Pour la cinquième année consécutive, c’est Andry Rajoelina qui a dirigé les cérémonies de la fête nationale. Du défilé militaire le matin, au banquet donné au palais présidentiel d’Iavoloha l’après-midi.
Des festivités marquées par l’absence des diplomates étrangers. La communauté internationale rejette toujours la candidature d’Andry Rajoelina à la prochaine élection présidentielle.
Appel à la solidarité et à l'unité
Une fois de plus, l’actuel président de la Transition a axé son discours sur la souverainté du pays. « Je souhaite que nous soyions vraiment indépendants, nous ne devons pas subir constamment des pressions dans nos prises de décision (…) Personne ne peut détruire le droit fondamental des Malgaches qui est la liberté de choisir la voie à suivre pour son avenir. »
Andry Rajoelina a aussi appelé à la solidarité et l’unité. Allusion sans doute aux divisions qui minent la classe politique. Une partie des candidats à la présidentielle réclame aussi le retrait de sa candidature. Les membres de la principale mouvance d’opposition, celle de l’ex-président Ravalomanana, ont également boycotté les cérémonies.
Et pendant que les Malgaches célébraient leur fête nationale à Antananarivo, le Groupe International de Contact pour Madagascar se réunissait à Addis Abeba.
La SADC, l’UA, mais aussi d’autres institutions et pays concernés par la crise ont confirmé une position connue : les trois candidatures contestées d’Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka doivent être retirées pour que la future élection présidentielle soit reconnue.
Le GIC brandit la menace de sanctions ciblées contre ces personnalités et leurs proches. Le groupe a aussi critiqué la décision de la Cour électorale spéciale de valider ces candidatures, réclamant une restructuration et une recomposition de l’institution.
Source: RFI
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