L’agriculture au cœur du programme du régime en place. Après l’appel du président Sall qui demande aux Sénégalais de retourner à la terre, le ministère de l’agriculture tente la maitrise de l’eau pour atteindre la sécurité alimentaire. Ceci, à travers « une stratégie à l’échelle du Sahel dans le cadre de l’Irrigation ». Objet d’échanges ce matin entre le ministère en charge de la question et l’Association Sénégalaise pour la Promotion de l’Irrigation et du Drainage (ASPID).
« La maitrise de l’eau, c’est une préoccupation de l’Etat qui manifeste sa volonté qui est le début d’une bonne action. Le but de l’action, c’est le résultat qui est recherché. C’est la maitrise de l’eau dans l’agriculture et quand l’eau est disponible, la production agricole est garantie et la sécurité alimentaire aussi » souscrit le chargé des cellules et de la planification au ministère de l’agriculture, Abdourahmane Faye qui met par ailleurs en exergue « les dispositifs que l’Etat doit mettre et travailler sur l’ensemble des stratégies qui ne s’ignorent pas mais qui s’interconnectent pour aller vers le même but.
En ce sens qu’« aujourd’hui, le lien établi par d’autres méthodologies pour se retrouver dans des actions communes, un financement commun pour atteindre l’objectif du pays qui est la maitrise de l’eau et la réalisation de la sécurité alimentaire mais chacun reste dans sa liberté d’initiative. Et que « de plus dans l’élaboration de ce projet les zones cibles consistent à exploiter l’ensemble du pays parce qu’il tombe de l’eau partout dans tout le pays et la stratégie consiste à faire que chaque goutte d’eau serve à l’appliquer ».
Ingénieur spécialisé en génie rurale Maguette Wade, après avoir fait l’état des lieux autrement dit, l’inventaire de l’ensemble des ressources en eau du Sénégal, fait le diagnostic suivant.
« Il y’ a des cours d’eau, des eaux de surface des fleuves Sénégal de la Gambie et de la Casamance… Et qui présentent d’énormes potentiels en matière de ressources en eau. Ce, au moment où « à côté, nous avons des terres agricoles qui ont des surfaces assez importantes environs 4000 hectares aptes à l’irrigation ».
Malheureusement, « ce qui a été réalisé en matière d’irrigation ne représente à peine que le tiers des surfaces et c’est pourquoi le secteur n’a pas un grand bon » lâche l’ingénieur qui déplore par la même occasion que « l’ensemble des politique menées dans ce secteur ont été plus ou moins isolées par rapport aux autres secteurs » tout en identifiant « les contrainte sur le plan institutionnel et juridique ».
Ainsi, « le diagnostic consiste en une intervention de l’ensemble des interventions dans un cadre unifié avec une stratégie globale, cohérente, harmonisée et planifiée dans le temps avec une vision à long terme pour pouvoir contribuer dans le secteur de l’irrigation au développement du peuple » invite-t-il.
Le projet WAIPRO (West African Irrigation Projet) financé par l’USAID qui vise à assurer « l’amélioration de la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest par le biais de la revitalisation des performances et de la productivité des systèmes irrigués et de la promotion de la petite irrigation», au cœur des débats ce mercredi, « c’est un projet établit pour développer le secteur de l’eau qui occupe une place très importante dans le domaine de l’irrigation. Le but, c’est d’essayer de dégager une stratégie à l’échelle du Sahel, de l’exposer dans le cadre de l’Irrigation et d’y exposer un cadre d’échanges » indique pour sa part le président de l’ASPID qui annonce que « l’eau est l’agriculture et nous somme là pour l’agriculture ».
D’où la nécessité de « disposer d’un portait institutionnel pour former un cadre institutionnel » selon ce dernier.
Autres articles
-
Droits des migrants : une rencontre panafricaine à Dakar pour éradiquer la xénophobie
-
Inondations à Bakel et Matam : le Gaipes casque 37 millions pour les sinistrés
-
Lutte contre le trafic de drogue : quatre personnes arrêtées avec 170 kg de chanvre indien
-
Plainte contre Babacar Diop pour détournement d'1 milliard : ASPRODEB dément l'arrestation de son président
-
Biennale Dak'Art 2024 : Agnès Brezephin remporte le Grand Prix Léopold Sédar Senghor