Tieman Coulibaly , ministre malien des Affaires étrangères, reçu par le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne, lors d'une réunion à Ouagadougou, le 3 novembre 2012.
Selon la déclaration finale, lue par le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, les représentants du gouvernement et des deux groupes armés ont reconnu la nécessité de créer « un cadre de dialogue intermalien ». Pour le mettre en œuvre, ils vont se retrouver à une date ultérieure mais, d’ici là, ils ont convenu d’observer une cessation des hostilités.
Ce cadre, selon le communiqué, sera basé sur plusieurs principes, à savoir, entre autres, le respect de « l’union nationale et de l’intégrité territoriale » ; le respect « des droits de l’homme et de la liberté religieuse » et le rejet, également, de « toute forme d’extrémisme et de terrorisme ».
La délégation gouvernementale malienne a indiqué que l’engagement au respect de l’unité nationale, de l’intégrité territoriale, de la forme républicaine et de la laïcité était un préalable à l’ouverture du dialogue. De leur côté, les deux groupes armés maliens ont réitéré leurs disponibilités – dit le texte – et exprimé leurs revendications mais le communiqué ne dit pas quelles ont été ces revendications.
Une plénière précédée de rencontres bilatérales
Avant ce grand rendez-vous au palais présidentiel, Blaise Compaoré a rencontré dans la matinée, séparément, les émissaires d’Ansar Dine et du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad), après avoir reçu, lundi, ceux de Bamako.
Selon des informations recueillies par RFI, cette plénière a également été précédée, ce mardi matin, par des rencontres bilatérales entre le gouvernement et le MNLA et entre le gouvernement et Ansar Dine.
« Nous avons pu, pour la première fois, rencontrer le gouvernement malien » avait indiqué, à RFI, le chargé de communication du MNLA. Chaque partie - expliquait cette source - a réitéré sa disponibilité à entrer dans un processus de paix pour trouver une solution définitive au conflit.
Ce porte-parole du MNLA précisait également que Blaise Compaoré avait chargé son ministre des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, d’élaborer un cadre général de négociations dont les grandes lignes devaient être présentées, ce soir même, aux délégations présentes au palais présidentiel.
De son côté, le ministre malien des Affaires étrangères, Tiéman Coulibaly, expliquait que l’heure n’était pas encore à des négociations de paix et affirmait, au sujet de ces rencontres, qu’il s’agissait « d’examiner, ensemble, les possibilités d’amorcer un dialogue ».
« Nous avons perdu trop de temps »
La situation au Mali a également été discutée à Ndjamena où le président tchadien Idriss Déby a reçu, lundi 3 décembre au soir, le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra et le président béninois Thomas Boni Yayi, président en exercice de l’Union africaine.
Au lendemain de cette rencontre, Thomas Boni Yayi et Idriss Déby ont lancé, ce mardi 4 décembre, « un appel aux Nations unies pour autoriser d’urgence le déploiement de la force internationale au Mali ».
Idriss Déby sera, mercredi 5 décembre, à Paris pour une visite officielle. Les discussions avec son homologue français François Hollande porteront notamment sur le Mali. Interrogé ce mardi par RFI, le président tchadien affirme que sur ce dossier malien, on a perdu trop de temps.
« Une question d’une très grande urgence »
Le chef de l’Etat ivoirien et président en exercice de la Cédéao (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest), Alassane Ouattara, a jugé, lui aussi, qu’une intervention militaire au Mali est « indispensable » et qu'elle doit avoir lieu « dans les meilleurs délais ».
Alassane Ouattara s’exprimait ainsi, ce mardi 4 décembre, à l’issue d’un entretien avec le président français, François Hollande, au palais de l’Elysée, à Paris.
Source: RFI
Ce cadre, selon le communiqué, sera basé sur plusieurs principes, à savoir, entre autres, le respect de « l’union nationale et de l’intégrité territoriale » ; le respect « des droits de l’homme et de la liberté religieuse » et le rejet, également, de « toute forme d’extrémisme et de terrorisme ».
La délégation gouvernementale malienne a indiqué que l’engagement au respect de l’unité nationale, de l’intégrité territoriale, de la forme républicaine et de la laïcité était un préalable à l’ouverture du dialogue. De leur côté, les deux groupes armés maliens ont réitéré leurs disponibilités – dit le texte – et exprimé leurs revendications mais le communiqué ne dit pas quelles ont été ces revendications.
Une plénière précédée de rencontres bilatérales
Avant ce grand rendez-vous au palais présidentiel, Blaise Compaoré a rencontré dans la matinée, séparément, les émissaires d’Ansar Dine et du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad), après avoir reçu, lundi, ceux de Bamako.
Selon des informations recueillies par RFI, cette plénière a également été précédée, ce mardi matin, par des rencontres bilatérales entre le gouvernement et le MNLA et entre le gouvernement et Ansar Dine.
« Nous avons pu, pour la première fois, rencontrer le gouvernement malien » avait indiqué, à RFI, le chargé de communication du MNLA. Chaque partie - expliquait cette source - a réitéré sa disponibilité à entrer dans un processus de paix pour trouver une solution définitive au conflit.
Ce porte-parole du MNLA précisait également que Blaise Compaoré avait chargé son ministre des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, d’élaborer un cadre général de négociations dont les grandes lignes devaient être présentées, ce soir même, aux délégations présentes au palais présidentiel.
De son côté, le ministre malien des Affaires étrangères, Tiéman Coulibaly, expliquait que l’heure n’était pas encore à des négociations de paix et affirmait, au sujet de ces rencontres, qu’il s’agissait « d’examiner, ensemble, les possibilités d’amorcer un dialogue ».
« Nous avons perdu trop de temps »
La situation au Mali a également été discutée à Ndjamena où le président tchadien Idriss Déby a reçu, lundi 3 décembre au soir, le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra et le président béninois Thomas Boni Yayi, président en exercice de l’Union africaine.
Au lendemain de cette rencontre, Thomas Boni Yayi et Idriss Déby ont lancé, ce mardi 4 décembre, « un appel aux Nations unies pour autoriser d’urgence le déploiement de la force internationale au Mali ».
Idriss Déby sera, mercredi 5 décembre, à Paris pour une visite officielle. Les discussions avec son homologue français François Hollande porteront notamment sur le Mali. Interrogé ce mardi par RFI, le président tchadien affirme que sur ce dossier malien, on a perdu trop de temps.
« Une question d’une très grande urgence »
Le chef de l’Etat ivoirien et président en exercice de la Cédéao (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest), Alassane Ouattara, a jugé, lui aussi, qu’une intervention militaire au Mali est « indispensable » et qu'elle doit avoir lieu « dans les meilleurs délais ».
Alassane Ouattara s’exprimait ainsi, ce mardi 4 décembre, à l’issue d’un entretien avec le président français, François Hollande, au palais de l’Elysée, à Paris.
Source: RFI
Autres articles
-
Les cas de Mpox augmentent de plus de 500% en Afrique, touchant 19 pays (CDC Afrique)
-
Présidentielle américaine: les accusations de fraudes électorales mettent les assesseurs sous pression
-
Tchad: l'armée accusée d'avoir tué des dizaines de pêcheurs du Borno lors des représailles contre Boko Haram
-
Au Niger, des proches de Bazoum et des chefs rebelles inscrits dans un fichier sécuritaire
-
Crimes contre des journalistes: des cas toujours recensés au Mali et au Burkina Faso