Devant le siège de la radio nationale incendié par des émeutier, des Malgaches nettoient des débris, le 29 janvier 2009.( Photo : Reuters )
Andry Rajoelina a annoncé samedi matin qu’il avait décidé de prendre en charge la gestion des affaires du pays à compter d’aujourd’hui. Il a déclaré qu’il allait diriger un gouvernement de transition qu’il était en train de constituer. Il a réclamé la fermeture des ministères à partir de lundi et a enjoint la Banque centrale de ne pas émettre d’argent au nom du gouvernement.
Enfin, il a menacé de lancer des mandats d’arrêt contre les fauteurs de troubles. Donc Andry Rajoelina, le maire d’Antananarivo s’est, de fait, autoproclamé dirigeant du pays.
Les forces de l’ordre invisibles
Dans le même temps, ce qui paraît paradoxal, il a souhaité donner un cadre légal a posteriori à ce changement de régime puisqu’il envisage de déposer, très prochainement devant les parlementaires, une demande de destitution du président Marc Ravalomanana.
Andry Rajoelina a déclaré qu’il devait prendre cette décision devant « les violations graves et répétées de la Constitution par le président ».
Les forces de l’ordre ne sont pas intervenues et étaient même invisibles ce samedi dans la capitale malgache. Le maire a fait cette déclaration devant une foule importante, mais une foule qui s’est dispersée dans le calme, et cela en moins de cinq minutes, et qui semble avoir repris désormais ses activités normales comme s’il ne s’était rien passé aujourd’hui sur la place du 13-Mai à Antananarivo.
SOURCE
Enfin, il a menacé de lancer des mandats d’arrêt contre les fauteurs de troubles. Donc Andry Rajoelina, le maire d’Antananarivo s’est, de fait, autoproclamé dirigeant du pays.
Les forces de l’ordre invisibles
Dans le même temps, ce qui paraît paradoxal, il a souhaité donner un cadre légal a posteriori à ce changement de régime puisqu’il envisage de déposer, très prochainement devant les parlementaires, une demande de destitution du président Marc Ravalomanana.
Andry Rajoelina a déclaré qu’il devait prendre cette décision devant « les violations graves et répétées de la Constitution par le président ».
Les forces de l’ordre ne sont pas intervenues et étaient même invisibles ce samedi dans la capitale malgache. Le maire a fait cette déclaration devant une foule importante, mais une foule qui s’est dispersée dans le calme, et cela en moins de cinq minutes, et qui semble avoir repris désormais ses activités normales comme s’il ne s’était rien passé aujourd’hui sur la place du 13-Mai à Antananarivo.
SOURCE
Autres articles
-
Le Sénat américain adopte un texte évitant la paralysie budgétaire
-
Allemagne: un véhicule percute le marché de Noël à Magdebourg, des morts et des dizaines de blessés
-
Pakistan: 16 soldats tués dans l'attaque d'une base militaire (responsables)
-
Croatie: un élève tué, plusieurs autres et une enseignante blessés dans une attaque à l'arme blanche dans une école primaire à Zagreb
-
Au moins huit morts dans le naufrage d'un bateau de migrants au large de la Grèce