Parmi les six officiels maliens tués à Kidal ce week-end figurent deux préfets et quatre sous-préfets de la région du même nom. Ils étaient tous vêtus de leur uniforme de travail, et ils étaient tous refugiés au gouvernorat de Kidal lorsqu’ils sont tombés entre les mains des groupes rebelles. La mission de l’ONU au Mali (Minusma) parle « d’assassinat », avant de condamner et de réclamer que justice soit faite.
A Bamako, le gouvernement malien est en colère. La tension monte, et l’objectif clairement affirmé est d’en découdre avec les groupes armés. Des témoins ont vu, dans la nuit de ce dimanche 18 mai à lundi, l’armée malienne renforcer ses positions dans le nord du pays. Entre temps, le Premier ministre malien Moussa Mara a affirmé que son pays entrait en guerre contre « les terroristes ».
Le ton monte, il devient carrément guerrier, et plusieurs acteurs sur le terrain tentent de calmer le jeu. C’est le cas du général rwandais Jean-Bosco Kazura, patron des forces onusiennes au Mali. Il revient à peine de Kidal où il espère avoir obtenu un cessez-le-feu entre les belligérants.
Source : Rfi.fr
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