"La décision de la date du début reste entièrement entre les mains des trois parties signataires" de l'Accord de paix, a déclaré M. Tall avant de rappeler qu’il y a toutefois trois préalables à remplir avant de parvenir au cantonnement.
Le premier préalable est que les deux groupes armés, à savoir la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et la Plateforme (coalition de groupes pro-gouvernementaux), doivent soumettre les listes certifiées de leurs combattants.
Le 07 janvier, M. Tall avait annoncé face à la presse la promesse des deux signataires de fournir lesdites listes à la mi-janvier, lesquelles permettront d’établir le budget du cantonnement mais aussi du désarmement, démobilisation et réintégration, qui est l’étape suivante.
Le deuxième préalable est que les membres de la commission nationale de DDR et de la commission nationale d’intégration, créées fin décembre 2015 par décret présidentiel, soient nommés.
Le troisième préalable est que ces commissions se mettent à l’œuvre pour établir les critères de DDR et d’intégration.
Pour le cantonnement de leurs combattants, 24 sites avaient été proposés par la CMA et la Plateforme, qui ont par ailleurs exprimé "la volonté d’être cantonnés autant que possible sur les mêmes sites".
Sur les 24 sites, 18 ont fait l’objet d’une évaluation technique, 15 ont été à ce jour validés et des travaux de construction ont débuté sur trois.
Les évaluations techniques ont été menées par des représentants de chacune des parties, soutenues par la communauté internationale au sein de la Commission technique de sécurité (CTS) du Comité de suivi de l’Accord de paix (CSA).
L’Accord de paix signé le 15 mai et parachevé le 20 juin par le gouvernement, la Plateforme et la CMA, laisse entrevoir la sortie du Mali d’une crise sociopolitique et militaire débutée en janvier 2012 par la rébellion du Mouvement national de Libération de l’Azawad (MNLA, composante de la CMA), qui avait décrété la partition de fait du Nord du pays.
Source: Alerte Infos
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