L’ancien président de l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) s’est fendu d’une réflexion qui a mis le feu aux poudres. En direction de ses collègues, Aliou Niane a fait savoir que pour sa part, le fait de commenter une décision de justice est une faute.
« Pour ma part, je considère que le fait de commenter une décision de justice est une faute. Sur cette question, notre serment de magistrat est suffisamment explicite… Cependant même si je pense très sincèrement, que le Président de l’UMS a commis un lapsus qui demeure une faute, il est nécessaire de développer des actions de solidarité afin qu’il ne soit pas l’agneau du sacrifice. Mais il faut savoir en tout, raison garder. Dans cette perspective, la déclaration du comité de ressort de Dakar exagère sur les perspectives d’action envisagée. Chers Collègues, ne nous laissons pas divertir par ce qui constitue, à mes yeux, d’un épiphénomène », a-t-il indiqué.
Poursuivant ses propos, l’ancien président de l’UMS ajoute : «Personnellement, j’ai été frappé par une mesure identique. En effet dans le cadre strict de la défense des magistrats, j’ai été traduit devant le conseil de discipline. Mais le garde des Sceaux, partie de manderesse, a été débouté de ses prétentions. Rien n’a été fait pour venir à mon secours. Alors que c’était lors des négociations Ums/Gouvernement. Oui à la solidarité avec le président de l’Ums qui est mon ami et mon frère. Mais non à toute forme de surenchère ».
Il n’en fallait pas plus pour faire sortir de ses gonds le « frère » et « ami ». Et c’est Aliou Niane lui-même qui a transféré à ses collègues, la réponse cinglante de Souleymane Téliko : « Mon cher, drôle de fraternité que celle qui te fait jouer un rôle aussi dégueulasse. Ton raisonnement est faux et tes intentions malveillantes. Mais je te laisse entre les mains du bon Dieu », livre « Libération ».
« Pour ma part, je considère que le fait de commenter une décision de justice est une faute. Sur cette question, notre serment de magistrat est suffisamment explicite… Cependant même si je pense très sincèrement, que le Président de l’UMS a commis un lapsus qui demeure une faute, il est nécessaire de développer des actions de solidarité afin qu’il ne soit pas l’agneau du sacrifice. Mais il faut savoir en tout, raison garder. Dans cette perspective, la déclaration du comité de ressort de Dakar exagère sur les perspectives d’action envisagée. Chers Collègues, ne nous laissons pas divertir par ce qui constitue, à mes yeux, d’un épiphénomène », a-t-il indiqué.
Poursuivant ses propos, l’ancien président de l’UMS ajoute : «Personnellement, j’ai été frappé par une mesure identique. En effet dans le cadre strict de la défense des magistrats, j’ai été traduit devant le conseil de discipline. Mais le garde des Sceaux, partie de manderesse, a été débouté de ses prétentions. Rien n’a été fait pour venir à mon secours. Alors que c’était lors des négociations Ums/Gouvernement. Oui à la solidarité avec le président de l’Ums qui est mon ami et mon frère. Mais non à toute forme de surenchère ».
Il n’en fallait pas plus pour faire sortir de ses gonds le « frère » et « ami ». Et c’est Aliou Niane lui-même qui a transféré à ses collègues, la réponse cinglante de Souleymane Téliko : « Mon cher, drôle de fraternité que celle qui te fait jouer un rôle aussi dégueulasse. Ton raisonnement est faux et tes intentions malveillantes. Mais je te laisse entre les mains du bon Dieu », livre « Libération ».
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