Le conseiller spécial du président malien pour le nord du Mali, Tiebile Drame (D), lors des pourparlers avec les groupes ethniques armés touaregs à Ouagadougou, le 8 juin 2013
L'accord de Ouagadougou sur Kidal a été signé mardi 18 juin. Les autorités maliennes et les rebelles touaregs du MNLA planchent déjà sur la mise en pratique du texte. Tiébilé Dramé, l'émissaire des autorités maliennes s'est exprimé devant la presse à Bamako pour défendre l'accord et répondre aux questions qui restaient en suspens.
Sur la date du déploiement des soldats maliens à Kidal et sur leur effectif, l’émissaire de Bamako n’a pas voulu devancer le travail de la Commission mixte qui y réfléchit actuellement. En revanche, il a donné sa définition du mot « cantonnement », désigné dans l’accord comme la première phase du « désarmement » des groupes armés : « Cela veut dire qu’un endroit sera trouvé où les éléments des groupes armés qui doivent être désarmés seront confinés. En attendant, on répertorie toutes les armes, et Dieu sait que dans cette partie de notre pays, il y en a ».
Une commission internationale d'enquête
On ne sait toujours pas où, ni combien de combattants, ni s’ils garderont sur eux leurs armes pendant cette phase, mais la réponse est déjà plus précise que le texte qui a été signé. Surtout, Tiébilé Dramé s’est efforcé de répondre aux détracteurs de l’accord, qui dénoncent une porte ouverte à l’impunité : « Je suis désolé, ils n’ont pas lu l’accord. A aucun moment l’accord ne parle de suspension des mandats d’arrêt. Mieux, l’accord dit
qu’il faut mettre en place une commission internationale d’enquête sur les crimes de guerre, sur les crimes contre l’humanité commis au nord du Mali. Certains ont écrit également que c’est la réintégration dans les forces armées. Il n’en a jamais été question, il est question de réinsertion socio-économique dans la vie civile ».
Enfin, Tiébilé Dramé a rappelé que tous les groupes armés du Nord, des milices Gandakoyes et Gandaïzo, au Mouvement arabe de l’Azawad, ont adhéré à l’accord, même s’ils n’en sont pas signataires.
Source : Rfi.fr
Sur la date du déploiement des soldats maliens à Kidal et sur leur effectif, l’émissaire de Bamako n’a pas voulu devancer le travail de la Commission mixte qui y réfléchit actuellement. En revanche, il a donné sa définition du mot « cantonnement », désigné dans l’accord comme la première phase du « désarmement » des groupes armés : « Cela veut dire qu’un endroit sera trouvé où les éléments des groupes armés qui doivent être désarmés seront confinés. En attendant, on répertorie toutes les armes, et Dieu sait que dans cette partie de notre pays, il y en a ».
Une commission internationale d'enquête
On ne sait toujours pas où, ni combien de combattants, ni s’ils garderont sur eux leurs armes pendant cette phase, mais la réponse est déjà plus précise que le texte qui a été signé. Surtout, Tiébilé Dramé s’est efforcé de répondre aux détracteurs de l’accord, qui dénoncent une porte ouverte à l’impunité : « Je suis désolé, ils n’ont pas lu l’accord. A aucun moment l’accord ne parle de suspension des mandats d’arrêt. Mieux, l’accord dit
qu’il faut mettre en place une commission internationale d’enquête sur les crimes de guerre, sur les crimes contre l’humanité commis au nord du Mali. Certains ont écrit également que c’est la réintégration dans les forces armées. Il n’en a jamais été question, il est question de réinsertion socio-économique dans la vie civile ».
Enfin, Tiébilé Dramé a rappelé que tous les groupes armés du Nord, des milices Gandakoyes et Gandaïzo, au Mouvement arabe de l’Azawad, ont adhéré à l’accord, même s’ils n’en sont pas signataires.
Source : Rfi.fr
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