendre, innover et s’insérer de manière harmonieuse dans le marché de l’emploi, de la promotion de l’emploi des jeunes à travers différents mécanismes dont le FONGIP, le FONSIS et l’ANPEJ, du Programme d’Appui au Développement de l’Entreprenariat Féminin et des Jeunes (PADEFJ 2014-2018) financé à hauteur de 11 milliards par la Banque Islamique de Développement (BID), du Programme des Domaines Agricoles Communautaires (PRODAC),… ».
Cependant, «il convient de relever, entre autres, les défis suivants: élaborer et mettre en œuvre un plan de rénovation de l’enseignement des mathématiques, des sciences et de la technologie au Secondaire, réformer l’orientation des élèves notamment vers les séries scientifiques et techniques, renforcer la promotion de l’auto-emploi en développant l’esprit d’entreprenariat, accélérer la modernisation de l'agriculture et la pêche en vue d’augmenter les opportunités d’emplois des jeunes, promouvoir la planification familiale et renforcer la scolarisation des filles et leur maintien à l’école», a insisté Mankeur Ndiaye.
Partageant les cinq (5) domaines d’action prioritaires retenus par le Forum de la Jeunesse Africaine qui vient de se tenir à N’Djamena (Emploi et entreprenariat des jeunes, Education, formation et développement des compétences, Migration, paix et sécurité, Santé, arts, culture et sports, Droits, gouvernance et autonomisation de la personne), il a invité l’Union Africaine «à poursuivre ses efforts de mettre les jeunes au cœur du processus de développement du Continent, avec les priorités que voilà».
Se félicitant de la tenue à N’Djamena, du 29 juin au 1er juillet 2017, du premier Forum Panafricain de la Jeunesse, il a relevé que « la jeunesse constitue un atout majeur incontournable et peut, si elle est impliquée, jouer un rôle décisif dans la transformation socio-économique de l’Afrique ».
«C’est tout le sens de la place primordiale que l’Agenda 2063 donne à l’implication de la jeunesse pour porter les efforts de développement de l’Afrique. Toutefois, aujourd’hui, le constat est plutôt alarmant quant à la participation réelle de cette couche sociale à l’émergence de notre continent, si on voit tous ces jeunes qui meurent dans la méditerranée en tentant désespérément de rejoindre les côtes européennes, à bord d’embarcation de fortune, à la recherche d’un eldorado qui n’existe que dans leur imagination», a-t-il soutenu.
Selon lui, «si nous voulons réellement tirer profit du dividende démographique, nous devons lutter contre l’émigration massive de nos jeunes vers d’autres cieux hors du Continent. Et, cela passera nécessairement, en mettant un accent particulier sur la lutte contre le chômage et l’exclusion, par des réformes économiques créatrices d’emplois, l’investissement dans le capital humain et la bonne gouvernance, pour retenir les jeunes, surtout les plus qualifiés, en Afrique et en faire les leviers d’un développement inclusif de nos pays».
Pour ce qui le concerne, le Sénégal, à travers le Plan Sénégal Emergent (PSE), le chef de la diplomatie sénégalaise considère «le potentiel démographique marqué par la jeunesse de la population, comme une opportunité certaine et un atout».
C’est ainsi, dit-il, «qu’au niveau national plusieurs politiques sectorielles et des structures dédiées ont été mises en place pour capter le dividende démographique: de la promotion d’un capital humain de qualité par le renforcement du capital-santé des populations et l’acquisition d’aptitudes et de compétences nécessaires pour entreprendre, innover et s’insérer de manière harmonieuse dans le marché de l’emploi, de la promotion de l’emploi des jeunes à travers différents mécanismes dont le FONGIP, le FONSIS et l’ANPEJ, du Programme d’Appui au Développement de l’Entreprenariat Féminin et des Jeunes (PADEFJ 2014-2018) financé à hauteur de 11 milliards par la Banque Islamique de Développement (BID), du Programme des Domaines Agricoles Communautaires (PRODAC),… ».
Cependant, «il convient de relever, entre autres, les défis suivants: élaborer et mettre en œuvre un plan de rénovation de l’enseignement des mathématiques, des sciences et de la technologie au Secondaire, réformer l’orientation des élèves notamment vers les séries scientifiques et techniques, renforcer la promotion de l’auto-emploi en développant l’esprit d’entreprenariat, accélérer la modernisation de l'agriculture et la pêche en vue d’augmenter les opportunités d’emplois des jeunes, promouvoir la planification familiale et renforcer la scolarisation des filles et leur maintien à l’école», a insisté Mankeur Ndiaye.
Partageant les cinq (5) domaines d’action prioritaires retenus par le Forum de la Jeunesse Africaine qui vient de se tenir à N’Djamena (Emploi et entreprenariat des jeunes, Education, formation et développement des compétences, Migration, paix et sécurité, Santé, arts, culture et sports, Droits, gouvernance et autonomisation de la personne), il a invité l’Union Africaine «à poursuivre ses efforts de mettre les jeunes au cœur du processus de développement du Continent, avec les priorités que voilà».
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