Sur la question du statut à l’opposition, le président pense qu’il faut absolument donner un statut à l’opposition. « Il faut que l’opposition ait ses droits dans la République, parce que, pour qu’il y ait une vraie démocratie, il faut de temps en temps qu’il y ait alternance. Donc, ceux qui doivent être amenés à assumer demain le pouvoir doivent pouvoir le faire dans les meilleures conditions. Donc, si l’on pouvait éviter cette loi du « tout ou rien » : on a le pouvoir, on a accès à toutes les richesses, on a tout, on peut tout faire. On n’a pas le pouvoir, on est dans l’opposition, on a accès à rien du tout. Tant que nous sommes dans cette dichotomie, évidemment l’Afrique n’arrêtera pas ses guerres et ses conflits fratricides ».
Sur une question de notre confrère de RFI relative au discours de Nicolas Sarkozy en 2007 à Dakar, le président Sall révèle que Sarkozy a regretté son discours, tout en précisant qu’il « il ne me l’a pas dit directement. Mais j’ai cru comprendre que par des confidents, il a dû dire qu'on a dû l’entraîner vers des positions qui n’étaient pas celles qu’il devrait prendre, en tout cas sur le discours de Dakar. François Hollande est venu avec un esprit qui lui est caractéristique. Il est venu pour écrire des nouvelles pages avec l’Afrique. Et je pense que c’est ça, cet esprit nouveau qu’il faut saluer. Et de toute façon, l’Afrique d’aujourd’hui n’est pas celle d’il y a cinquante ans. Moi, je suis né après les Indépendances. Donc, je ne peux avoir la même attitude que ceux qui ont connu la colonisation. Nous, Africains de notre génération, nous voulons prendre la France comme un partenaire privilégié. Mais un partenaire avec qui nous traitons d’égal à égal ».
« Le Sénégal a beaucoup donné à la communauté internationale pour la sauvegarde de la paix dans le monde, pour la sécurité. Et bien sûr, le Sénégal, dans l’Afrique de l’Ouest, ne peut pas ne pas participer lorsqu’il s’agira de mettre en place une force. Mais certainement, nous ne serons pas le plus grand contingent ! Mais le Sénégal est disposé à apporter sa contribution » dit Macky Sall à propos de la situation au Mali.Le président du Sénégal Macky Sall était l'invité de la rédaction de RFI ce matin lundi 15 octobre.
Sur une question de notre confrère de RFI relative au discours de Nicolas Sarkozy en 2007 à Dakar, le président Sall révèle que Sarkozy a regretté son discours, tout en précisant qu’il « il ne me l’a pas dit directement. Mais j’ai cru comprendre que par des confidents, il a dû dire qu'on a dû l’entraîner vers des positions qui n’étaient pas celles qu’il devrait prendre, en tout cas sur le discours de Dakar. François Hollande est venu avec un esprit qui lui est caractéristique. Il est venu pour écrire des nouvelles pages avec l’Afrique. Et je pense que c’est ça, cet esprit nouveau qu’il faut saluer. Et de toute façon, l’Afrique d’aujourd’hui n’est pas celle d’il y a cinquante ans. Moi, je suis né après les Indépendances. Donc, je ne peux avoir la même attitude que ceux qui ont connu la colonisation. Nous, Africains de notre génération, nous voulons prendre la France comme un partenaire privilégié. Mais un partenaire avec qui nous traitons d’égal à égal ».
« Le Sénégal a beaucoup donné à la communauté internationale pour la sauvegarde de la paix dans le monde, pour la sécurité. Et bien sûr, le Sénégal, dans l’Afrique de l’Ouest, ne peut pas ne pas participer lorsqu’il s’agira de mettre en place une force. Mais certainement, nous ne serons pas le plus grand contingent ! Mais le Sénégal est disposé à apporter sa contribution » dit Macky Sall à propos de la situation au Mali.Le président du Sénégal Macky Sall était l'invité de la rédaction de RFI ce matin lundi 15 octobre.
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